But touch my tears, with your lips

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Hey, ça fait un bail, j'espère que quelques personnes seront encore actives à la suite de cette histoire malgré cette graaande pause. N'ayant plus aucune motivation à la continuer , je cède donc de bon coeur cette histoire à une personne à qui je fais énormément confiance et qui compte beaucoup pour moi, et qui a en plus de cela une plume magnifique qui correspondrait à la mienne bien qu'il y ait quelques différences, donc il sera normal que vous ne trouviez plus quelques similitudes avec mes chapitres précédents. Quoi qu'il en soit c'est une écrivaine en or et je suis honorée qu'elle continue ce que j'ai commencé.
dancing_deaky , je te suis éternellement reconnaissante.
Bonne lecture <3
Titre tirée de "Who wants to live forever"

-Brian, peux tu emmener Roger dehors? Demanda Freddie, sur un ton qu'il s'efforçait de maintenir serin, bien qu'il paraisse froid et sévère.

Brian approuva d'un hochement de tête. Bien que Roger ne hurlait et ne se débattait plus, il ne lâcha pas pour autant l'emprise qu'il avait sur ses épaules quand il le conduit en dehors de l'abri.
Sans ça, Roger serait tombé à la renverse.
Auparavant enragé, il lui apparaissait aussi faible et fragile qu'un oiseau aux ailes brisés.
La nuit était tombée quand le ciel les accueillit.
Ils marchèrent jusqu'à la plage, cherchant à s'isoler le plus possible, loin de l'abri. Loin des autres, de leur regard.
Ils entreprirent de s'asseoir sur un rocher qui longeait l'océan à perte de vue.
Brian y perdit ses yeux pendant quelques instants, puis reporta vivement son attention vers Roger, le visage avachit entre ses mains.

-Roger, est ce que ça va?

La question resta en suspens.
Roger était trop ailleurs, trop effondré.
Brian n'aurait pas su dire s'il ressentait de l'empathie à ce moment là, tant la vision d'horreur du batteur enragé l'avait terrifié, jusqu'à l'en dégoûter de sa personne, mais il était sûre d'une chose, il éprouvait une forte pitié.

-Je suis désolée, désolée, d'être... Comme ça, commença Roger.

Brian resta impassible.

-Je me suis comporté comme un réel... Enfoiré ces derniers jours envers, balbutia-t-il, à vrai dire, les excuses n'avait jamais été le fort de Roger Taylor, mais il rassemblait tout son courage pour dévoiler ouvertement ses ressentiments à Brian, au regard impassible, porté vers l'océan.
Envers toi et les autres. Et..., des larmes commencèrent à faire briller ses pupilles, je comprendrai si tu ne voulait jamais me pardonner, pour tout ça, mais..., je voudrais seulement que tu saches que..., sa voix se mit en trembler, je ne t'ai pas repousser par faute de réciproque ! Celle ci se brisa sur les derniers mots, et depuis la première fois depuis des jours, leur regards se rencontrèrent.
Les yeux impassibles de Brian entrèrent en contact avec ceux de Roger, rouges et gonflés par larmes qui semblaient prêtent à jaillir.

Le guitariste sentit sa couverture d'impassibilité se briser lorsque deux larmes roulèrent le long des joues du blond.
Sans réfléchir, il posa ses mains sur ses joues et déposa ses lèvres sur chacune d'elles afin de faire disparaître ces malheureuses perles d'eau salée.
Roger frémit et sentit ses joues se réchauffer soudainement. Le blond commença à rapprocher son visage du sien afin d'avoir un accès au lèvres qu'il désirait tant.

-Non...,Murmura Brian en se retirant de Roger comme apeuré. On est en train de faire quelque chose de mal, très mal. Tu mérites tellement mieux que moi Rog.

-Et si je ne veux pas de "mieux" Brian?

Le guitariste sentit son cœur battre contre sa poitrine, comme si il tentait de s'enfuir de sa cage thoracique.
Il ne pouvait pas, c'était impossible, irréel, inimaginable. Roger ne pouvait que délirer. Oui, c'était sûrement ça. L'île l'avait rendu complètement fou.
La main que le blond venait de poser sur sa joue le fit revenir à la réalité.

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-Et si je voulais de quelqu'un que j'ai toujours inconsciemment désiré ? Admiré ? Aimé !

Roger sourit, il avait enfin trouvé des mots pour exprimer ses sentiments.

-Et si la seule personne que je voulais était toi Brian ?! Et par pitié, ne cherche pas à me contredire en prétendant que l'île me rend complètement fou. Je suis encore assez lucide pour avoir conscience de mes propos, protesta le blond en voyant son ami ouvrir sa bouche pour le contredire., Alors s'il te plaît pardonne moi et crois moi. Je pense que l'on est déjà assez bien dans la merde pour que je puisse plaisanter.

