Tirez moi une balle dans le crâne ou je me taperais la tête contre un mûr jusqu'à mourir. Suis-je née au monde pour m'arrêter chaque seconde et penser à ce monde ? Non... car des fois j'ai vraiment l'impression que personne ne le voix comme moi. Es-ce une malédiction qui s'abat alors sur mon corps meurtri ? Être congédié à ce sort ne me plaît vraiment pas. Alors vous savez quoi ? Si j'arrêtais le temps, juste un instant, que je me tuais et qu'on en parlait plus, vous serez content ? Ce soir tout mon corps tremble. De désir, de peur ou d'angoisse ? Je ne sais pas. Mais j'aimerais arrêter ça. Calmer ce nœud dans ma gorge et lui murmurait que je l'aime et que rien ne changera ça. J'aimerais qu'il me regarde fixement et qu'on parle pour de bon. Mais au lieux de ça rien ne peut sortir. Nos deux corps sont tétanisé et je crois bien que chaqu'un, on se laissa tomber dans les bras de Morphée. Grosse erreur, j'ai envie de pleurer. Mais jamais je ne l'inquieterais. Alors je préfère sacrifier une nouvelle nuit de sommeil pour la lui laisser. Je me réveille souvent, deux heures du matin toujours pas sommeil. À sept heures trente ma nuit est terminé et je le sais. C'est sympa de se réveiller à cette heure là. Cela laisse le temps de penser à tout ces merveilleux moments qu'on a passé, avant de revenir à cette triste réalité où nos impressions sont mélangés. Tout es confus dans ma tête, si ce n'est les souvenirs. Je le regarde dormir et souris bêtement, je l'aime. Je me suis accordé de l'aimer en novembre. Il y a plus d'un an déjà que mes sentiments ne cesse de grandir. Mais j'ai toujours cette même peur, qu'un jour il m'echappe. Ce n'est pas la solitude qui me fait peur, car la solitude je la connais bien et elle ne me dérange plus. Ce qui me fait peur ? Que tout ces souvenirs tombent en ruine. Ne plus voir ces images comme merveilleuse mais comme un grand cauchemar. Peur de tout simplement le perdre lui. Je lui dois tant. Je ne m'en rends compte depuis des jours mais ce matin je le confirme.
La tête plongé dans le noir avec de simple lumière n'éclairant que l'essentiel. J'ai toujours eu peur du noir, mais seulement quand j'étais la seule éveillé dans une pièce. Alors quelques lumières suffisent à ce que je ne fasse pas une crise. Pourtant là c'est différent, je n'ai pas peur et ce ne sont pas les lumières qui en sont la raison. Non... C'est lui. Seulement lui.
Mais un mois plus tard "lui", il est parti.
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My world at night
PoetryIci un recueil de poèmes, textes et citations juste pour m'exprimer simplement quand cela me chante.