neuvième chapitre

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-Cali ? Hey, bébé, il va être onze heures.

-Mmh, marmonna-t-elle, se frottant les yeux. Je suis encore fatiguée.

-Je t'ai tant épuisé que ça, hier soir ? rigola Ugo, et Cali pouffa, la tête toujours dans son oreiller.

Il était loin de s'imaginer que quelqu'un d'autre était passé avant lui. Évidemment, Cali ne répondit rien, essayant de se réveiller alors que ses yeux voulaient juste se fermer.

Ugo soupira et s'allongea sur le ventre à côté d'elle, attrapant sa main pour jouer avec la bague de fiançailles qu'il lui avait passé au doigt quelques heures auparavant.

-Quand est-ce que tu veux te marier ?

-En été, répondit simplement Cali.

-Cet été.

-Je sais pas.

Il soupira, et elle ouvrit les yeux, passant sa main sur la joue d'Ugo.

-Mon terme est en juin.

-Et alors ? L'été dure trois mois.

-Oui, mais mon corps a besoin de ces trois mois pour se remettre de l'accouchement ainsi que d'avoir porté un bébé pendant neuf mois, rétorqua-t-elle, agacée, et elle quitta le lit conjugal.

-Pardon, Cali, t'as raison, j'suis désolé, s'excusa Ugo en la suivant, et vu à l'allure à laquelle elle marchait, il n'eut pas de mal à la rattraper. J'ai pas pensé à ça.

-Ouais.

-C'est juste que j'ai trop hâte que tu deviennes ma femme. Mais si on fait ça l'été suivant, notre fils saura peut-être marcher. Il pourra apporter les alliances !

Elle ne put s'empêcher de sourire, et il sourit à son tour.

-T'es pas fâchée ?

-Non.

-Tu sais, puisqu'on parle de notre fils...il faudrait peut-être qu'on commence à penser à un prénom.

-On fera ça plus tard, chassa-t-elle l'idée d'un geste de la main, et Ugo secoua la tête.

-Tu procrastines jamais d'habitude, qu'est-ce qui t'arrives aujourd'hui ?

-Très bien, capitula-t-elle, faisons chacun notre liste, et après, on en parle. Disons, dans trois jours.

-T'as pas oublié que j'étais en déplacement jusqu'à mercredi, hein ? s'assura-t-il.

-T'inquiète pas, ça marche toujours, Cali montra sa tête du doigt. Justement, comme tu seras loin, je ne pourrais pas t'influencer.

-D'accord, sourit Ugo. Merci.

-Merci pour quoi ? fronça-t-elle les sourcils.

-Pour tout. Les hormones sont contre toi aujourd'hui alors tu n'arrêtes pas de me contredire mais tu ne m'as pas encore insulté.

Elle rit.

-Ça va pas tarder.

-Mmh, il dit, la serrant dans ses bras. On descend ?

Loyauté » SANCHO ✓Where stories live. Discover now