Marseille:
Lundi:
Je déteste le début semaine, c'était bien avant quand on avait pas cours le mercredi.
J'en peux déjà plus des cours sans même qu'ils aient eût le temps de commencer.
Je prends mon petit-déjeuner.
Je me brosse les dents, me coiffe et let's go.
7h15
Je prends le bus pour aller au collège V****** les P***.
Heureusement pour moi il y a Hayat assise dans le bus.
Elle est gentille en soit, mais j'arrive pas à savoir si c'est de l'hypocrisie.
Je peux lui en vouloir pour rien, mais je ressens pas de fraternité enfaite quand je parle avec elle.
Hayat: ça va?
Moi: ouais tranquille et toi?
Elle: tarpin bien
Je pose ma tête sur son épaule.
Je suis toujours fatiguée quand je reste debout dans le bus.
Moi: j'ai pas envie d'aller en cours
Elle: attends encore c'est que le début et il y a contrôle d'histoire et le DM en physique chimie à rendre.
Moi: il y a un DM !!!???
Elle: orh je rigole
Moi: tu m'as fait grave peur
???: ça te dirait de venir chez moi?
En me retournant, j'ai poussé le mec sans savoir c'était qui.
Farès: T'ES FOLLE C'EST MOI!
Moi: bah je savais pas, je pensais c'était encore un frotteur bizarre là, tu me pardonne?
Lui: je te pardonne si tu m'embrasse
Hayat: rêve pas trop non plus
Moi: assis toi sale fou et dis pas n'importe quoi
Lui: si j'ai pas de câlin alors je vous fais la gueule
Hayat: comment il fait le gamin
Moi: j'avoue arrête t'as l'air d'un con
Les garçons sont d'une lourdeur intemporelle.
7h41
On est arrivé à l'arrêt et en descendant on va rejoindre les autres.
Mais Farès il est resté devant le bus et il avance plus.
Hayat: bouge tu fais quoi là?!
Lui: je bouge pas si Dilara elle me fait pas le câlin
Hayat: fait lui le câlin parce qu'il va pas lâcher l'affaire
Moi: pfff aller viens
Du coup je lui fais le câlin, il est resté grave longtemps, mais vous inquiétez pas c'est comme mon frère lui.
Bien que je l'admet l'amitié fille/garçon est très très trèèèèès rare.
Mais en réalité je peux rien lui refuser, il a toujours été gentil avec moi, mon psychologue dans les moments durs mdr.
On finit par bouger et on arrive sur le chemin du collège, il reste plus que quelque rues.
Quand tout à coup, on entends des cris et on voit Yassin courir vers nous.
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Dilara: De l'Amour parmi les Armes ?
Non-Fiction~Au début on voit qu'une ligne noire, et en lisant elle se courbe dessinant des paysages sans fin.~ Extrait: [Il y avait la confiance, la complicité, la passion. C'était nous deux face au monde. Maintenant c'est moi face à lui. Face à mes sentime...
