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Passé

Il y a de cela, 2 ans, j'écrivais cet article sur mon blog

« L'Amour avec un grand A.

L'amour, selon le dictionnaire Larousse, est « une inclination d'une personne pour une autre, de caractère passionnel et/ou sexuel. Qui débouche souvent sur une liaison , une aventure amoureuse, sentimentale ». Un amour de jeunesse par exemples.

L'amour, sentiment qui a fait couler beaucoup d'encre comme beaucoup de larmes.

Qui nous fait faire les pires choses comme les meilleurs. Qui nous brise, nous rend plus fort, nous permet d'avancer. Tellement ambivalent, tellement contradictoire mais toujours aussi puissant, fort.

Le sujet de prédilection des grands auteurs de chansons, de livres, de films...

Il inspire tellement de citations, de proverbes « Il me faut de tout pour faire un monde, il me faut toi pour faire le miens » ou encore « Un amour sincère ne se termine jamais, il connaît des virgules mais jamais de points ».

Les plus grands succès ont pour départ une histoire d'amour. Des amours tristes qui finissent mal ou bien des souvenirs nostalgiques qui nous font parler. L'Amour est un sujet qui ne se finit jamais, qui ne cesse d'être exploré et dont on ne se lasse pas.

Et c'est lui aujourd'hui qui me fait écrire.

L'amour, une passion qui nous transporte, que ce soit pour un temps court ou pour toute une vie. On oublie jamais son premier amour dit-on, il exerce sans cesse une attraction sur nous.

On aime, on désire de tout son coeur, de tout son corps et de toute son âme.

On se détruit mais on se reconstruit.

Le premier amour, celui qui ne cesse d'exister en nous. Qui nous rappelle qui nous étions alors plus jeune, cet amour de jeunesse que l'on voudrait retrouver parfois inconsciemment. Celui qui nous a apprit à aimer, à grandir, qui nous a fait changer et qui bien souvent nous a fait autant rire que pleurer. Celui qui nous a enlevé notre insouciance.

J'ai aimé.

J'ai aimé de tout mon coeur mon premier amour.

La première personne à qui j'ai dit je t'aime. Avec insouciance. Peut-être est-ce pour cela qu'aujourd'hui j'ai plus de mal à dire je t'aime. Parce qu'avec ce premier amour s'est envolé mon insouciance. J'ai commencé à comprendre ce qu'impliquait vraiment d'être amoureux. Et je suis tombée amoureuse du sentiment d'être amoureuse.

Je voudrais sans cesse aimer et être aimée en retour. Je voudrais sans cesse me sentir pousser des ailes, avoir le coeur qui bat la chamade et rire aux larmes. Parce que l'amour provoque tout cela.

Mon premier amour ne me faisait pas rire ou du moins presque pas. Malgré tout j'étais heureuse car j'étais amoureuse. Quand ça s'est terminé j'ai compris que j'avais besoin de rire avec quelqu'un pour être amoureuse à nouveau, alors j'ai cherché inconsciemment une personne qui me faisait rire et j'ai avancé. Mais mon premier amour reste sans cesse en moi. Comme un idéal peut-être ? Une image que je ne cesse de comparer aux autres. Parce que je sais que c'est celui qui m'a aimé le premier et à qui j'ai donné une partie de mon insouciance.

Je t'ai aimé et je t'aime surement encore. J'ai aimé après toi. Beaucoup ? Je ne sais pas... à des degrés différents. Pas aussi intensément. Après coup je me dis « tiens cette séparation bien que douloureuse n'a pas été pire que toi » rien n'est plus pire que la première séparation. Parce que dans cette première relation on ne fait pas attention « elle ne se finira jamais c'est pour la vie » on ne prend pas garde. On est aveugle. Mais une fois que la personne part on ôte nos œillères et on prend du recul sur cette dernière. On prend conscience, on se protège et puis on essaye de faire attention et par conséquent on aime différemment. On a des coups de coeur mais pas d'amour. Le temps qu'on s'en remette et puis on oublie. On replonge dans l'amour, on se donne à fond et on pleure quand ça se termine et là on se dit « je le savais déjà ». Mais ça n'empêche pas de faire mal. Et puis on recommence. On se rend compte qu'on aime à des degrés différents suivant les périodes de nos vies.

