VII. "She's dead."

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Antoine


Ils sont beaucoup ? je demandais en sortant de la cabine de douche, uniquement vêtu de mon jogging.

Bah ouais gros, ricana Adrien. Tu proposes une séance de dédicace. Evidemment qu'ils vont tous attendre.

J'enfilais un pull et attrapais la bouteille d'eau que Yassine me tendait.

Aller tu fais les photos, tu signes quelques trucs et on pourra se barrer.

En plus j'en connais une qui est pressée de te voir rentrer, ricana le brun.

Ta gueule, je levais les yeux au ciel.

On s'échangea quelques légers coups en riant avant de quitter la loge pour rejoindre l'espace qu'on nous avait mis à disposition pour la séance de dédicace. Je faisais rarement ce genre de truc, mais ce soir, à Paris, j'avais accepté la proposition. Je passais plus de deux heures à échanger avec chacun des fans venus assister au concert.

Putain quelle soirée ! je grognais en me laissant tomber sur la banquette arrière du van.

J'ai juste envie de dormir pendant une semaine ! soupira Yassine.

Bah ressaisi-toi gros parce qu'on va en boîte ! s'exclama Maxime.

Sans moi ! je répondis.

Non t'es sérieux Antoine ? il soupira fortement. Mais on sort toujours après un concert à Paname !

Ça sera sans moi ce soir les gars, je ricanais en jetant un regard à ma montre.

T'as quoi de mieux à faire que sortir avec tes meilleurs potes ? il s'offusqua.

Monsieur doit aller voir sa dame, ricana Adrien.

Je lui coulais un regard blasé, provoquant son rire.

Quoi ? Assumes ! Tu vas rejoindre ta petite meuf, non ?

Oui, j'avouais, un léger sourire sur les lèvres.

Cette tête de canard que tu nous fais quand on parle d'elle, se moqua le brun.

Oh vos gueules bande de rageux là.

Qu'est-ce qu'il y a Palpal ? ils me charrièrent. On peut pas parler de ta p'tite étudiante maintenant ?

Non, je me renfrognais.

Elle va venir à la soirée de mardi ?

Aucune idée, je répondis. Si elle commence pas à huit heures le lendemain elle viendra sûrement.

Hâte de la revoir, Yassine se frotta les mains. Elle m'avait fait bien rire quand elle avait remballé l'autre te-pu.

Je levais les yeux au ciel mais je ne pus m'empêcher de rire avec les autres à l'évocation de se souvenir. Si la brune était d'apparence douce et calme, elle pouvait rapidement monter dans les tours. Et on en avait eu la preuve il y a deux semaines lorsqu'elle ne s'était pas gênée pour hurler sur une blondasse qui me tournait autour depuis plusieurs heures. La pauvre fille avait fini trempée, après s'être reçu la moitié d'une bouteille de vin sur le visage. Et j'avais été obligé d'avouer que voir ma copine s'énerver comme ça l'avait rendu encore plus sexy qu'à son habitude.

Et ses parents ils en pensent quoi maintenant ? se risqua Yassine.

Oula, je ris nerveusement.

Améthyste | Histoire courteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant