DRAGON SLAYER

14. Une idée...folle ?

Je quitte la guilde sans me retourner. Mes esprits ont été de très bons amis, mais ils étaient ma faiblesse. Je ne veux plus être une constellationniste, je veux être plus forte que ça. Je veux pouvoir battre Yukino avec une main attachée dans le dos.

Je sens une main sur mon épaule et me retourne pour  tomber sur Jellal.

Jellal : Mais tu as perdu la tête, pourquoi tu es partie sans moi ?

Moi : Je pensais que t'avais besoin de dormir...

Jellal : Et ou sont tes clées ?

Moi : En sécurité...

Jellal : Tu les as reperdues, putain Lucy fait gaffe à tes affaires !

D'habitude Jellal ne dis jamais de "gros mots", ça veut donc dire qu'il est très énervé. Mais c'est moi qui devrai être énervé !

Moi : TA GUEULE ! LAISSE MOI TRANQUILLE CINQ MINUTES !

Et je le plante là et part en courant. Je vois une petit presse encore ouverte. Je m'y engouffre en courant sous le regard étonné du petit homme derrière la caisse.

Je m'assois au fond de la boutique et commence à pleurer. Je pleure de rage contre Jellal, contre Yukino, contre Fairy Tail, contre moi même.

J'ai une vie de merde putain !
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Je remarque alors le journal de Fairy Tail. Depuis le temps que je l'ai pas ouvert. Je prend le dernier que j'ai manqué, en y ajoutant les deux derniers de Sabertooth.

Je passe à la caisse et sors du magasin. Je vais jusqu'à un petit parc que j'avais remarqué à l'allé et m'installe sur un banc. Les gens doivent me prendre pour une folle au milieu de la nuit avec mes magazines.

J'ouvre celui de Fairy Tail, sur la couvertures, il y avait une photo d'Erza et Mirajane et le titre annonçait "Une lourde perte". Les premières pages sont comme d'habitudes sur les missions des mages de la guilde. Ensuite il a un dossier sur la vie d'Erza et un sur la vie de Mirajane. Leur mort est relaté par Luxus, il dit bien qu'elles étaient parties en mission à deux.

Mon grand frère me protège toujours. Il y a ensuite la date de l'enterrement et des photos des membres de la guilde habillés en noir. Mon nom n'est mensionné nul part.

Normallement lorsque quelqu'un part, il a une page pour lui mais pas pour moi. Au moins ils ne mettent pas que c'est de ma faute, ça c'est cool. Je jette le magazine dans la poubelle à côté de moi et prends celui sur sabertooth.

Je le lis distrètement et, puisque je ne trouve rien d'intéressant, je le balance à la poubelle avec l'autre.

Je me relève et vois Jellal qui cours vers moi. Sans que j'ai le temps de réagir, il me prend dans ses bras et me serre très fort.

Jellal : Putain Lucy tu m'as fait peur !

Moi : Désolé...

Jellal : Viens, on rentre à la maison.

On se détache et rentrons à la guilde sans nous regarder. Le silence est pesant, très pesant.

Lorsque nous arrivons à la guilde, nous nous installons dans le salon.

Jellal : Alors Lucy, tu m'explique ou sont tes clées ?

Je me sens terriblement honteuse.

Moi : Je les ai données à Sting.

Il n'arrive pas à masquer sa surprise.

Jellal : Et pourquoi ?

Moi : Elles sont ma faiblesse la plus grande, Yukino me l'a rappelé aujourd'hui.

Jellal : Et du coup tu as donné tes clées à Sting sur un coup de tête ?!

Moi : Bah ça fait un moment que j'y pensais et Sting m'est apparu comme la meilleure personne pour s'en occuper...

Jellal : A cause de ses beaux yeux ?

Moi : Je sais pas.

Jellal : Tu te rends compte que tu n'es plus une mage désormais ?

Maintenant que tu le dis je m'en rends compte...

Moi : Oui

Jellal : On fait quoi maintenant ?

Moi : Je pensais que tu pourrais m'apprendre une autre forme de magie...

Jellal : Je pourrais, mais il me faudrait des années...

Moi : Mais on a pas des années !

Jellal : Je sais !

Moi : Génial, je vais donc retourner à une vie de fille normal fan des mages, qui travaille comme serveuse dans un café. Merci Jellal !

Jellal : Mais c'est pas de ma faute si t'es dans cette situation je te rappelle !

Il marque un point.

Moi : Désolé... sinon, tu pourrais m'embaucher comme femme de ménage !

Jellal : Pourquoi ?

Moi : Bah vu que j'ai plus de magie, je resterai avec vous et je gagnerai de l'argent...

Jellal : Mais t'es malade ou quoi !

Moi : Jellal, J'ai...plus...de...magie !

Jellal : Nan jure !

Moi : Je te jure !

Jellal : Bon, j'avais une idée pour que tu redevienne mage, mais vu que tu m'as pas l'air de le vouloir je t'embauche comme femme de ménage ?

Moi : Non ça va merci, c'est quoi ton idée ?

Jellal : Hum, ça va être très dangereux...

Moi : Je suis prête à tout surmonter !

Jellal : Il y une chance sur deux pour que tu survives...

Moi : On est plus à ça près !

Jellal : Ok

Moi : Alors ?

Je trépigne d'impatiente de savoir ce que Jellal a derrière la tête.

Jellal : Il y a une lacrima de l'eau dans le chateau de Fiore...

Moi : Et...

Jellal : Techniquement, si on te l'implantait dans le corps, tu deviendrais une dragon slayer de l'eau et tu serai donc beaucoup plus puissante qu'en tant que constellationniste, après un peu d'entraînement.

Il débite ça tellement vite que je n'en crois pas mes oreilles, moi une dragon slayer ? Cela serais vraiment cool, mais c'est très très peu probable donc...pas de fausses joies.

Moi : Mais Jellal, c'est pas possible. En plus ils ne voudront jamais nous la donner.

Un sourire espiègle se forme sur son visage.

Jellal : C'est pour ça qu'on va la voler !

Ce gars est un grand malade !

Moi : Mais oui, bien sur, on va aller voler une lacrima à la famille royalle pour me l'implanter dans le corps et il y a une chance sur deux pour que je survive !

Jellal : Techniquement un peu plus, sachant que ton frère a survécu, mais sinon oui c'est ça !

Moi : T'es sure de toi ?

Jellal : Oui.

Même si son idée est complêtement folle, je vote pour. Je veux devenir forte et je suis prête à renoncer à tout pour y parvenir !

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Voilà pour ce chapitre !
Vous en avez pensé quoi ? 
Je vois que vous êtes de plus en plus à lire ce livre et je ne vous cache pas ma joie !
Je vous aime trop
Justine