- Ce n'est pas possible !
Comment ça a pu m'arriver à moi ! Pourquoi ma propre mère m'a-t-elle fait ça ! Je quitte la maison en larmes sans même attendre des explications, ce pauvre connard me court après en caleçon dans la rue. Je n'ai même plus envie de le voir ou l'entendre.
- Attends.... Alicia, laisse-moi t'expliquer.
J'essuie avec rage les larmes sur mes joues et me retourne vers lui.
- M'expliquer quoi au juste ? Je viens de trouver ma mère dans le salon avec ta bite dans sa bouche. Tu veux dire quoi de plus !
- Calme-toi chaton...
- TU PLAISSANTE LA J'ESPERE ! m'emportais-je. En trois ans tu n'as jamais pu la supporter et maintenant, je vous trouve ensemble... en train de ... un frisson de dégout me traverse le corps, Beurk.
Sans plus de mot, je me dirige vers ma voiture.
- Alicia ! Attend mon bébé, on ne voulait pas que tu l'apprennes de cette manière. Mais je t'avais déjà parlé que j'avais rencontré quelqu'un, me dit ma mère.
- OUI, MAIS PAS MON FIANCE MAMAN.
Je pointe mon doigt vers elle car je m'énervais de plus en plus.
- TU N'ES QU'UNE SALE TRAINEE !! Horrifiée elle recule sur mes mots. Et toi enflure, je me retourne vers mon ex, ne rajoute pas un mot de plus. Je vais récupérer mes affaires à l'appartement et faire déménager le reste. Tu peux faire une croix sur moi, la cougar derrière toi pourra subvenir à tes besoins maintenant puisque tu n'es qu'un pauvre bon à rien.
Ma mère pleure dans ses bras, ça ne me touche même plus. Une fois dans ma voiture, j'ouvre la fenêtre.
- Pour moi vous n'existez plus. Pas la peine de m'appeler. Je regarde ma mère droit dans les yeux et lui dit une dernière chose qui je suis sûr vont la touchées. J'ai déjà perdu un parent mais aujourd'hui je viens de perdre le seul qu'il me restait.
Et sûr c'est dernier mots je quitte ma rue d'enfance, là où j'avais tous mes souvenirs heureux. Un dernier regard dans le rétroviseur, je vois ma mère effondré assise par terre et une dernière larme de tristesse coule sur mes joues.
*****
Apres avoir fait le nécessaire auprès des déménageurs pour un rendez-vous le lendemain, j'appelle la seul personne qui pourrais me remontée le moral.
- Comment va ma princesse ?
- Mal.
- Ali, qu'est ce qui se passe, tu à une voix bizarre.
- J'ai quitté Olivier.
- Mais pourquoi ? Qu'est ce qui sait passer ! Il y a deux 2 jours au téléphone vous me parliez de vos rendez-vous pour le mariage.
- Woai, ba plus de mariage en vue, à moins que tu préfères assister à celui d'un connard et d'une cougar.
- Hein ! Mais je ne comprends rien à ce que tu me raconte, tu as bu ou quoi ?
- Non pas encore, mais je crois que je vais vider le mini bar de ma chambre d'hôtel.
- Ta chambre d'hôtel ! Explique-moi là car je ne comprends rien et tu me fais peur.
D'un coup mes nerfs lâchent et je pars dans un grand fou rire qui se transforme en gros sanglots. Louka à l'autre bout du fil panique et cherche à savoir pourquoi je me trouve dans cet endroit. Après quelques minutes, j'arrive enfin à me calmer et reprend ma respiration.
