Simplement amis...

CHAPITRE 1 : son regard.

C'est la rentrée au lycée aujourd'hui, première fois que je suis la nouvelle dans une école et autant dire que je suis pas le genre qui ose aller vers les gens, je me demande comment cette année va se passer. Ça fait déjà 2 semaines que je suis là, j'ai eu le temps de sympathiser avec mon voisin, plutôt pas mal d'ailleurs.

Ma mère, en tant que mère SUR-protectrice décide de m'emmener. Juste avant de descendre de la voiture, elle me rassure en disant que "Tout va bien se passer, s'est nouveau mais tu va t'y faire rapidement et avoir pleins d'amis. En plus nous venons d'une autre région donc les gens seront intrigués par ton accent. Bonne journée ma chérie." Même si ce sont des belle paroles, une fois que je suis stressée on peut rien y faire tant que le moment n'est pas passé, mais comme l'a dit Enzo, mon voisin, "Tranquille, on est accueillant !"
Nous y voilà, c'est le moment, je franchis le petit portail vert, je suis simplement la foule. J'aperçois les trois grandes vitres du hall d'entrée du lycée. Sur la première vitre de gauche y est inscrit "Secondes", sur celle du milieu y est écris "Premières" et sur celle de droite y est écris "Terminales". Nos listes de classes y sont affichées, à chacun sa vitre. Les secondes  sont rentrés deux jours avant, donc aujourd'hui il n'y a que les premières et les terminales. Je cherche les listes de terminales S, je vois mon prénom et la feuille indique la salle 0076. Je ne pouvais pas aller aux portes ouvertes donc je ne connais pas le bâtiment. Un surveillant m'y emmène. Je remarque que tous le monde à l'air de se connaître donc je m'assoit au fond de la classe, là où il y à de la place à vrai dire. Je parcours la classe du regard pour me faire aux nouveaux visages que je ne connaît pas et avec qui je vais passer un peu moins de 6 mois. Mon regard s'arrête sur un garçon qui est en train de me fixer du regard. Un peu gênée je ne le regarde pas plus. Il doit simplement se demander qui je suis. Je le vois du coin de l'œil il ne détache pas son regard de moi.

La sonnerie retentit, très différente de mon ancien lycée. Notre professeur principale arrive et commence a faire l'appel. Je commence donc un peu à mettre des prénoms sur le visages des gens de la classe. Personne n'a l'air de me remarquer hormis Evan Roy, le mec qui me fixe depuis déjà dix minutes. C'est seulement quand vient mon tour d'être appelé "Catalina Simons" que les autres se retourne et commence a parler.
Le premier cours et toujours un peu ennuyant surtout quand on a personne à qui raconter ses vacances d'été, c'est seulement la paperasse de rentrée, le règlement intérieur blablabla...

***

Comme l'indique mon emplois du temps de l'année, le mercredi j'ai deux heures d'histoire de 10h30 à 12h25 et ensuite j'ai finis ma journée, ça me change de l'année dernière ou je terminais à 18h. Notre professeur d'histoire fait parti des gentils qui nous laisse un petit intercours entre les deux heures, enfin c'est surtout pour que lui puisse aller se fumer une petite cigarette avant de reprendre de plus belle. Lors de cet intercours la majorité des élèves partent dans le hall et seulement deux filles restent. Elle n'arrête pas de rigolaient pour pas grand chose mais bon chacun ces délires. Je suis l'une des premières à sortir de la classe. Je m'appuis sur le mur juste en face de l'entrée de la salle et regarde les autres sortir. Lorsque c'est au tour de Evan de sortir il me jette un coup d'œil avec un petit sourire discret que personne à part moi ne remarque. Enfin une grande fille blonde cheveux court vient me rejoindre accompagnée d'un mec. Ils viennent me faire la discussion et pose plein de questions auxquelles je réponds simplement. J'apprends qu'ils s'appellent Chloé et Greg, ils se connaissent depuis la seconde et ont tout un groupe de potes.
Juste avant de rentré en classe j'aperçois Lucie et Dylan se disputer, le couple de la classe apparemment. Une fois rentré en classe, Lucie décide de prendre ses affaires et de s'installer à côtés de moi. Nous avons fais connaissance durant le cours. Elle m'a dit qu'elle voulais faire vétérinaire plus tard et qu'elle adorais les animaux. Elle a du courage avec toutes les années d'études qui l'attend.
Pour la pause de 10h, je suis Chloé qui m'a directement pris sous son ailes apparemment. Nous rejoignons son groupe de potes assis sur les escaliers. Ils me pose tout un tas de question, le fait que je viennent d'une autre région à plusieurs heure d'ici les intrigues beaucoup apparemment, c'est comme si je venais d'un autre pays voir même un autre monde.

***

La journée se passe plutôt bien, j'ai a peu près assimiler tout les nouveaux visages de ma classe. Je n'ai pas vraiment discuter avec tout le monde encore mais bon c'est pas en une journée de cours que je vais me faire amis avec tous. A la sortie du lycée je tombe sur Enzo qui s'apprête a partir sur sa moto. Je m'approche de lui simplement pour le saluer.
- Hey, comment va mon voisin? Lui demandais-je.
- Salut, super et ma voisine préférée elle c'est fait des amis déjà a ce que j'ai vu?!
- Oui, j'avoue que vous êtes quand même accueillant. dis-je en rigolant, Bon j'y vais parce que on dirais pas a moto mais il a un peu de marche jusqu'à la maison.
- Je te ramène si tu veux j'ai un casque dans mon casier. dis-il en me tendant les clé sans me laisser le choix de refuser.
En ouvrant son casier je prend le casque et un papier tombe en même temps. Je le récupère et vois inscris "Pour Enzo Charles ... (♥)". C'est la rentré et monsieur a déjà une admiratrice secrète. Je meurs d'envie de l'ouvrir mais je me dis que c'est pas bien et que je lui demander directement.
- Tiens tu as déjà une petite admiratrice apparemment. lui dis-je en lui donnant la lettre.
Il commence à la lire et par curiosité je lui demande je lui demande se qu'elle raconte mais il n'a pas l'air si content en la lisant. Peut-être que c'est une blague d'un pote qu'il a mal pris ou peut-être que ce n'est pas une lettre sentimentale.
- Ce n'est rien d'important juste des conneries de gamins. On y va? dis-il en changeant d'expression et en redevenant liant.
Je n'insiste pas plus et nous rentrons à la maison.