Je souris à mon amie :
- C'est déjà oublié depuis longtemps.Mélissa souris à son tour. Au fond j'étais content qu'elle s'excuse je n'aime pas m'énerver avec elle. Mais notre moment de soulagement ne dura pas plus longtemps. Au même moment une voix cria :
- Des nouveaux venus !Aussitôt, un petit attroupement se forma autour de nous. Je me plaça devant Mélissa inconsciemment. Les gens avaient mis du temps à nous remarquer.
- Eh les gars ! cria Steeve de l'autre bout du magasin avant de réapparaître, on fait comment si le commerçant refuse nos dollars modernes ? Il pourrait les prendre pour des faux.
Tous ce retournèrent vers Steeve qui ne comprenait pas très bien ce qui se passait.
- Eu bonjour, dit-il dû voix frêle lâchant tout les produits qu'il tenait, moi c'est Steeve.
Notre ami souris bêtement et se gratta l'arrière de la tête. Il nous désespérait, Steeve dans toute sa splendeur.
- Pour la discrétion, c'est réussi ! grommela Mélissa.
Tout à coup, la foule se fendit en deux, laissant passer une fille. Elle semblait avoir notre âge, mais sa robe, son chapeau cloche et ses gants assortis lui donnait un air antique. Elle demanda gentiment aux personnes de se disperser et, à notre grand étonnement, ils obéirent.
Puis la fille s'adressa à nous :
- Bonjour, je m'appelle Amélia. Pardonnez à ces gens leur enthousiasme, votre arrivée est en quelque sorte un événement !- Ah bon, s'étonna Steeve.
- Je vous en prie, entrez sans inquiétude faire vos emplettes. Vous pouvez prendre tout ce qui vous plaît gratuitement, expliqua Amélia.
- Gra, gratuitement ! bégaya Steeve.
- Steeve soufflai-je pour lui faire comprendre que son comportement n'étais pas adapté.
- Oui gratuitement, souris Amélia, la monnaie n'a plus cours ici. N'ayez crainte, vous ne souffrirez plus de la faim ni du froid. Vous ne serez plus de pauvre vagabonds.
- Excusez moi mais il y a un malentendu, qu'est-ce qui vous fais croire que nous sommes de pauvres vagabonds ? m'étonnai-je.
- Vos vêtements, bien sûr ! me répondis Amélia. Votre pantalon est tout troué et votre amie porte un chemisier trop court : on lui voit le nombril.
Je regardai mon pantalon surpris, c'est vrai qu'à cette époque les jeans troués volontairement n'existe pas. Quant à Mélissa elle referma sa veste, de nature à l'aise avec son physique, cette remarque semblait l'avoir gênée.
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DARK // short story
AdventureJe m'appelle Eric Jones, et je vis aux États-Unis, dans une petite ville nommée Harrison. Si elle porte ce nom-là, c'est parce qu'il y avait l'une des plus grosses usines de tout l'état appartenait au richissimes Edward Harrison. Mais en 1929, lors...