Le commencement !

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- " DIX... NEUF... HUIT... SEPT... SIX... CINQ... QUATRE... TROIS... DEUX... UN... BONNE ANNÉE!!!! ", cria-t-on tous en coeur. Nous étions présentement chez mon père, il y avait mon frère Arthur, mes grands-parents, mon oncle et sa femme, ainsi que ma cousine Priscilla, âgée de huit ans, mon cousin William, âgé d'onze ans et moi . Je les gardais souvent en fin de semaine car mon père, ma belle-mère, mon oncle et sa femme partaient TRES souvent à leur chalet, situé près d'un lac puisque Dominique, mon père, et David, mon oncle, étaient des maniaques de pêche, et puis leurs femmes ne voulant pas rester avec des enfants, elles partaient avec eux. Depuis que j'ai douze ans j'habite seul avec mon père et mon frère dans un appartement. Après mes treize ans, mon père commençait à fréquenter Ophelie, ma belle-mère, une femme qui ne parle qu'en anglais.Je parle encore avec ma mère, Amanda, mais peu. Je la vois une à deux fois par mois, je l'appelle une fois par semaine sur Skype pour la voir, elle et ma demi-soeur, Charlotte. Ophelie n'a pas d'enfants, heureusement, ce qui me rapproche davantage d'Arthur, mon frère. C'est depuis le divorce de mes parents que mes sentiments pour lui ont débuté. Je n'avais jamais ressenti ça, jamais. Au primaire, j'aimais mon meilleur ami, mais je n'ai jamais osé lui dire. Il l'est encore, et il s'appelle Matt. Il passe parfois une journée ou deux ici, on s'amuse toujours ensemble. Bref, revenons-en à maintenant. Ma grand-mère, qui est une vraie malade mentale, a sorti un gros shooter et a servi tout le monde. Arthur avait invité sa copine à fêter avec nous le nouvel an, je la détestais au plus profond de mon être. Elle passait son temps à embrasser mon frère, et le faisait surtout devant moi, sans gêne. Bien que j'aie quinze ans, je ne fait que 67 pouces, ce qui n'est aucunement normal pour mon âge. Arthur est d'environ 69 pouces, ou 70, je ne m'en rappelle jamais. Je ne dirais pas qu'Ed (Arthur) soit comme tous les autres garçons. Il n'est pas du genre à faire des "plans cul" avec d'autres adolescentes quelconques. Je sais qu'il est bisexuel, ce qui m'arrange bien. En parlant de sexualité, je suis gay, et j'en suis fier. Tout allait bien dans l'appartement, on dansait comme des fous, tout le monde s'amusait, c'était l'un des meilleurs Nouvel An de toute ma vie,... jusqu'à ce que mon téléphone sonne et retentisse dans tout le salon. Je me jetai dessus le plus rapidement possible et je répondis à l'appel.- " Allô? "- " Andy,j'ai... de... graves nouvelles... ", j'entendis l'autre personne renifler, j'arrivais à savoir que c'était mon beau-père qui pleurait.- " Chris, qu'y a..., qu'y a-t-il?! ", mon coeur battait de plus en plus vite et je l'entendais résonner dans mes tympans.- " C'est..., c'est ta mère... ", Chris renifla plus fort, ses larmes s'étendant sur ses joues. Je laissai sortir un juron et lui dit que j'arrivais à l'instant. J'allai vers Arthur, le pris par le bras et l'amenai dans la cuisine.- " Andy, qu'est-ce qu'il y a? "- " Je n'ai pas le temps de t'en parler maintenant, on doit filer, je te raconterai tout dans la voiture. "Arthur comprit immédiatement que quelque chose ne tournait pas rond et alla dire à sa copine qu'il allait revenir dans peu de temps, puis partit démarrer la voiture. J'avertis mon père lui disant que j'avais une urgence, mais rien de grave, et il me laissa partir. J'enfilai un blouson en cuir brunâtre avec mes Vans blanches et courus jusqu'à la voiture de mon frère.J'entrai en à peine deux secondes et dit à mon frère de partir en direction du condo de Chris, notre beau-père.- " Tu peux m'expliquer, là ?! " mon frère était extrêmement tendu, et ceci semblait être le pire moment pour être au volant.- " Maman a eu un malaise... "- " Putain, mais c'est pas vrai?! Le jour de l'An, en plus! On peut jamais être tranquille dans cette famille! Pfff... " - " Ed! Calme-toi, bon sang! La vie de maman est en jeu, ne peux-tu pas ouvrir les yeux un peu?! " Il laissa des larmes s'effondrer sur ses joues et je lui tins la main, je savais que ça le soulageait lorsqu'il était stressé. Il se calma en inspirant fortement, puis il expira par la bouche, laissant de la buée en sortir, puisque nous venions tout juste de débuter le mois de janvier. Il allait un peu trop vite à mon goût, mais j'aurais fait la même chose à sa place. La fatigue me prit par surprise et je m'endormis, la tête accotée sur la porte avant-droite de la voiture d'Arthur, alors qu'il avait toujours sa main dans la mienne.


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La suite très bientôt ! Dites moi en commentaire ce que vous en avez pensé !

Frères malgré tout ...Where stories live. Discover now