Chapitre 8: A l'amour et a la guerre

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Chapitre  8 : A l’amour et à la guerre !!!

***Juan Carlos Lopès

-Alors Lieutenant Barry tu ne pensais sûrement pas te faire choper hein ?
-………
-Ok… Je suppose que tu ne vas rien me dire toi non plus
-Bien, si tu veux te la jouer ainsi tant mieux mais sache que malgré la corruption au sein de l’administration tu ne vas pas t’en tirer avec une tape sur les doigts. Franchement tes collègues pourris et toi vous faites honte à cet uniforme. Je vais quand même te prévenir, si tu parles on pourra te mettre dans un quartier sécurisé de la prison et si tu persistes à garder le silence eh bien tes potes le feront et tu sais comment ça marche ? Dis-je en lui tapotant l’épaule. Ils te feront passer pour le chef de la bande et là ouhhh (rires) je peux te garantir que les gardes pénitenciers ne vont pas te faire de cadeau
-……….
-Comment tu crois que j’ai su pour votre réseau de flics corrompus hein ?
-………..
-Vous êtes habitués à agir impunément, à passer à travers les mailles du filet tout comme celui que vous protégez tous d’ailleurs, le Lynx hein c’est comme ça qu’il se fait appelez (rires). Tu sais ce que je pense ?
-Non et je ne veux pas le savoir, dit-il
-Eh bien je vais le dire quand même, répondis-je en lui faisant face
-Tu n’es qu’une toute petite crevette dans cet océan de corruption et que tu plonges ou non je m’en bats les couilles car ce qui m’intéresse vraiment ce sont les requins et par requins je parle des hauts représentants de la Police Nationale, de l’armée ainsi que la douane
-Je….j’ai besoin d’un avocat ; j’y ai droit balbutia-t-il
-Et moi je crois que tu te fous de ma gueule criai-je
-Chef ! Il faut que je vous montre quelque chose me dit l’un des agents de mon équipe
-Je n’en ai pas fini avec toi et crois-moi ce que je te prépare n’est rien comparé à ce qui t’attend en prison dis-je au prévenu avant de quitter la salle d’interrogatoire
-Alors c’est quoi l’urgence et pourquoi vous faites tous cette mine d’enterrement ?
-Chef les policiers
-Quoi les policiers ? Demandais-je surpris
-Ils sont morts, tous morts me dit Stéphanie en ouvrant un paquet
-Comment ?
-Quelqu’un s’est introduit dans leur cellule, ensuite il leur a coupé les langues avant de les poignarder
-Pffff je m’y attendais
-Vous dites ?
-Je dis que je m’y attendais, enfin ne vous méprenez pas c’est juste que c’est devenu une routine chez la mafia et le coup de la langue coupée c’est un avertissement pour les autres
-On n’a plus aucune piste Chef me dit l’agent Sylla
-J’imagine que le prisonnier qui a commis ces atrocités est mort lui aussi, demandais-je
-Oui, il a été retrouvé suspendu à une corde dans sa cellule
-Doux Jésus (Soupirs). Bon rassurez-vous, tout n’est pas encore perdu. Surtout veillez à ce que la presse n’entende pas les échos de cette histoire macabre sinon toute l’opération tombe à l’eau
-Je comprends maintenant pourquoi vous avez tenu à avoir ce Lieutenant sous la main Chef. Ils pensent avoir éliminé leurs complices capturés et nous on a un coup d’avance dit l’Agent Sylla fièrement
-Bien vu, cet imbécile refuse de parler mais cette comédie a assez duré. Donne-moi ces photos Stéphanie

Hum je m’attendais à ce que la racaille prenne des mesures par rapport aux arrestations mais pas de sitôt. De toute façon j’avais déjà été confrontée à ce genre de situation à Toledo (Espagne) quand je dirigeai une opération pour la capture d’un cartel de drogue, donc j’ai anticipé en gardant le maillon faible de l’équipe sous la main, il fera moins le malin une fois qu’il aura vu les photos et ce bout de langue
-J’ai un petit cadeau pour toi Lieutenant dis-je en entrant dans la pièce
-Je veux un avocat dit-il
-Voyons un peu de patience Lieutenant, dis-je en éparpillant les photos de ses amis assassinés
-Oh mon Dieu ! Qu’est-ce que cela veut dire ? Dit-il effrayé
-Tes amis, enfin tes anciens amis
-Non non je ne vous crois pas et je suis sûr que vous avez photoshopé ces images pour me faire parler
-Ah bon ? Tiens peut-être que ça t’aidera à y voir plus clair dis-je en lui balançant un bout de langue pris sur les lieux du crime
-Non ! Non ! Non ! Quel enfoiré a bien leur faire cela ?
-C’est ce qui arrive quand on se lie à plus grand que soit. Et si tu veux mon avis tu ferais mieux de me dire tout ce que je veux savoir sinon tu peux être sûr que tes amis de là-haut enverront quelqu’un pour s’occuper de ton cas
-Je…il faut que je parte d’ici, je ne veux pas finir comme ça
-Le choix te revient alors soit tu me donnes le nom de ton contact ainsi que les noms de tous ceux impliqués sans oublier vos lieux de rendez-vous et le protocole établi soit je te paye un billet express pour la prison
-………..
-Bien comme tu voudras mais s’il t’arrive quoique ce soit ta femme n’aura que ses yeux pour pleurer et quand ils en auront fini avec toi, ils iront voir ta femme pour se rassurer que tu n’as rien balancé. Sylla s’il te plait emmène ce voyou hors de ma vue
-Mais….mais….je
-Excuses moi tu voulais dire quelque chose ? Fis-je mine de rien
-C’est bon je vais parler mais vous devez avant tout garantir une protection pour ma famille
-Je crois être en mesure d’arranger cela dis-je en lui tendant un papier et un stylo après avoir allumé la caméra. D’abord tu me donnes un indice et s’il s’avère que tu m’as entubé tu auras signé ton arrêt de mort, si par contre c’est une info exacte tu seras placé sous la protection des témoins c’est à prendre ou à laisser
-Ok je prend

SUR LES RIVES DE LA JOUISSANCEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant