Simplement Nous

Cher Milo,

La première fois que je t'ai vu, nous étions encore gosse, j'emménageais dans la petite maison en face de la tienne. J'avais toujours trouvé ça drôle, le fait que ta maison faisait bien trois fois la mienne. Mais contre toute attente c'est toi qui venait tout le temps fourrer ton nez dans mon jardin, devant ma télé, ou encore sur mon lit un livre dans les mains. Je ne sais d'ailleurs pas depuis combien de temps tu adorais lire, mais d'aussi loin que je m'en souvienne, dès que tu avais un bouquin dans les mains tu ne le quittais plus. Je me souviens que le soir de mon emménagement nous avons mangé avec ta famille, pour mieux nous connaître, c'est à ce moment que je suis tombée amoureuse de toi. Malheureusement c'est époque s'est rapidement terminée et le collège est arrivé, nous nous sommes perdu de vue, tu es devenue le sportif tant convoité du collège et moi une fille banale. Et alors qu'au collège tu avais tant changé, un jour je t'ai vu, sur les marches devant l'école, un bouquin à la main, tant captivé par ton livre que le monde extérieur ne t'atteignait pas. C'est à ce moment que j'ai compris que tu étais resté le même au fond. Tu t'es rapidement trouvé une copine, une jolie brune adorable qui plus aie, et bien que mon cœur s'est brisé lorsque je vous ai vu vous embrasser pour la première fois, je suis moi aussi tomber sur le charme de quelqu'un. Et pas de n'importe qui, de ton meilleur ami. C'était en troisième, et je ne savais même pas qu'il connaissait mon nom, nous nous parlions de plus en plus, et de fil en aiguille, il se passa ce qu'il devait ce passé. Tu l'as très mal pris, et tu es devenu exécrable avec moi, c'est ce qui a brisé mon cœur pour la seconde fois. Je pouvais comprendre que nous n'étions plus très ami, que tu sortes avec quelqu'un, mais pas que tu me détestes. Tu as finalement brisé le cœur de cette fille avec qui tu sortais, dans le milieu de l'année de troisième. Je m'en souviens comme si c'était hier, je l'ai vu sortir de chez toi en pleure et lorsque je me suis approché pour te parler, tu es simplement rentré chez toi pour monter dans ta chambre. Je t'ai vu quand je suis monté dans la mienne, sur ton balcon, en train de fumer un bouquin fourrer entre tes genoux. Je l'ai de-suite reconnu, c'était un chair de poules, nos livres préférées en primaire. J'ai alors gagné ma bibliothèque, j'ai de même sortie un chair de poules, une cigarette et je me suis posé sur mon balcon, en face du tiens. Tu as levé les yeux et souris en me voyant. Et dieu seul c'est le bien que ça m'a fait de te voir à nouveau sourire. Puis tu es rentré lorsque ta cigarette s'est terminé, et le rêve d'une nouvelle histoire c'est effondré.

Quelque jour plus tard, les vacances s'annonçaient, nous sommes allées à une soirée chacun de notre côté, moi avec Josh et toi avec Cassidy une autre de tes conquêtes. Ce soir-là j'ai fait ma première fois chez Josh, c'était merveilleux, il était d'une douceur incomparable. Mais lorsque je suis rentré chez moi le lendemain, je t'ai trouvé la tête entre les mains, quand je t'ai demandé ce qu'il se passait, tu m'as hurlé dessus. « Pourquoi tu l'as fait ? Surtout avec lui, avec mon meilleure amie, tu n'étais pas prête. » Je t'ai répondu que je faisais ce que je voulais, et que j'étais parfaitement prête. Et finalement tu es simplement rentré chez toi et j'ai fait de même. Je suis monte dans ma chambre et est regardé sur le balcon j'ai juste eu le temps de te voir jeter un chair de poules sur ton mur. Lors de la rentré, au lycée, Josh est arrivé avec des blessures et j'ai su instinctivement que c'était de ta faute. Que t'avais-je fais pour que tu sois ainsi avec moi et mon entourage ? Je t'ai croisé dans les couloirs et pour une fois tu m'as parlé. Pourquoi ? je n'en ai aucune idée, mais tu l'as fait et je ne sais pourquoi mais cela m 'a fait un bien fou.

Quelque mois plus tard, Josh m'a annoncé qu'il me quittait, qu'il m'aimait mais que c'était compliqué de choisir entre toi et moi. Et dieu seul sait la solitude que j'ai ressentis, tu ne me parlais plus et Josh non plus, ainsi personne n'était plus là pour moi. J'ai pleuré, énormément. Puis un jour en rentrant, je t'ai trouvé devant chez moi, j'ai eu peur sur le coup, et tu m'as annoncé que tu partais, j'ai vu la douleur dans tes yeux quand une larme a coulé sur ma joue, tu l'as essuyée, et ensuite contre toute attente m'a prise dans tes bras. Cette impression de sécurité m'a réchauffée le cœur, et alors que je pensais que tu allais simplement rentrer chez toi. Tu m'as embrassée.