Et puis à force on a l'habitude non ? On a mal mais on se redresse plus vite, on retient « plus jamais ça, plus jamais ci » et puis on remarque  « tout ceux que j'ai aimés avaient les yeux bleus ». On se découvre de nouvelles passions au fil de nos relations, mais le naturel revient au galop une fois celles-ci terminées. On se rend compte qu'on était vraiment nous même qu'avec les personnes aimés. Ce sentiment d'être parfait aux yeux de l'autre, de ne pas être jugé et d'être libre est merveilleux. On cherche sans cesse à être unique pour quelqu'un. On a ce besoin de reconnaissance qui nous pousse sans cesse vers d'autres personnes, même si elles ne nous correspondent pas et qu'on le sait. Mais ça ne nous empêche pas d'aimer. Je voudrais ne pas avoir connu l'amour pour pouvoir continuer d'avancer en ignorant mon coeur jusqu'à ce que je décide de le libérer mais je ne regrette rien.

On a pas tous la même perception de l'amour. Les personnes sont toutes différentes les unes des autres et les sentiments font qu'une personne peut être incompréhensible aux yeux d'une autre. Toujours est-il que chaque personne peut s'identifier à des passages de de la vie d'une autre parce qu'involontairement on passe tous par les mêmes schémas.

On est amené à se servir des autres pour panser nos blessures, pour oublier.

On largue avant de se faire larguer ainsi on pense que ça fera moins mal.

C'est assez drôle de parler de relations entre ami(e)s car on se rend compte qu'on a presque tous vécu les mêmes « erreurs », les mêmes choix...

De même, qu'on s'identifie très facilement a des chansons : C'est l'amour – Edith Piaf, Que je t'aime – Johnny Halliday, Je t'aime... Moi non plus – Serge Gainsbourg, Jane Berkin, Lui – Michel Torr...  Bien qu'ayant été écrites dans les années 60/70 ces chansons sont intemporelles.

L'amour déchaîne les foules. Elle provoque la curiosité, la jalousie, l'envie.

On ne sait pas être raisonnable.

« Généralement, ceux qui aiment ne veulent jamais souffrir. L'artiste le dit si bien dans cette chanson, vous n'aimez pas véritablement quand vous ne pleurez pas. C'est aussi cela, le droit d'aimer. Il ne s'agit pas de se laisser souffrir, mais de ressentir l'amour dans tout son sens. Certains l'ont compris, et en sont épanouis. S'il vous arrive de verser quelques larmes pour la personne que vous aimez, alors sachez que vous aimez véritablement. Sachez que vous avez ce droit d'aimer ».  Édith Piaf- C'est l'amour.

Je suis amoureuse du sentiment d'aimer. Je suis amoureuse d'être amoureuse.

La nature complexe et difficile de l'amour fait que des clichés sont apparus que l'on retrouve dans un certain nombre de dictons sur l'amour, depuis la phrase du poète Virgile : « L'amour triomphe de tout », jusqu'au célèbre : « L'amour rend aveugle ». Le philosophe Leibniz en donnait cette définition : « Aimer, c'est trouver plaisir au bonheur d'autrui ».

Le fameux « je t'aime pour toujours ».  Je ne suis pas amère quand je dis ça, au contraire, j'y ai cru. On a tous des rêves et pourquoi pas celui d'être aimé toute une vie ? On dit souvent : « tu as le temps, tu as toute ta vie » qu'il ne faut pas rester qu'avec une seule personne qu'on a encore pleins de choses à découvrir autre que l'amour, qu'on est jeune mais pourquoi pas faire des expériences ? et si ça dure tant mieux sinon tant pis. Mais être heureux à l'instant T c'est tout ce qui compte non ? Bien qu'on aimerait tous que ce soit pour la vie. Mais aimer une seule personne toute une vie ? Est-ce naturel ? sain ? Sujet vaste et discutable.

Mot très important pour saisir pleinement la portée de ce texte :

Éloge : « discours écrit ou prononcé à la louange de quelqu'un, de quelque chose ».

Rempli de sentiments, faisant que ce discours en question n'est pas objectif, pas réel, sublimé d'une certaine manière. Tel un jeune enfant les yeux brillant d'admiration face aux récits qu'on lui fait.

Petite précision : le sujet abordé dans cet article est le premier amour, le but étant de se remettre dans la peau du jeune adolescent que nous étions alors avec ses envies, ses perceptions. »