Pour échapper aux créanciers qui suivaient son frère, Cerin Demir a désespérément besoin d'aide. Mais vers qui se tourner ? alors que ses parents ne sont plus de ce monde pour lui apporter leur soutien .
En pénétrant dans le bureau du
richissim...
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Pdv Erkan
Le lendemain.
Occupé a regarder par la fenêtre , soudain,j'entends une voix profonde et douce s'exprimer avec assurance mais je sais que ce n'est qu'une couverture .
« Oui abi ...c'est bon le problème est réglé, c'est un malentendu ....oui j'attends qu'ils rectifient ... A ce soir .Toi aussi » .
A peine mes yeux se sont posés sur le visage de Cerin que l’humiliation subie par son rejet et son orgueil me submergent.
- Bonjour, balbutie-t-elle le souffle court en se retournant vers moi .Tu te demandes sûrement ce que je fais ici? .
- Pas du tout, je suis même ravi que tu aies donnée autant de mal pour venir me voir.
Je quitte la fenêtre pour m’installer sur un canapé et, d’un geste de la main, lui indique une chaise en face de moi afin qu’elle y prenne place.
- La banque a mis notre maison aux ventes, tu m'as pourtant accordée un délai ,j'ai essayé de te contacter toute la soirée, ce matin ,j'ai croisé maître Okūr et c'est lui qui m'a donnée l'adresse de ce yacht , articule-t-elle rapidement comme si le diable est a ses trousses.
- Comme il n'y a eu aucun signe de ta part ,j'ai pensé que tu as peut être trouvé une autre solution!dis-je ,en réprimant un rire .
- Oh mais tu peux rire! Je sais que tu n'as aucune once de remord, un semblant de culpabilité. Tes parents ne t'ont pas élevé ainsi! et c'est moi qui paie aujourd'hui les conséquences..
Je l'agrippe fermement jusqu'à sentir mes doigts s'enfoncer dans son bras .
Elle ose parler de ma famille !Ses mots me transpercent le cœur et j'ai l'impression de recevoir un coup en pleine poitrine.
- Ne redis plus jamais ces phrases compris ?libre a toi de partir si ma proposition est si scandaleuse pour toi, pars! je hurle hors de moi.
Cette partie obscure de ma vie reste intouchable .
- Lâche moi, tu me fais mal .
- S'il te plaît, je rugis en appuyant un peu plus fort.
- S'il....te plaît, répète-elle avec une grimace.
Je desserre mon étreinte sur son bras.
-Je viens.....je viens de parler a mon frère ...et je...je ... lui ai dit que c'est réglé .
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Elle acquiesce d'un hochement de tête.
- J'attends une réponse! Je t'ai fais une proposition . Tu as besoin d'argent. En contrepartie j'ai besoin de femme .
- Oui, je m'y engage .Ceci est le contrat , il est signé .
Je plonge mon regard dans le sien. En un instant, cet être fragile s'est transformé en une combattante courageuse.
-Tu envisages quel type d'arrangement ?poursuit-t-elle, troublée .
-Tu m'accompagneras à des occasions des réceptions, dîners et autres.
-Tu vas donc m'exhiber comme une poupée?
-Comme ma femme, je rectifie . J'attends que tu te conduises comme telle. De mon côté, je me comporterai comme il se doit.
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Et bien ma future femme a du caractère! Et je sais qu'elle fait illusion a ma venue en pharmacie.
J'ouvre la bouche , mais quelque chose dans son regard m'en dissuade. Elle ne me supplie pas mais me défie ouvertement.
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-Où as tu trouvé cette histoire passionnante ?
Elle secoue légèrement la tête en levant les yeux au ciel .
-Attention aux conclusions hâtives ,dit-elle gênée presque avec impatience .Tu crois vraiment que je vais donner cette version a ma famille ?Je suis peut être dans une situation embarrassante mais je n'ai pas encore perdue la tête Mr Yildiz!
- Pitié cesse de m'appeler par mon nom ou par «Toi ». Je veux t'entendre prononcer mon prénom pour un début!