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« Maintenant tu restes ici et tu ne bouges plus »

« Mais pourquoi ?! Je m'ennuies moi ! »

« Occupe toi mais reste ici »

« Non. Je veux venir avec vous »

« Hors de question »

« Alleeeer s'il te plaît »

« Non et arrête tu me fais perdre mon temps »

« Amène moi alors »

« Non. »

Il tourne les talons prêt à partir puis s'immobilise et me regarde de nouveau.

« Comment t'as réussi à sortir tout à l'heure ? »

« J'ai... c'est mon secret »

J'aborde un petit sourire puis retourne dans ma chambre le laissant cogiter.

« On verra ça quand on rentrera.... »

Après avoir grommelé cet avertissement il part en hâte. Je me retrouve donc seule, encore.

« J'en ai marre ! Je veux rentrer chez moi ! »

Je balance un cousin de l'autre côté de la chambre. Celui-ci atterrit sur mon bureau. Je devais m'occuper m'avait-il dis. Mais comment ?!

Je sors de ma chambre et me dirige vers les chambre puis m'arrêtes. J'allais visiter le reste de la maison en commençant par les chambres.

Je ne connaissais le prénom de personne à part de Gabin. Sur les plaques en ors accrochaient aux portes, étaient inscrit les noms suivants : Émeline, Aurélien, Natacha, Tiago et Gabin

Il fallait que je trouve la chambre du vieux.... on allait essayé Tiago, même si ce prénom ne me paraissait pas particulièrement vieux, voir pas du tout. Ça se trouve le « vieux » n'était pas vieux....

Je me dirige vers la porte et pousse la poignet. La porte était ouverte. Je rentre à l'intérieur la laissant entrouverte et allume la pièce.

C'était une petite chambre bien ordonnée. Des vêtements étaient posés sur une chaise. La chambre ressemblait à la mienne mais l'espace était peut-être un peu plus grand.

Je m'avance doucement et regarde les papiers posés sur le bureau. J'en feuillette quelques un mais rien d'intéressant. Je me tourne et regarde le mur. Des photos étaient accrochées ainsi que des documents qui avaient déjà l'air plus intéressant.

Je m'agenouille sur le lit pour pouvoir mieux lire.

« Ellana Parker >> bombe X317 >> habitat ? »

Je déglutie. Une photo assez floue était accrochée à côté. On pouvait me reconnaître mais difficilement. Je la prend et la met dans ma poche.

Je regarde autres photos. Des garçons et des filles qui avaient obtenue leur diplôme des années.... 1945.... une page de journaux qui racontait la crise économique de 1876.... toutes ses dates me donnaient des maux de tête.

Tout à droite, il y avait une photo jaunis par le temps. Elle faisait la taille d'une feuille A4 et représente une bâtisse. Des gens étaient entrain d'exécuter des travaux forcés. Ils étaient 5. Que 5.

Je pose mon doigt dessus en me redressant encore un peu. Les fenêtres étaient barricadées avec du béton, des barbelés empêchaient quiconque de s'échapper. La bâtisse étaient assez haute.

Parmi les forçats, il y avait deux filles et trois garçons. Les deux filles étaient magnifiques malgré leur maigreur. Les garçons, quant-à-eux avez une belle musculature qui ressortait bien grâce au bronzage de leur corps qui était dû aux jours passés dehors à travailler.

Cette photo me semblait familière. J'avais sûrement dû la voir dans un livre ou un manuel d'histoire peut-être. Peu importe.

Avec tout ça je n'avais pas entendu la porte de la chambre s'ouvrir. Une main m'agrippe le bras et me tire fortement pour que sorte du lit.

« Dégage de là en vitesse ! »

L'autorité se ressentait dans sa voix, elle me fit même peur, une peur que je n'avais jamais ressentie auparavant. Je me lève vite et me laisse vivement entraîner.

Le garçon qui m'avait entraîné abaissa sa capuche révélant encore une fois Gabin. Il me lâche brutalement me fessant tomber par terre par la suite.

Ma tête heurte le mur et je reste là, assise dans le coin en me tenant la tête puis ronchonne :

« T'es pas bien de faire ça ! »

« Ta gueule. Juste tais-toi. »

Je ne parle plus. De quel droit me parlait-il sur ce ton. Je ne rouspète pas et me tais, me collant le plus contre le mur.

« De quel droit tu vas dans la chambre des autres ?! »

« De... »

« Ta gueule ! C'est moi qui parle ! De quel droit tu t'assois sur un lit qui n'est pas à toi ?! Et en plus quand personne n'est là ! Qu'est ce que tu foutais dans cette chambre qui n'est pas là tienne bordel ?! »

« Je voulais pas.... »

« TA GUEULE PUTAIN ! »

Je baisse les yeux jusqu'à ce que je sente qu'il m'attrape le poignet.

« Lève toi »

Je m'exécute. Il m'entraîne vers ma chambre et m'y pousse.

« Tu restes ici jusqu'à nouvel ordre. Ce soir tu ne manges pas. Voir même demain. »

« C'est une blague quand même ? »

« J'ai l'air de rigoler ? »

« Non... mais vous ne pourrez pas m'en empêcher, ça serait un crime. »

Il sort un trousseau de clef de sa poche de pantalon.

« Écoute Clémence, tu peux jouer au jeu du plus fort ici mais tu ne gagneras pas. Tu n'es ici que depuis... quelques heures ? Alors reste à ta place et ne fais pas chier ! Je pourrais te laisser crever ici si l'envi me prenait ! Et l'envi y est mais d'un point de vu pratique je ne le ferrais pas ! »

Il claque la porte. J'entends le bruit de la clef qui tourne ainsi que du verrou qui se ferme. Il m'avait bel et bien enfermé.

Je vais lentement vers la porte et tire sur ma poignet. Rien ne se passe. Je tire une deuxième fois. Toujours rien.

Il m'ouvrira de toute façon. Il l'avait dit lui même qu'il ne me laisserait pas crever ici.

Je m'allonge sur mon lit mais en réalité je n'étais pas rassurée du tout. Être enfermée dans sa propre chambre dans un lieu encore inconnue et insolite pour vous est assez flippant.
Je laisse passer le temps.

J'avais toujours mon téléphone pour savoir quelle heure et quel jour nous étions mais nous pouvions quand même devenir parano.

1....2....3Where stories live. Discover now