Chapitre 1

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Sa fait mal de devoir partir, tout quitté. Même si c'est dans cet endroit que je me suis fais depuis ma naissance de nombreux souvenirs heureux, au fils des années ils ont tous fini par ternir. Leurs couleurs lumineuses sont devenus sombres...de plus en plus chaque jours.  Puis un jour j'ai réalisée que ces souvenirs de bonheur ont disparus pour laisser place à ce qu'on appel "cauchemars", me faisant souffrir toujours plus. Il a réussit à me mettre à genoux. Malgré toute la souffrance qu'on sait infligé mutuellement  je reste attacher à cet endroit. C'est en fermant mes yeux bleus, ma tête adossée contre la vitre du train que celui-ci démarre vers ce que j'appelle mon "nouveau départ". Chaque mètre me rapprochent un peu plus de ce renouveau. Je ne suis pas stupide au point de me voiler la face, en espérant  que dans la ville ou commence mon "nouveau départ" sera mille fois mieux, car après tout je sais ce que je perds en quittant ma ville natal mais je n'ai aucune idée de ce que je gagne en emménageant  à Los Angeles mais le jeux en vaut la chandelle car j'ai besoin de me découvrir, d'apprendre qui je suis, ce que j'aime car depuis son entrée dans ma vie je me suis oubliée me concentrant uniquement sur lui et personne d'autre. Je ne fuis pas en partant d'ici, au contraire je pars en gardant en tête d'où je viens et ce qui c'est passé dans cette ville, je ne cherche pas à fuir mais à tout reconstruire pour pouvoir grandir avec un sourire sincère chaque jour de ma vie d'adulte. J'appuis sur la touche espace de mon ordinateur portable toujours dans la même position avec  les yeux fermés, la musique "Latitude" se met à retentir dans mes écouteurs. Je me laisse bercer par la mélodie et m'endors. 

Je sens qu'un de mes écouteurs vient de tomber de mon oreille gauche. Se petit geste de sa part réussi à me faire sortir de mon profond sommeil mais pas suffisamment pour que j'ouvre mes paupières. En revanche la main qui vient exercer une petite pression sur mon épaule gauche me fait beaucoup plus réagir que mon écouteur, j'ouvre les yeux en même temps que je me retourne vers le propriétaire de la main. Ou plutôt la propriétaire, c'est une femme assez âgé environ la cinquantaine je dirais. Elle me sourit et je ne peux que tomber en admiration devant sa beauté. Ces cheveux légèrement gris lui tombent sur ces fines épaules. Elle a quelques rides aux coins de ces yeux rond noisettes ainsi que sur le front, cela lui va bien. Sa peau est d'ailleurs blanche et lisse sans une ombre de cicatrice ni de maquillage  trop chargé comme peuvent mettre  les femmes de son âge pour ne pas montrer leur rides ou leur défaut ce qui est dommage d'après moi. Les individus sont tellement plus beau sans toutes leur armures,  je ne peux pas vraiment les juger car moi aussi je possède un paquet d'armures. Ce n'est peut-être pas du maquillage ou des habits de marque mais elles protègent mon petit cœur.Cette dame possède un charme tout à fait magnifique. En un mot elle est éblouissante.

-Excusez-moi de vous déranger pendant votre sommeil mais le train vient de s'arrêter sur le quai. Me dit-elle d'une voie confiante et posé légèrement aiguë qui va parfaitement avec l'image qu'elle montre d'elle-même. 

Suite à sa phrase je me retourne vers la vitre du train à ma droite, je constate effectivement que je suis arrivée! Je lui sourie et lui répond.

-Merci madame de m'avoir réveillée vous avez bien fait sa aurait été stupide que je  reste dans le train! 

-Il n'y a pas de quoi. Je devrais y aller mon mari commence à s'impatienter.  Faites attention à vous jeune fille, vous avez l'air d'être nouvelle dans cette grande ville, un accident peut vite arriver. Passez une bonne fin de journée.

-Merci vous de même! 

Elle part rejoindre un homme brun plutôt grand qui se tient dos à moi. A mon tour je sors du train après avoir récupéré ma valise dans le porte bagage. La gare est tellement remplie de monde  que je n'ai pas le temps de me repérer dedans que je suis prise au piège dans une vague de personnes allant toutes dans la même direction. Je n'ai pas d'autre choix que de les suivre prise au piège par la foule. Je fais une petite demande intérieur au destin pour que la foule m'entraîne dans la bonne direction. Les personnes autours de moi me poussent de tout les côtés mais elles s'excusent aussitôt après m'avoir bousculée, ce qui me surprend agréablement et qui me change de l'infernale transport en commun de ma ville ou tous les monde vous pousse vous faisant presque tombé sans prononcer la moindre excuse. Je monte des escaliers et arrive dans un grand hall magnifique. Le plafond est haut en forme de dôme avec dessus uniquement  des fenêtres et des poutres en fer noir placées discrètement à fin qu'elles se voient le moins possible  ce qui rend la hall lumineux. Au centre il y a des sièges en bois disposés face à face, pour que les individus puissent parler entre eux je présume. Des murets en pierre effet marbre je crois sont placés un peu par tout à fin que les personnes puissent s'asseoir. A côté des six guichets en bois ou trois garçons, deux bruns un blond aux cheveux long et trois filles toutes brunes coiffés pareil c'est-à -dire d'un chignon bas s'en aucun cheveux qui en dépassent,( la coupe clichée!) travaillent des plantes vertes immenses dont je ne connais pas le noms y sont plantées! Pour moi c'est du jamais vu, après tout je suis habituée à cette bonne vielle gare de Melrose grise est dégoûtante sans aucun charme! Ici c'est juste woah leur gare est super propre, lumineuse et immense si bien qu'on pourrait en faire un musée.  La gare de Westwood est fabuleuse, je n'ose pas imaginer ma résidence ni la maison de mes parents. J'avance dans le hall, me dirigeant vers les immenses portes en verres situé devant moi. Je pousse la première porte devant moi...Ha ha! heureusement il y a au moins un défaut je commençais à avoir peur tellement  tout est parfait ici, leur portes ne sont pas automatiques contrairement à celles de mon anciennes gare. J'ai à peine mis un pied dehors qu'une chaleur étouffante m'accueille, je me félicite mentalement d'avoir mis un short en jean bleu et un débardeur noir j'aurais peut-être du mettre mes claquettes blanches au lieu de mes vans j'ai chaud au pieds moi! Je marche quelques minutes autour de la gare cherchant un panneau m'indiquant mon chemin. Je sais déjà que je suis dans la bonne direction car maman m'a fit que je devais traversé un hall que j'allais adorer. Ensuite je devais sortir,c'est fais et puis...elle m'a dit quoi déjà après être sortie de la gare? Ho la boulette j'ai oubliée! Je sors mon téléphone de ma poche arrière, le déverrouille et appelle ma mère.

A Story of heartbreak and the loveWhere stories live. Discover now