Quand on ne se comprend pas.

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Point de vue Omniscient.

Les coccinelles magiques venaient de passer sur toute la ville pour réparer les dégâts causé par Monsieur Pigeon. Toujours Akumatisé à cause des gens s'en prenant aux oiseaux, il ne supportait pas que l'on puisse maltraiter ou insulter ces braves volatiles qui peuplaient le ciel et les toits de Paris. Dans le parc où ils venaient de dire au revoir au personnage qui les remerciait chaleureusement, les héros s'empressèrent de bondir hors de sa portée, sur un toit avoisinant.

- Oh Lady de mon cœur, commença Chat Noir, un poing sur le cœur. Laisses-moi te roucouler une petite charade.
- Mon minet, je t'ai déjà dit que ce n'était pas possible entre nous.
- Donc je pourrai bien y laisser des plumes ?
- Chat... Cesses tes jeux de mots pour cette fois, je suis sérieuse.
- Oui, tu me l'as dit... Tu aimes un autre garçon... Mais qu'a-t-il de plus que moi ?
- Je... Je ne peux rien te dire, parce que...
- Je sais, nous devons absolument garder nos identités secrètes... Soupira-t-il. Enfin, j'imagine que je ne peux pas avoir ne serait-ce qu'un détail, qui le diffère de moi ?
- ... Désolée, je n'en vois pas...
- Alors pourquoi pas moi ?!

Reculant face à son haussement de ton, Ladybug fut d'abord surprise, puis sincèrement attristée. Elle soupira, consciente de la douleur de l'homme-félin. Tout ça par sa faute, parce qu'elle ne pouvait l'aimer à travers son masque. Elle ne voulait pas accéder à sa demande, elle ne voulait pas vivre une double-vie sentimentale. Elle ne pouvait pas trahir le garçon qu'elle a aimée lorsqu'il s'est ouvert à elle, s'excusant pour la méchanceté de Chloé. Lui qui avait tendu ce parapluie ce soir là après les cours, alors qu'elle aurait due rentrée sous la pluie, après l'avoir accusé de tous les tords. Lui qui avait directement passer l'éponge sur les incidents de la journée. C'était un garçon d'une grande bonté, qui l'avait séduit au premier coup d'œil.

- Désolée chaton... Nous ne sommes que des super-héros, après la mise à l'écart de Papillon, on ne se verra plus jamais, nous devrons rendre nos Miraculous. Alors... Ce serait trop douloureux de se lancer dans une pareille aventure. Je m'excuse, sincèrement.

Retenant ses propres larmes, celle aux yeux bleus soupira, et se retourna, pour ne pas faire face à la douleur du félin. La gorge nouée, elle supportait de moins en moins de lui faire endurer cela, d'autant plus que c'était vrai : pourquoi pas lui. Bondissant loin à l'aide de son yo-yo, elle se disait qu'encore une fois, il oublierait cette idée farfelue d'une relation amoureuse entre deux super-héros. Elle espérait avoir brisé définitivement ses espoirs amoureux grâce à ces phrases. Il devait avancer, arrêter d'être obnubilé par la super-héroïne qu'elle représentait. Car ce n'était pas elle. Elle n'était que Marinette Dupain-Cheng, timide et maladroite. Ladybug n'était que du carton, une façade que tout le monde admirait sans se douter de qui était derrière.

Cette après-midi là, les cours venaient de commencer. C'était une heure après l'Akumatisation de monsieur Ramier. Mademoiselle Bustier avait lancée l'après-midi sur le français, laissant une bonne partie des élèves dans l'embarras face aux exercices. Les jeunes s'entraidaient, sous le regard bienveillant de l'adulte qui ne souhaitait que les amener à faire équipe dans la bonne entente.

La journée s'écoula lentement, alors que Nino fut le premier chagriné par le manque d'envie d'Adrien. Il n'avait pas le cœur à étudier, trop occupé par ses pensées. S'il s'écoutait, il aurait quitté la salle, mais son statut ne permettait aucun dérapage, même en allant mal. Il restait un Agreste, un titre, une perfection à ne pas tâchée. Alors soit. Il ne serait que ça désormais : l'ombre de lui-même. La dernière repousse de Ladybug avait été on ne peut plus claire. C'était définitif, elle ne reviendrait pas sur ses propos. Il l'avait fait pleurer en l'obligeant à repousser, encore, ses avances... Elle s'était enfuit, mais il les avait vu. Ces perles transparentes tombant dans le vide, qui avaient laisser leur marque sur le sol où celle à costume rouge se trouvait.

Alors que la cloche venait de sonner, les élèves avaient quittés la salle. Tout le monde se rendait aux casiers pour se débarrasser des livres inutiles. Marinette n'avait pas pu s'empêcher de noter la tristesse d'Adrien. Mais sa timidité l'empêchait de faire sa route jusqu'au blond. Cependant, une autre adolescente n'était pas aussi renfermée. Elle n'hésita pas à se rendre auprès du blond, l'empoignant par le bras pour quitter la pièce, se rendant dans la cours.

Quand on ne se comprend pas.Where stories live. Discover now