La main noir fripé de M. Smith attrapa la bouteille de whiskey en cristal et l'ouvrit avec délicatesse, avant de versé le liquide brun translucide dans un verre de la même matière que la bouteille. Il s'arrêta à la moitié du verre, puis referma sa bouteille avant de la reposer sur le petit comptoir en chêne se trouvant à sa droite. Se servir un verre avant l'arrivée de son "employé" pour le compte rendu du jour était devenue une habitude indispensable. Si il n'avait pas son verre le matin, il serait de mauvaise humeur toute la journée. Alors pour éviter se désagrément, sa secrétaire vérifiait tout les soirs que la bouteille de cristal soit pleine pour le lendemain.
M. Smith contemplait la ville de Londres depuis sa bai vitré. SA ville. Il avait tout fait, tout sacrifier pour se consacré à cette unique but : rendre à cette ville le prestige qui lui reviens. Mais se ne fut pas de tout repos et la diplomatie n'était pas toujours au rendez-vous. Il se remémorait cette fois où il a en tour loupé le maire de Londres pour obtenir le droit de passage d'un avion transportant des armes, en prétextant qu'il s'agissait de joués. Le maire n'y a vue que du feu. Un coup de maître.
Trois coups frappèrent sur la porte, se qui le fit sortir de sa rêverie.
- Entrez, dit-il d'une voix forte.
La porte en chêne s'ouvrit, laissant apparaître deux hommes de différente taille. Le plus grand était plutôt bien baraqué, la quarantaine, le crâne chauve avec des lunettes de soleil posé sur le nez. Il était vêtue d'un pantalon en jeans bleu ciel, d'un t-shirt blanc à manche courte où le logo Harley Davidson trônait au centre du tissus, d'une veste en cuir sans manche avec le blason de Harley Davidson attaché en haut à gauche, d'une paire de gant et de chaussure en cuir. Il tenait dans sa main droite un casque de moto au couleur des États-Unis et dans sa main gauche, un dossier jaune avec quelque feuille à l'intérieur et la photo d'un jeune homme épinglé au-dessus. Sur son bras droit, on y voyait un tatouage en forme de tête de mort d'où partait deux chaînes depuis l'arrière du crâne et en-dessous de la tête de mort était écrit en lettre majuscule noir <<BLOODY BULLET>>. L'autre homme, plus petit, la vingtaine à peu près, avait les cheveux blond presque rasé sur les côté mais bien garnie sur le dessus. Il était vêtue d'un jogging moulant noir avec une bande blanche sur le côté, d'un t-shirt sans manche blanc où était dessiné dessus un crâne noir avec un sabre entre les dents, d'une paire de basket rouge et il avait un collier en forme de chaîne attaché autour de son coup. Le blondinet possédait le même tatouage que son confrère.
Le plus jeune des deux scruta le bureaux de M. Smith dont les murs bleu presque noir au reflet d'argent semblait aspiré la lumière, tandis que le dessin doré, représentant le tatouage qu'il avait sur son bras trait pour trait, la renvoyer. Le bureau en chêne de son patron reposait sur une moquette aussi noir que le néant. Seule un lustre en cristal accroché au plafond blanc procuré de la lumière, en plus de la bai vitré se trouvant tout au fond de la pièce. M. Smith semblait se fondre dans le décors avec son costard et son pantalon en soie bleu nuit et ses chaussure de cuir lustré. Ses cours cheveux blanc contrastait avec sa peau noir et illuminé son visage.
Le jeune se senti mal à l'aise lorsqu'il examina la salle avec plus d'attention. Cette salle était étrange. Elle semblait petite et spacieuse. Sombre et lumineuse. Elle fascinait autant qu'elle terrifiait. Elle imposait la crainte et le respect. Un peu à l'image de celui qui l'a aménagé. Le blondinet se souvint qu'il devra se retrouver seule face à M. Smith dans cette pièce dans moins d'un mois, ce qui lui fit avoir un frisson.
- Comment son les nouvelles aujourd'hui ? Interrogea M. Smith d'une voix neutre.
- Pas très bonne, hélas. Intervient le plus âgé des deux hommes.
- Comment ça ?
- Un de nos gars à été retrouvé morts hier soir, dit le motard en baissant sa tête vers ses pieds.
- Son nom ? Sa voix était rester neutre et il n'avait pas détourner le regard de la ville, à croire qu'il n'avait pas d'émotions.
- Jason Fosk, 23 ans, recruter officiellement depuis 2 semaines.
- Je me rappelle de ce gamin. Il avait du cran. Quel gâchis. Le lieux et l'heure de la mort ?
- Il est mort à Clifton Street à 00h30 en prenant une balle qui a traverser sa tête de par en par, continua le plus âgé.
- Scotland Yard n'as donc toujours pas trouvé notre assassin ? Demanda le quinquagénaire avant de boire une gorgée de son liquide alcoolisé.
- Apparement non.
- Décidément, la police n'est plus ce qu'elle était, ricana M. Smith en tournant son regard vers les deux membres de sa faction. Déposez le dossier sur mon bureau, je me charge du reste.
Le motard s'exécuta sans bronché. M. Smith fit un signe de main au deux hommes qui le saluèrent avant de sortirent.
Le riche homme d'affaire avala une autre gorgé de whiskey et posa son verre sur la table avant de resserré sa cravate bleu foncé rayé de blanc d'un geste ample.
- Décidément, il va falloir que je m'occupe de cette affaire moi-même, souffla-t-il en s'asseyant sur son fauteuil en cuir. Il ouvrit le dossier tout en vidant son verre du liquide qu'il contenait. Voyons cette affaire de plus près, songea le quinquagénaire.