- Prologue -

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Je vais péter un câble. J'en ai marre de son petit jeu, Aaron est arrogant, macho, tout ce que vous voulez sauf intelligent.

Mais heureusement, la fin de ce calvaire devrait prendre fin, puisqu'il part dans une heure, je pourrais alors souffler... quelques temps, car il revient dans 1 semaines. Pff, il pouvait pas juste partir sans revenir lui ?

Malgré ce que je pense de lui, et le fait qu'il m'insupporte, je suis polis, je me dirige vers sa chambre, en passant je croise Cloé, toujours parfaite celle-là. Je m'approche de la porte de sa chambre qu'il partage avec Brandy et Nico. Au moment où j'allais toquer, elle s'ouvre à la volée sur Geoffrey, qui parait remonter, il failli me rentrer dedans, et après avoir bafouiller un "désolé", il partit. J'entrais doucement dans la chambre, et devinez quoi ? Aaron était lui aussi remonté.

- Euh, je vais repasser plus tard, bafouillais-je en voyant ces yeux noir. Je me retournais et m'apprêtais à sortir lorsqu'il me retint par le bras.

- Non, c'est bon, reste.

Je fus étonnée, je m'attendais plutôt à ce qu'il soit repoussant en me demandant qu'est ce que je faisais là.

- Les garçons ne sont pas là ? demandais-je.

- Non, ils sont en bas le temps que je dise au revoir à tout le monde en solo.

Donc si monsieur sort de ces gonds et m'agresse je serais seule. Super.

- Bah, on est pas si proche, c'est même le contraire, dis-je avec un petit rictus, je n'ai qu'à descendre et attendre avec tout le monde pour te dire au revoir en groupe, puis tu reviens dans une semaine, tu auras tout le loisir de me faire de mauvaises blagues.

- Non, c'est bon, reste, répète t-il. Et puis on pourrait faire une trêve pendant les vacances, tu penses pas ?

- Toi Aaron, tu arrêterais de te montrer odieux avec moi pour ces vacances ? rigolais-je nerveusement.

- Bah ouais, faut croire, on est plus des gamins.

Si je pouvais en dire autant pour toi...

- Très bien, dis-je en reculant un peu, l'incitant à lâcher mon bras qu'il avait garder dans sa main tout ce temps.

- Bien, je vais pas trop te manquer j'espère ? ricane t-il.

- Pas une seconde, Keller. Même pas en rêve.

- Pourtant, tu es l'un de mes plus grand rêve. dit-il avec un sourire pervers.

- Keller ! dis-je surprise en comprenant le sous entendu.

- Excuse moi, j'avais oublié que mademoiselle était prude.

- T'as terminé ta valise ?

- Euh, ouais presque. dit-il en s'asseyant sur son lit.

- Bah, je vais te laisser alors. A dans une semaine Keller.

- Attend, viens par là deux secondes, demande t-il en me faisant signe de m'approcher de lui.

Je m'approchais lentement, lit plus Keller, très mauvais mélange.

- Ah, les femmes, vous êtes toujours aussi lente ?

- C'est vous qui êtes trop pressé.

- Ah oui, et en quoi ?

- Oh chut.

Je m'arrêtais devant lui, gênée. Je me souvenais de la soirée, de notre danse...

- On est timide Jackson ?

Je déteste qu'il m'appelle par mon nom de famille, et pourtant je faisais la même chose. Je fis donc la grimace.

- Pas du tout, grognais-je.

Et sans m'y attendre, Aaron, mit un coup dans mes tibias, me faisant basculer sur lui.

- Mais, qu'est ce que... balbutiais-je.

- Sasha, il va vraiment falloir que tu te décoinces.

Si tu savais...

J'essayais vainement de me dégager de sa poigne, au lieu de ça, je m'étalais encore plus sur lui.

- Bon, Keller, stop ce jeu là tout de suite, dis-je en détournant la tête sur le côté.

- Mais quel jeu ? dit-il innocemment. On n'ose plus me regarder dans les yeux ?

Je me mis face à lui, le défiant du regard, mais bon sang, qu'est ce qu'il était déstabilisant. Mais hors de question de tomber dans ses filets.

- Pourquoi tu me détestes ?

Je mis quelques secondes à réagir.

- T'es insupportable, arrogant, macho...

Beau, fort, mignon... rajouta mon esprit. Et j'étais bien obligée de l'admettre.

- OK, OK. J'ai compris.

Un petit silence suivit sans qu'aucun de nous deux ne le rompt avec une réplique bien sentie. Soudain, sans que je m'y attende, il plaqua ses lèvres sur les miennes. Je ne réagis pas tout de suite trop surprise pour comprendre que Keller, le type que je déteste le plus, était entrain de m'embrasser. Sans vraiment comprendre ce que je faisais, je sentis mes lèvres bouger contre les siennes, répondant à son baiser.

Mais qu'est ce que je faisais, bordel. Keller peut avoir n'importe quelle fille, quand il veut, et moi je tombais dans son piège. Je m'éloigne rapidement reprenant mes esprits. Qu'est ce que j'étais entrain de faire ?!

- Bon au revoir, dis-je froidement.

- Putain, c'est quoi ton soucis, t'es bipolaire ou quoi ?

- C'est toi le soucis, Keller. Tu vois, tu n'es qu'un joueur.

Sans un mot de plus, je sortis de sa chambre pour m'y précipiter dans la mienne. C'est vacances promettent d'être mouvementé...

Mais à quoi jouait Keller ? Je croyais être la dernière personnes qu'il voudrait embrasser.

Oui, mais Keller saute sur tout ce qui bouge... me rappela ma conscience.

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clin d'œil à mon acolyte ;)

un été (presque) parfaitOù les histoires vivent. Découvrez maintenant