Chapitre 38 : 31 décembre début de soirée

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Pendant que je boudais dans ma chambre sans mon bébé qu'on n'avait pas voulu que je prenne avec moi. Kyle était venu prendre les béquilles de celui-ci pour je cite me laisser tranquille pour une fois. Je soupirais avant de venir prendre ma peluche dans mes bras, ma musique était à fond dans la pièce, je me déshabillais avant d'aller sous la couverture. Ils en mettaient du temps à finir de préparer notre soirée. Me rendant soudain compte de l'heure, je pensais tout de suite que l'on m'avait encore abandonné comme l'année dernière lors du dernier nouvel an où j'avais fini torché ici même après m'être pris une cuite car on m'avait laissé seul. Je sentis les larmes coulées sur mes joues alors que les souvenirs de ce jour-là me revenaient en mémoires. J'étais au prise avec eux quand la porte s'ouvrit à la voler, je sursautais mais ne sortis pas la tête de là où elle était et continuais ce que je faisais jusqu'à maintenant. Des petits bras vinrent m'entourer alors que je partais plus profondément.

-Taylor, m'appela la voix douce de mon petit ami qui tentait de me dire quelque chose.

Il me retourna d'un coup avant qu'un hoquet de surprise ne lui échappe.

-Chéri, m'interpela-t-il en venant me coller à lui.

-Tout seul, réussi-je à dire.

-Non, je suis désolé, je devais venir plus tôt mais ces foutus béquilles m'ont ralenti, s'excusa-t-il en levant ma tête vers lui.

-Ce n'est pas de ta faute, alors ne t'excuses pas, dis-je en venant l'embrasser.

-Non, Ryo, c'est de notre faute, répliqua Jean qui avait suivit mon chat.

-Jean ne dit pas ça, ce n'était pas notre faute, on a cru bêtement ce que son père nous a dit, répliqua Kyle pas content que son petit ami se dénigre comme ça.

Je mis un petit temps à réagir mais je relevais la tête vers eux et les regardait perdu.

-Il nous a fait croire que tu étais avec l'autre con car vous vouliez être en amoureux mais vu ton état, c'est faux et que tu étais ici seul alors que tout le monde faisait la fête, m'expliqua Raf qui les suivait.

-Je... Non, réussi-je seulement à dire alors qu'une crise de panique me prenait.

-Les gars, laissez-nous, Ryo et moi avec mon cousin, réagit-il rapidement.

Il ferma ensuite la porte avant de venir nous rejoindre.

-Embrasses-le, ordonna-t-il ensuite à mon petit ami qui ne se fit pas prier pour le faire, Chut, p'tit frère tout va bien, tu n'es plus seul, on est là, on ne sera jamais loin de toi, ajouta-t-il doucement en frottant mon dos.

La combinaison du baiser, des mots et de ce qu'il me faisait me calma. Une de mes mains alla trouver une de celles de mon cousin qui serra mes doigts. Je finis par rompre le baiser.

-Merci, Raf, lui dis-je en me tournant vers lui, j'aurais dû m'en douter qu'il m'avait menti, ajoutais-je en ramenant mon chéri sur moi.

-Il t'a dit quoi ?, me demanda mon couz' en fronçant les sourcils.

-Que comme je faisais mes études loin vous aviez prévus un truc entre vous sans moi, lui répondis-je en baissant les yeux.

-Putain, c'était vraiment un connard, non, on n'avait pas prévu de le faire sans toi, me rassura-t-il en venant monter mon regard vers lui, tu avais te lever, te changer et aider ton chéri à le faire avant de venir nous rejoindre en bas, ajouta-t-il avant de venir embrasser mon front.

Il fit de même avec Ryo avant de nous laisser. Je fis un câlin à celui-ci avant de l'embrasser doucement. Je me levais ensuite avant d'aller trouver nos costumes pour la soirée. Je passais le mien avant de faire de même avant mon petit ami. On se rendit ensuite dans la salle de réception où nous attendait tous nos amis.

-Moi aussi, j'étais tout seul, l'année dernière, me murmura mon chéri à l'oreille.

Je le serrais contre moi alors que Kyle se plantait devant moi. Il nous prit dans ses bras.

-Je suis tellement désolé, nous dit-il avant de reculer.

Les autres en firent de même. Je rougis, Ryo fut mon sauveur en se plaignant. Ils explosèrent de rire avant qu'on aille s'installer à table.

-On n'a pas mit le légume qui t'a causé cette blessure, rigola le doc en arrivant avec l'entrée.

Je lui grognais dessus alors qui Jean récupérait le plat et nous servit. Le médecin me prit mon assiette et coupa ce qu'il y avait dedans.

-Et n'utilises pas ta main gauche, me fit-il la remarque avant d'aller s'asseoir.

Je lui fis un regard noir avant de commencer à manger. On mangea dans les rires et la bonne humeur bien loin de mes mauvais souvenirs.

Un hôtel perdu dans la neigeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant