19- Le Camping

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L'histoire que je m'en vais vous raconter aujourd'hui n'est pas une simple histoire.

Cela fait peut être longtemps que je ne donne plus signe de vie. En voici donc la raison :

J'adorais le Camping. Cette convivialité qu'on retrouve dans la nature, ce retour à la sauvagerie et (l'alcool aidant) la régression de l'être humain à ses instinct les plus primaires.

Mais surtout, j'adorais les histoires au coin du feu. Moments pendant lesquels notre esprit transforme la plus douce des nuits dans une masse d'ombres, derrière lesquels pourrait se tapir nos cauchemars les plus atroces.

C'est d'une de ces nuits là que je vais vous parler.

Nous étions 4 amis à la recherche d'aventure sur les pentes d'une montagne sauvage. Après 4 heures d'une marche qui nous parurent  interminable, nous décidâmes de nous arrêter pour la nuit. 

Le temps de planter les tentes, de faire un feu et le soleil se couchait presque. Nous pûmes alors nous livrer à notre passe temps préféré dans ce type de situations:

LES HISTOIRES D'ÉPOUVANTES

Se fût une nuit d'autant plus effrayante car nous étions loin de chez nous et de toute civilisation d'ailleurs, la lune brillait d'une lumière rouge sang. Comme si, fâchée de ne pouvoir participer à notre rixe d'horreur, elle avait décidée de participer en créant une ambiance des plus terrifiantes.

La nuit suivit donc son cours effrayant. Jusqu'à ce que chacun d'entre nous tombe l'un après l'autre dans le sommeil des justes. Enfin pas tout à fait.
Mélanie, ma petite amie, me réveilla au milieu de la nuit avec une requête à laquelle je m'était déjà accoutumé.
Mademoiselle faisait la forte devant tout le monde , mais durant la nuit elle avait quand même trop peur pour aller toute seule au toilettes.
Il faut dire que moi même, si j'avais dût affronter la foret tout seul cette nuit la, je me serait chié dessus bien avant d'avoir atteint l'endroit prévu à cet effet.

Nous avions donc laissé notre camps dans l'obscurité environnante. 
Après l'affaire réglée, nous nous accordâmes un petit moment d' intimité. Jusqu'à ce que ma copine entende un bruit.

-Sûrement un dahut, je lui dit en plaisantant.

Elle n'en rit pas pour autant. D'une voix affolée elle me demanda de rester près d'elle jusqu'au camps. Elle mourrait de peur. 
Je doit avouer que je me suis amusé à ces dépends, jusqu'à ce que j'entende moi aussi quelque chose qui n'était pas un bruit mais un cris strident, de douleur et d'horreur.
Mon premier réflexe a été de lui prendre la main plus fort encore et de courir rejoindre le camps.
Je ne m'étais pas préparé à la vison de cauchemars que j'allais y rencontrer.

Je courus vers le camps en tenant fermement la main de Mélanie mais en y arrivant, je me prît un caillou qui me fût tomber. Je jurait et allait demander à ma copine comment elle allait quand elle cria. Si fort, que j'ai crains pour pour sa santé mentale

En faite, ce que j'avais cru être une pierre n'était autre que la tête ensanglantée de mon meilleur ami.
 
Tout autour de moi, notre camps n'était que sang, membres détachés et flaques de sang. Du sang de nos êtres chères.

Dans un geste de panique Mélanie s'est précipitée dans la direction opposée à notre camps. Sûrement pour fuir la vision d'horreur à laquelle elle venait d'être confrontée.

De peur de la voir tomber dans le précipice qui se trouvait de se coté la, et surtout pour éviter que l'un ou l'autre reste seul face à ce qui avait réduit nos amis en bouilli, je la poursuivis de toutes mes forces.

Je la perdis de vue quelques instants, mais la retrouvait quelques mètres plus loin effondrée contre un arbre.
En voulant la prendre dans mes bras pour la réconforter et lui dire que je la protégerai, je me retrouvait avec le cadavre de ma petite amie contre mon torse. Un couteau planté dans la gorge.

L'horreur s'empara de moi. Je couru de toutes mes forces et m'immobilisa devant le précipice.

J'étais à bout de forces, je n'avais plus une larme à verser, le monde s'était écroulé.

Puis j'entendis des pas dans mon dos. Je me retournais, mes pieds et ma tête me criaient de m'enfuir mais, j'étais paralysé par la peur. Mes jambes refusaient de bouger comme si la peur me clouait littéralement sur place.

Je levais donc des yeux résignés sur mon bourreau. Un être à priori ordinaire, dénoué de signes caractéristiques. Mais il n'en avait pas besoin, car, même un visage sanguinaire n'aurai pas été aussi terrifiant que la hache ensanglantée qu'il tenait nonchalamment dans sa main droite. Je le vis donc marcher sur moi, ange inconditionnel de ma mort.

Cependant, quand il ne se trouvait plus qu'à quelque mètres de moi, je décidais que je préférais mourir comme je l'aurais choisis, et non pas de laisser mon corps être le pion dans les bras de ce fou.

Donc, au dernier moment je me retournais et je courut vers la falaise. Quand je sauta, j'entendis mes défunts amis crier mon nom. Les larmes me montèrent aux yeux. Je les aimais tellement...

Mais à mesure que je tombais, je les entendirent de plus en plus nettement. Et quand, durant ma chute, je me retournais, je vis leur visages remplis d'éffrois à la vue de ma chute. Dès lors je compris.

Ils m'avaient eu, ils ont voulut me piéger, et ils ont réussit leur blague.

Et c'est ainsi que je suis mort...

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