Chapitre 1 - Le déménagement

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D'aussi longtemps que je me souvienne, j'ai toujours aimé raconter des histoires.
Aujourd'hui l'histoire que je vais vous raconter est la mienne, Elizabeth Shirley Stirling.

Tout le monde a ses idées sur les folklores de la région, cependant une simple histoire n'en est plus une à partir du moment où les faits s'avèrent être réels. Et quelle est donc la réalité au moment où l'ont s'enfonce dans l'abîme du cauchemard ?
"Elizabeth ! Elizabeth ! Arrêtes de rêvasser et viens vite nous aider !"

Ces mots me sortirent de ma bulle, je pris alors ma poupée et me hâta à la tâche.
Un petit sac à dos, une trousse de crayons de couleur et du papier d'une main ; Lizzie ma poupée de l'autre.

Une grande cour s'offrit a moi, parsemée de pierres de toute taille et de grands bâtiments.
" C'est donc ici notre prochaine maison ?"
Maman et le croque mitaine se mirent à parler à une dame qui me fût présentée aussitôt comme la propriétaire des lieux.
Une dame d'un certain âge, les cheveux roux et des lunettes. Cette dame semblait aimer les chats. "Des chats ?" une personne qui aime les animaux ne peut pas être mauvaise. Je me présentis donc comme Elizabeth une futur dessinatrice de génie.

La vieille dame rit alors de bon coeur.
"Comme elle est mignonne, tu aimes les chats ?"
"Oui je les adore!"
"Dans cette cours il y a beaucoup de chats, n'oublis pas d'ouvrir l'oeil. Si tu en vois un, nous pourrons aller les nourir ensemble. Vous n'y voyez pas d'inconvénients madame Stirling?"
"Biensûr que non"

"Bien nous allons donc de ce pas vous présenter votre futur demeure"

Je ne compris pas bien l'histoire racontée par la dame au sujet de cet endroit et j'étais bien plus occupée à y chercher du regards un quelquonque chat.
Elle passa la clef dans une serrure et se présenta à nous de loooong escaliers, c'est alors que je m'exclaffa :
"Nous allons monter tout ça sans ascenseur?!"
"Et oui sans ascenseur, reprit la vieille dame, c'est un très vieux bâtiment"
Arrivés en haut, deux portes. L'une d'elle allait devenir ma nouvelle maison.

"Votre nouveau chez-vous". La clef tournée, nous commencions notre visite par un long couloir. Tout semblait être grand ici.
"Tu peux aller dessiner un jolie dessin Elizabeth"
Je traversa le couloir et monta encore quelques marches.

A nouveau une grande pièce s'installa devant moi, les murs très haut étaient tapissés d'un papier peint asser vieillot à mon goût, j'espèrais en les regardant que les murs de ma futur chambre ne le seraient pas pour autant.
Le sol quand à lui était habillé d'une moquette très confortable.
Je m'imaginais déjà l'emplacement de chaque meubles et me représentais ainsi à quoi aller enfin ressembler la pièce au final. Mais le travail de décorateur n'était pas pour moi ; j'allais laisser ça aux grandes personnes, chacun à sa tâche et la mienne était de dessiner un beau dessin.

Voyons voir, qu'est-ce qui pourrait bien être représenté par mes petites mains... L'inspiration ne se fit pas attendre et soudain je me mis à dessiner frénétiquement.
Parsemée de plusieurs couleur clair je me mis à dessiner un chemin de briques jaune, un homme de fer, un lion, une petite fille et un magicien. Il s'agissait d'une représentation du magicien d'Oz. Je pris le soin tout de même de rajouter un chat, symbole original de cette journée qui allait être le commencement d'une nouvelle vie qui me marquerait à jamais.
On dit que les chats noirs portent malheur, encore un folklore, et pourtant, je choisi le crayon de couleur noir pour dessiner ce chat.

On était en pleine journée, le soleil tappait fort mais je me sentis comme oppressée par quelque chose, serait-ce le stresse d'être dans ce nouvel environnement ? Je me sentais comme attirée par la découverte d'une nouvelle pièce. Maman et le croque mitaine sortirent pour commencé à ramener quelques meubles.

Je descendis à pas feutrés les quelques marches et entris dans la première pièce sur ma gauche; un espace de taille moyenne avec une vue plongeante sur la cour.
Je ne m'approchis guère de cette fenêtre car la peur du vide me tiraillée l'estomac. Deux pas en arrière, j'observis la pièce à nouveau ... Quelques toiles d'araignées et une petite porte reteinrent mon attention, avec toujours ce sentiment d'oppressement.
Je sortis de la pièce et pris la seconde toujours sur ma gauche.
Ce qui semblai être une chambre paraissait plus grande que la pièce précédente. Un plafond asser haut, un papier peint déchiré et un mur oblique rétrécissait tout de même la hauteur de la pièce. La chambre n'était pas d'un rectangle parfait et une poutre dans le fond gâché à son tour l'espace présent. J'imaginais ici, une chambre d'enfant ou un endroit religieux dédié à la prière. La fenêtre, toujours en vue plongeante sur la cour était cette fois entourée de barreaux, tel une prison, je me sentais alors suivis de cette impression d'étouffement.

Cependant, étant au dernier étage il semble que cette pièce serait ma chambre.
Au sol des coupures de vieux journaux parsemaient les lattes de bois. J'en pris une dans mes mains mais l'article était si long et la curiosité m'empêchait de me concerntrer sur ma lecture.
Un souffle d'air froid vint carresser mes cheveux.
"Elizabeth! tu as trouvé ta chambre ?"
"Nous avons fais installer des barreaux dans cette chambre, il serait fâcheux qu'avec cette vue vertiginante un accident se produise..."
En effet étant au dernier étage, cette vue donnerait le vertige à quiquonque s'approche du vide.
"Oui je vais prendre cette chambre, elle est plus spacieuse !"
"Parfait, dis moi, n'aimerais tu pas passer du temps avec tes amis le temps du déménagement?"
Oui, la maison de ma meilleur amie était comme la mienne au vue du nombre de fois où je dormais chez elle. Après tout un déménagement est fastidieux et c'est ce que voulais maman alors j'acquiessa à cette proposition.


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