*•*•* Petits jeux entre nous *•*•*

Chapitre 14

Chapitre 14:

Il m'a prit par surprise. C'est fou ce que cet homme a de la ressource. Ma petite diablesse est déjà prête et elle se frotte les mains. Avec elle je suis toujours mal barrée.
Je lui fais quand même confiance. Mais elle divague complètement maintenant qu'elle a vue Alex s'immiscer dans ma chambre. Il n'y a que ma conscience qui aurait pu me sauver...et encore elle me fait son regard de traîtresse... je sais que ça sera ma fête vue qu'elle laisse libre champ à ma diablesse. Je pense que ce sera plus la fête d'Alex pour le coup...
Quant à lui, il me regarde comme si j'étais un Kinder surprise. Il me regarde avec envie. Il savoure déjà ce qu'il va déguster. Oh mon dieu je suis son kinder Surprise... arrête Cassie, arrête Cassie. C'est ce que je me répète.
Je vais craquer je le sais. Je sais que je ne peux pas lutter contre lui. Et je dois dire que je n'en ai pas envie. J'entends des applaudissements. Ma diablesse est en extase, assise sur le canapé, pop corn à la main. Elle guette, elle observe, elle regarde ce qui va suivre.... Un film interdit aux moins de 18 ans. Je vois que l'idée lui plait. Elle s'agite et danse comme jamais elle ne l'a fait. J'ai l'impression d'être sur un terrain de foot. Que je suis l'équipe perdante et qu'elle n'attend que le but ultime. Vraiment faut que j'arrête de traîner avec elle !
Alex me sourit. Un sourire en coin qui ne cache pas ses intentions. Je souris parce que je ne cache pas les miennes non plus...

-Et bien vous savez que c'est dangereux de vous faufilez dans la chambre d'une demoiselle, fais-je remarquer.
-Dangereux pour qui ? Demande-t-il en s'avançant vers moi.

Il est carrément sexy comme ça. J'en oublierai presque que je suis une pauvre jeune femme qui vient d'être larguée.
« Larguée par ce débile de Julian, il était temps, peste ma diablesse ».
Elle ne l'aime vraiment pas. Pas plus que ma conscience qui vient de se réveiller. Elle m'imite lorsque je lui trouve des excuses. Elles ne comprennent pas pourquoi je suis restée avec lui. Il était d'un ennui mortel à leurs dires. Oh il me convenait très bien.
« il était nul au pieux ! S'écrit ma diablesse ».
« oh oui une seule position et puis s'en va ! Poursuit ma conscience ».

Elles rigolent en chœur et se tapent dans la main. Elles ne sont pas croyables toutes les deux. Maintenant elles sont copines. Mais je rêve !
« Lui il est beaucoup mieux, souffle ma diablesse en lui faisant des clins d'œil ».
Est-ce qu'elle sait qu'il ne l'a voit pas ? Il n'y a que moi qui peut en profiter. J'en frissonne déjà rien que d'y penser. Cet homme est complètement l'opposé de ce dont j'ai été habitué. Plus entreprenant, sexy et bon au lit. Il faut le dire il sait y faire. Comment un mec qui s'est abstenu aussi longtemps peut être aussi doué ?
« C'est comme le vélo, ça ne s'oublie pas, me répond ma diablesse ».
Purée si je pouvais faire du vélo comme lui ça serai formidable. Concentres-Toi me répété-je sans cesse. Tout part dans tous les sens. Je suis surexcitée de le savoir ici. Je suis impatiente de passer à la suite. Je suis survoltée de savoir que je plais autant. J'adore cette adrénaline qui pulse dans mes veines. Alex ne se fait pas prier pour aller droit au but. Il m'embrasse langoureusement, en me faisant basculer sur le lit. Ses lèvres sont exquises. Notre Baiser est sensuel et passionnel. Ça me donne tellement chaud. Ses mains se baladent sur tout mon corps comme les miennes sur le sien. Oh mon dieu cet homme est doué. Encore habillé et il me fait ressentir certaines choses encore inconnue pour moi. Nos vêtements virevoltent dans tous les sens. Nous sommes maintenant nus et j'ai hâte de le sentir en moi. Nous sommes tous les deux pressés de ce moment. Il enfile son préservatif et s'enfonce en moi. C'est doux et tellement palpitant. Des va-et-vient qui m'emmènent un peu plus près de ma délivrance. Un dernier coup de rein et je m'envole, l'emportant par la même occasion.
Nous restons allongés pendant de longues minutes côte à côte jusqu'à ce que Liam frappe à la porte.

-Cassie euh tu peux me passer du dentifrice ? Demande-t-il à travers la porte.

Panique absolue. Il ne manquait plus que ça. Nous bondissons du lit et ramassons nos vêtements éparpillés sur le sol.