Je m'appelle Eric Jones, et je vis aux États-Unis, dans une petite ville nommée Harrison. Si elle porte ce nom-là, c'est parce qu'il y avait l'une des plus grosses usines de tout l'état appartenait au richissimes Edward Harrison.
Mais en 1929, lors...
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Je souris à mon amie : - C'est déjà oublié depuis longtemps.
Mélissa souris à son tour. Au fond j'étais content qu'elle s'excuse je n'aime pas m'énerver avec elle. Mais notre moment de soulagement ne dura pas plus longtemps. Au même moment une voix cria : - Des nouveaux venus !
Aussitôt, un petit attroupement se forma autour de nous. Je me plaça devant Mélissa inconsciemment. Les gens avaient mis du temps à nous remarquer.
- Eh les gars ! cria Steeve de l'autre bout du magasin avant de réapparaître, on fait comment si le commerçant refuse nos dollars modernes ? Il pourrait les prendre pour des faux.
Tous ce retournèrent vers Steeve qui ne comprenait pas très bien ce qui se passait.
- Eu bonjour, dit-il dû voix frêle lâchant tout les produits qu'il tenait, moi c'est Steeve.
Notre ami souris bêtement et se gratta l'arrière de la tête. Il nous désespérait, Steeve dans toute sa splendeur.
- Pour la discrétion, c'est réussi ! grommela Mélissa.
Tout à coup, la foule se fendit en deux, laissant passer une fille. Elle semblait avoir notre âge, mais sa robe, son chapeau cloche et ses gants assortis lui donnait un air antique. Elle demanda gentiment aux personnes de se disperser et, à notre grand étonnement, ils obéirent.
Puis la fille s'adressa à nous : - Bonjour, je m'appelle Amélia. Pardonnez à ces gens leur enthousiasme, votre arrivée est en quelque sorte un événement !
- Ah bon, s'étonna Steeve.
- Je vous en prie, entrez sans inquiétude faire vos emplettes. Vous pouvez prendre tout ce qui vous plaît gratuitement, expliqua Amélia.
- Gra, gratuitement ! bégaya Steeve.
- Steeve soufflai-je pour lui faire comprendre que son comportement n'étais pas adapté.
- Oui gratuitement, souris Amélia, la monnaie n'a plus cours ici. N'ayez crainte, vous ne souffrirez plus de la faim ni du froid. Vous ne serez plus de pauvre vagabonds.
- Excusez moi mais il y a un malentendu, qu'est-ce qui vous fais croire que nous sommes de pauvres vagabonds ? m'étonnai-je.
- Vos vêtements, bien sûr ! me répondis Amélia. Votre pantalon est tout troué et votre amie porte un chemisier trop court : on lui voit le nombril.
Je regardai mon pantalon surpris, c'est vrai qu'à cette époque les jeans troués volontairement n'existe pas. Quant à Mélissa elle referma sa veste, de nature à l'aise avec son physique, cette remarque semblait l'avoir gênée.
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- Quant à votre compagnon, fronçant les sourcils devant le « baggy » si stylé de Steeve, il a dû prendre un vieux pantalon de son père, il lui est vraiment trop grand ! s'exclama Amélia.
J'explose de rire suivis par Mélissa devant l'expression de Steeve.
- Mais il est très bien ce pantalon où est le problème, de renfrogna-t-il.
Amusé, j'expliquai : - Nous ne sommes pas des vagabonds, Amélia.
Mélissa me tira le bras pour me stopper. Elle avait devinée où je voulais en venir. - Je ne suis pas sûr que ce soit une très bonne idée de dire d'où nous venons, chuchota-y-elle.
- Et pourquoi pas, elle semble inoffensive ?
- Comme tu voudras, souffla-t-elle roulant des yeux.
- Quelque chose ne va pas ? demanda Amélia.
- Oui, je me stoppa nette au vu du changement d'expression d'Amélia. Non non tout va bien, en faite ce que je veux dire c'est que nous sommes seulement vêtus à la mode du futur. Je m'appelle Eric et voici Mélissa et Steeve. Dans l'usine Harrison, nous avons découvert par mégarde un tunnel qui fait reculer dans le temps. C'est difficile à croire je sais, mais ...
- Le tunnel ne fais pas reculer dans le temps, me coupa Amélia. Il fait passer dans un univers parallèle : une autre dimension située hors du temps dont les seuls habitants sont les travailleurs de l'usine.
- Attendez, attendez ! s'exclama Steeve, vous voulez dire que nous ne sommes pas retourner dans le passé mais que nous sommes simplement entrés dans une autre dimension ?
- Tu es bête ou tu le fais exprès s'écria Mélissa.
La remarqua de Steeve n'énerva pas notre interlocutrice mais l'enthousiasma. - C'est exacte, nous l'appelons la dimension H. C'est mon père, Edward Harrison, qui l'a inventée pour sauver son personnel de la misère provoquée par la crise. Comme l'usine menaçait de faire faillite, en 1929, il a entreprit ce projet afin de sauver tous les ouvriers et leurs familles.
-Excusez-moi de vous coupez encore, balbutia Steeve, mais comment est-ce possible de créer un univers hors du temps ?
- Ici le temps ne passe pas, poursuivit Amélia comme s'il n'avait rien dit. Nous sommes bloquées au 18 juillet 1929. C'est toujours la même journée d'été qui se déroule encore et encore. Les arbres ont toujours des fruits, l'essence des voitures ne se consume pas, la fumée ne pollue pas, les vêtements ne s'usent pas et les gens ne vieillissent plus ... hélas.
- Pourquoi « hélas » ? demanda Mélissa.
- Je comprends bien que cela puisse surprendre, c'est peut être le rêve de tout le monde de ne pas vieillir mais j'ai 19 ans depuis 1929. Je ne connaîtrai jamais la vie d'adulte. Je ne devrais pas dire cela, Amélia marqua une pause, mais parfois je maudis mon père de m'avoir fait venir ici ! Je devrais lui être reconnaissante car il m'a évité la misère, mais à quel prix !
- C'est un truc de ma-la-de, dit Steeve.
Ce que venais de dire Steeve semblait avoir blesser Amélia. Cette fille rêve de vieillir mais Steeve s'enthousiasme sur sur le faite de ne pas vieillir. Cette fois Mélissa et moi crions à l'unisson : - Steeve, la ferme !
- Vous êtes dans la même situation que moi, à présent, dit Amélia avant de s'éloigner.
Mélissa, Steeve et moi, nous nous regardâmes choqués.
- Amélia attend, criai-je, c'est que ...
- Nous ne comptons pas rester ici, finis par dire Mélissa. Nous aimerions rentrer chez nous le plus tôt possible.
- Peut être pourrais-tu nous indiquer comment faire ? demandai-je.
- Eu les gars ... commença Steeve.
- Ça les enfants, il fallait y songer avant de rentrer par effraction dans mon usine ! retentit une voix sévère dans notre dos.
Mélissa et moi nous retournâmes. Un homme d'une cinquantaine d'années nous faisait face.
- Amélia, ne crois-tu pas que tu devrais me présenter tes nouveaux amis ? dit-il en nous examinant des pieds à la tête d'un air réprobateur.
- Euh, oui, bien sûr, dit Amelia d'une voix frêle. Voici Eric, Steeve et Mélissa. Ils viennent tout juste d'arriver dans notre monde.
Puis elle se tourna vers nous et dit: - Je vous présente Edward Harrison, mon père.