Brian ne put s'empêcher de vouloir protester, tenter de démentir. Mais c'était Roger qui avait raison, ce n'était ni le moment, ni l'endroit de faire ce genre de blagues. Le blond le regarda avec des yeux tristes et désolés, et Brian céda.
Il planta ses lèvres contre les siennes, le faisant basculer, le guitariste exploita cela à son avantage, grimpant au-dessus de lui. Le baiser était devenu très échauffé en si peu de temps, leurs langues se chevauchant pour dominer l'autre.

Le guitariste ne put s'empêcher de penser à la chance qu'avait le ciel de voir la naissance d'une relation qui allait être, oh, si belle. Une relation désespérée, entre deux hommes qui ne cherchaient que la présence de quelqu'un à chérir dans ces moments difficiles.

Le blond tenta de s'attaquer au tee-shirt de Brian mais celui-ci le repoussa gentiment.

-Si on était dans un lit douillet, sans personne autour et avec des protections sous la main, je t'aurais bien montré à quel point je te désire. Mais je ne pense pas qu'ici soit une excellente idée Rog...

Roger gémit de frustration et se rassit à nouveau aux côtés du brun qui fixait l'océan d'un air absent, observant les vagues fouetter inlassablement les galets sur le bord de la plage.

-Dit, si un jour on rentrait, quelle serait la première chose que tu ferais ?,Demanda Brian en passant son bras autour des épaules du blond pour le rapprocher de lui.

-Je pense que...J'embrasserai ma voiture !,Répondit-il d'un ton qui semblait on-ne-peut-plus sérieux. C'est la chose qui me manque le plus. Ensuite, je pense qu'avec toi, Freddie et John on créera le meilleur album de tout les temps, avec des chansons que l'on chantera encore dans des décennies ! Ce sera merveilleux...,Souffla Roger, rêveur. Et...Et toi ?

-À vrai dire Roger, j'ai bien du mal à m'imaginer qu'on puisse un jour rentrer à la maison. Notre bonne vieille Angleterre me manque tellement. Le thé, les lieux...Même ces foutus journalistes qui se mêlent de ce qui ne les regarde pas me manquent. Ma guitare me manque, ma famille me manque. Toute mon ancienne vie me manque. Je regrette de ne pas t'avoir parlé de mes sentiments plus tôt....Qui sait, peut-être que les choses se seraient passées autrement ? Moins de drames, moins de disputes, moins de tristesse inutile qui nous mène à ce que l'on est en train de vivre en ce moment. D'ailleurs Rog, nous deux qu'est ce qu'on est ?,Soupira Brian, sa voix se brisant plus il avançait dans sa tirade.

Le blond sourit tristement. Lui aussi savait que quoi qu'il arrive, leurs chances de rentrer chez-eux étaient inférieur à un pour-cent. Il faudrait un véritable miracle pour qu'un hélicoptère les repère au milieu de cet océan si vaste. Mais malgré tout, il gardait espoir.
La question de Brian cependant le fit hésiter. Pouvait-il l'appeler son petit-ami et ainsi rentrer dans cette relation qu'il redoutait tant ou simplement continuer à le voir comme son ami mais avec des bénéfices ?

-Honnêtement Brian, je suis un peu perdu en ce moment. On a atterrit au milieu de nul part, éloigné de la population et de tout moyen de communication. Je pense que nous sommes deux êtres-humains à la recherche de leur âme sœur. On a tout les deux besoin de quelqu'un avec qui partager ses doutes, ses angoisses et ses peurs. J'ai besoin de toi et tu as besoin de moi, nous sommes complémentaires et nous le savons. Alors même si j'ai peur de l'engagement émotionnel et de l'issu de tout ceci. Accepterais-tu de devenir mon petit-ami Brian ?

Le guitariste mordit sa lèvre inférieur avant de hocher vivement la tête, arrachant un sourire à son, maintenant, tendre et cher petit-ami.
Les deux hommes se regardèrent et laissèrent à nouveau leurs pulsions prendre le dessus. Leurs lèvres s'entrelacèrent dans un baiser passionné et rempli de ce nouveau sentiment qu'ils partageaient à présent mutuellement. L'amour.

-On ferait mieux de rentrer,Souffla Brian lorsqu'ils se séparèrent.

Roger acquiesça et les deux musiciens repartirent vers l'abri, leurs doigts entrelacés comme les sentiments qu'ils ressentaient.
Les vagues et le ciel conservant leur secret dans l'ombre de la nuit.

Bonjour !
Comme expliqué plus haut, je reprends l'histoire. Je ne remercierai jamais assez Clem qui m'a légué son héritage. Ainsi qu'un million d'euro par virement.
Bref, cessons de plaisanter !
En espérant que ce chapitre vous a plu !

Too Much Love Will Kill You (A Queen Fanfic)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant