Cassandra Fletcher Black tome 5 Le Prisonnier D'Azkaban

Chapitre 14 Un Message Dans Une Grotte

L'anniversaire de Sirius donna lieu à une petite fête, en toute intimité. Meredith s'était donnée beaucoup de mal, pour l'organiser sans qu'il le sache. Aussi, Sirius joua la surprise, redoutant de décevoir son épouse.

Elle lui offrit le cadeau qu'elle avait eu tant de mal, à ramener.
- Alors, c'est pour lui, que tu as pris tous ces risques ? Lui murmura t'il à l'oreille, lorsqu'elle lui tendit le petit paquet, enveloppé de papier cadeaux rouge et or.
Elle se sentait nerveuse, en le voyant l'ouvrir.
Il sortit le bijou du coffret, et resta sans voix devant l'inscription.
- Mery, c'est... Magnifique l'emblème des Maraudeurs, mais..
- Parce que c'est ce que tu es, depuis toujours.
- Fais voir. Dit James.
- Wouah, il est superbe. Je veux le même. Et l'inscription. Je sais pas quoi dire.
- Moi non plus. Il l'ouvrit, et sourit, ému. Comme ça, je vous aurais toujours contre mon cœur.
Rassurée, Meredith se détendit enfin.
Sirius le retourna et regarda l'inscription, puis, il embrassa sa femme.
- Mon plus beau cadeau, c'est toi et les enfants. Mais je l'adore, vraiment. Merci mon amour.
Un sourire épanoui, illumina le visage de Meredith.

Quelques jours avant l'attaque de Régulus, Meredith avait envoyé un hibou à sa fille, pour lui demander d'offrir un cadeau à son père, pour son anniversaire. Cassandra lui avait alors répondu, "achetes en un de ma part." Ce à quoi, Meredith avait répondu, "Il faut que ça vienne de toi"
Cassandra avait explosé.
- C'est pas vrai ! Comment veux t'elle que je lui achète quelque chose ? Je peux même pas aller à Pré au lard !
- je peux y aller pour toi, si tu veux, proposa Hermione. Tu n'as qu'à me dire ce que tu veux lui acheter.
- j'ai jamais acheté de cadeaux à personne, moi, comment veux tu que je sache quoi lui prendre ? Je le connais à peine.
Néanmoins, elle chargea Hermione de lui trouver un cadeau.
Celle ci revint avec un petit cube en verre, qui tournait tout seul, sur un socle, et sur lequel on pouvait placer des photos.
Elle l'envoya à sa mère, avec une carte " Bon anniversaire papa." et celle ci plaça sur le cube, une photo de Cassandra, une autre de Leo, une autre d'elle, et enfin, une photo de James, Lily et Remus, prise l'année précédente.
Meredith lui offrit, et elle vit à son air ému, que Cassandra avait fait mouche.
Le lendemain, Sirius envoya à sa fille, une lettre de remerciement.

Le jour même, ils partaient pour Poudlard. Il avaient obtenu sans difficulté, l'autorisation de surveiller les lieux. L'attaque du portrait par Régulus, avait fait du bruit, au ministère, et leur présence rassurait Dumbledore.

Ce dernier les logea dans une chambre, à l'étage de la salle commune des Gryffondor. Mais, après un rapide entretien avec Dumbledore, ils se rendirent dans la forêt interdire.
- Tiens tiens, fit une voix familière, dans la tête de Sirius. On se ballade, beau gosse ?
Il sourit.
- salut Velia, comment vas tu ?
- Aussi bien que possible, puisque tu ne m'as pas donné l'occasion de sauver tes jolies petites fesses depuis longtemps.
- Je fais de mon mieux.
- Vous patrouillez dans le secteur, tu espères  tomber sur ton frère ?
- Oui, j'aimerais bien le coincer avant...
- Qu'il tue Harry, ou qu'il se fasse tuer !
- Oui.
- Je veille moi aussi. S'il s'approche de Harry ou de n'importe qui dans cette école, je ne te garantie pas qu'il s'en sortira vivant.
- Je sais. Protège les, c'est tout ce que je te demande.
- Je ferais de mon mieux. Tu seras encore là, lorsque le match aura lieu ?
- Sûrement, sauf si on attrappe Reg entre temps.
- J'espère que ce ne sera pas le cas. À plus tard alors.
- Sirius ? Demanda James.
- Hein ? Oui, excuse moi, je parlais avec Velia.
- Oh, la fury est de retour dans ta tête, qu'est ce qu'elle voulait ?
- Juste me prévenir qu'elle veillait sur les enfants.
- C'est plutot rassurant. Bon, je pense qu'on est assez loin.
Et aussitôt, il se métamorphosa en un superbe cerf dix cors. Des taches plus clairs, autour des yeux, lui faisait comme des lunettes, signe distinctif, de son appartenance à la race humaine. Sirius en fit autant. Et un très grand chien noir, les oreilles dressées, apparut près du cerf. Il s'échangèrent un regard de connivences, et se séparèrent, pour couvrir plus de terrain.