Chapitre 7

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Petite note de l'auteur : Je préviendrais lorsque les moments difficiles arriveront. Après avoir discuté avec certains et certaines d'entre vous, il y en a qui traverse des moments difficiles comme ceux de la fiction et pour qui ce sera dur de lire des passages crus. Voilà, bonne lecture! 🙏🏻❤️

Je sortis enfin de l'hôpital puis me dirigea vers mon van privé. Il me reconduit jusqu'à chez moi.

Je venais de rentrer dans la maison, mes parents étaient dans la cuisine avec un verre de vin blanc. Je les embrassa puis mon petit frère arriva me saluer.

- Vous avez gagnés votre match Éthan? Demandais-je.
- Oui, trois à un.

Un score qui me rappelle la défaite...

- C'est bien, felicitations petit frère!
- Tu n'es pas venu... C'est nul.
- Je ne pouvais pas champion.
- Je sais, tu étais à l'entraînement.

Mes parents me regardaient longuement.

- Non, j'avais entraînement ce matin mais je suis allé à l'hôpital.
- Oh... Pourquoi? Demanda Éthan.
- Il y a une personne à qui je tiens qui est hospitalisée. Dis-je.
- C'est grave? Demanda-t-il.
- Ça peut l'être oui. Elle a un cancer, une leucémie. Mais elle a été pris à temps. Elle va recevoir une greffe demain matin.
- La pauvre! Je la connais?
- Non... Ce sont ses parents qui ont fait un appel de détresse au PSG... Elle ne voulait pas se faire guérir alors j'ai réussi à la convaincre de se faire soigner. On a fait un pacte. Elle a fait sa première chimiothérapie en début d'après-midi et elle n'allait pas bien donc je suis allé la voir.

Au fur et à mesure que je parlais, j'avais ce pincement au cœur qui revenait quand je repensais à elle entrain de pleurer.

- Je vais me doucher. Dis-je en m'éclipsant rapidement.

Je ne pensais pas que je prendrais son cas aussi à cœur. Ce n'était pas censé se passer comme ça. Je m'assis sur mon lit en pensant à elle. Je revois sa réaction après sa chimio, elle était brisée, littéralement. Je revois aussi les bons moments lorsqu'on jouait au Uno, me faisant sourire puis lorsque j'ai dû partir. Elle était tellement mal... Ma gorge se serra lorsque je revois ses yeux larmoyants et me rappelant de ses sanglots lorsqu'elle était dans mes bras. Je sentis d'ailleurs une larme couler de mon œil gauche que j'essuya immédiatement.
On toqua à ma porte et je me releva précipitamment, faisant comme si tout allait bien. C'est ma mère. Je lui souris.

- Tu as besoin de quelque chose maman? Demandais-je.
- Je venais voir comment tu allais. Dit-elle en fermant la porte derrière elle.
- Ça va très bien pourquoi? Dis-je.
-Kylian... Pas à moi. Je sais que tu as des choses à me confier. Dit-elle.

Je soupira, je ne peux rien cacher à ma mère. Elle me connaît par cœur.

- C'est par rapport à cette jeune fille n'est-ce pas? Demanda ma mère, bienveillante.
- Oui...
- Comment s'appelle-t-elle?
- Madison.
- C'est un beau prénom pour une jeune fille qui doit être aussi très jolie.

Ma mère a toujours les mots qu'il faut.

- Oui. Elle est tellement simple et gentille. Lorsqu'on nous a expliqué le problème au club, je ne comprenais pas pourquoi elle refusait de vivre alors qu'elle a seulement dix neuf enfin presque vingt ans... Dès le départ, alors que je ne l'avais pas encore rencontrée, elle m'intriguait. Bien sûr, j'apprends encore à la connaître et j'ai découvert une personne sans prises de tête et assez philosophique. Elle est sensible et même si elle est forte, elle est fragile aussi. Elle est marrante et mauvaise perdante. Elle fait de l'équitation ainsi que du foot. Elle aime les choses simples et elle adore ses proches. Je dirais que malgré ce qu'elle montre, elle manque de confiance en elle.
- Tu as une photo d'elle?
- Oui, attends.

MaladieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant