La question de Nino et du miraculous du Paon étant réglée, Marinette et Adrien peuvent enfin profiter d'un moment de répit.
Enfin, sous réserve que le Papillon ne vienne pas encore jouer les trouble-fêtes, bien sûr.
Mais pour l'heure, un calme relatif règne sur Paris et les deux héros favoris de la capitale ne manquent pas de saisir cette occasion inespérée de souffler un peu.
Abandonnés par Plagg et Tikki, qui préfèrent s'éclipser discrètement vers l'ancienne chambre de la jeune femme, Adrien et Marinette restent seuls dans le salon. Ils bavardent tranquillement, installés sur leur canapé, laissant les minutes s'égrener paisiblement au fil de leur conversation.
Ils parlent de tout, de rien, de jeux vidéos, de films, de l'étrange cohabitation de leurs parents ou encore des futures sorties en amoureux qu'ils pourront se permettre une fois que leurs activités leurs en laisseront le loisir. Mais comme bien souvent lorsqu'ils se retrouvent en tête à tête, les deux jeunes gens s'avèrent bien vite incapables de rester très longtemps se mettre à manifester leur affection réciproque de façon tactile.
Au début, ce n'est rien, ou presque.
Adrien qui replace délicatement une mèche de cheveux derrière l'oreille de Marinette. Marinette qui donne une petite pichenette sur le bout du nez d'Adrien. Une bise – presque – innocemment plaquée sur une joue, une main qui se pose brièvement sur un genou avant de repartir comme si de rien n'était, une bourrade complice au détour d'un jeu de mot un peu trop approximatif.
Mais « rien, ou presque » n'est clairement pas quelque chose dont peut se satisfaire longtemps leur relation.
Pas quand les doigts de Marinette viennent épouser la mâchoire parfaitement ciselée d'Adrien pour le prier silencieusement d'incliner la tête vers elle, pas quand les lèvres du jeune homme s'empressent de déposer une ligne de baisers brûlants au creux du cou de sa compagne.
Un délicieux frisson parcourt la colonne vertébrale de Marinette lorsque les dents d'Adrien viennent délicatement taquiner la base de sa nuque. Elle se raccroche instinctivement à sa chemise, refusant de le laisser s'écarter d'elle.
Mais bien loin de manifester la moindre envie de partir, Adrien glisse au contraire son bras autour de sa taille pour mieux l'attirer vers elle. Chaque centimètre qui les sépare n'est désormais plus qu'un centimètre de trop.
Tels deux aimants, leurs corps s'attirent.
Instinctivement.
Inexorablement.
Leurs bustes s'inclinent inconsciemment l'un vers l'autre, et l'espace qui subsiste entre leurs hanches se réduit au point qu'il devient vite évident que la seule façon pour qu'ils puissent se rapprocher encore serait que Marinette grimpe sur les genoux de son partenaire.
(Ce que la jeune femme finit par faire, d'ailleurs.)
Et rapidement, la charmante conversation de Marinette et d'Adrien devient plus qu'accessoire.
Oubliés, les mots, les phrases, les divers sujets de discutions. Leurs langues trouvent des occupations autrement plus intéressantes, bien plus en accord avec ces hormones qui les font bouillonner de l'intérieur.
Les paroles d'Adrien se transforment en murmures langoureux et les mains de Marinette se glissent sous le tissu de sa chemise pour venir tracer paresseusement le contour de ses muscles. Leurs lèvres se cherchent, se trouvent, s'emprisonnent tant et tant que seul le doux bruit de soupirs essoufflés vient bientôt troubler le silence qui s'est installé dans la pièce.
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A cœur ouvert - Miraculous Ladybug Fanfiction
FanfictionSi Marinette devait décrire sa vie, elle la qualifierait de « relativement normale ». A quelques détails près, bien sûr, comme sa double identité et son rôle de super-héroïne. Mais en dehors de ça, rien de bien extraordinaire. Ladybug combat le cri...