𝐈𝐈 ─ 𝕥𝕠𝕟 𝕤𝕒𝕟𝕘 𝕤𝕦𝕣 𝕞𝕖𝕤 𝕞𝕒𝕚𝕟𝕤

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•✒ 𝙽𝚎 𝚏𝚊𝚒𝚝𝚎𝚜 𝚌𝚘𝚗𝚏𝚒𝚊𝚗𝚌𝚎 𝚊̀ 𝚙𝚎𝚛𝚜𝚘𝚗𝚗𝚎

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•✒ 𝙽𝚎 𝚏𝚊𝚒𝚝𝚎𝚜 𝚌𝚘𝚗𝚏𝚒𝚊𝚗𝚌𝚎 𝚊̀ 𝚙𝚎𝚛𝚜𝚘𝚗𝚗𝚎. 𝙿𝚊𝚜 𝚖𝚎̂𝚖𝚎 𝚊̀ 𝚟𝚘𝚜 𝚊𝚖𝚒𝚜, 𝚌𝚊𝚛 𝚒𝚕𝚜 𝚜𝚎𝚛𝚘𝚗𝚝 𝚕𝚎𝚜 𝚙𝚛𝚎𝚖𝚒𝚎𝚛𝚜 𝚊̀ 𝚟𝚘𝚞𝚜 𝚙𝚘𝚒𝚐𝚗𝚊𝚛𝚍𝚎𝚛 𝚍𝚊𝚗𝚜 𝚕𝚎 𝚍𝚘𝚜 𝚚𝚞𝚊𝚗𝚍 𝚛𝚒𝚎𝚗 𝚗'𝚒𝚛𝚊.

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𝙄𝙯𝙪𝙠𝙪 𝙈𝙞𝙙𝙤𝙧𝙞𝙮𝙖

𝟏𝟕 𝐅𝐄́𝐕𝐑𝐈𝐄𝐑 𝟐𝟎𝟎𝟏 – 𝟏𝟖 : 𝟎𝟓

─ Ochaco ! Ochaco, ça va ? Réveille-toi !

Après avoir ouvert les yeux, Izuku s'écarta très vite du corps inanimé de son amie. En jetant un oeil à ce qu'il se trouvait à proximité, il remarqua directement à quel point tout était délabré. Des centaines de toiles d'araignées les encerclaient. Ses mains étaient moites et son cœur s'emballait de manière furieuse à l'intérieur de sa poitrine douloureuse. Effrayé, dans l'impossibilité de se repérer, il jeta un œil au bout de papier du Nana Ever After coincé à l'intérieur de sa carte d'étudiant, puis soupira. Est-ce que tout cela avait été causé par ce charme ? Mina ne semblait pas au courant des retombées et le garçon aux cheveux verts se doutait qu'elle ne leur aurait jamais fait du mal de son plein gré.

─ Izuku ? Qu'est-ce qu'il s'est passé ? gémit soudain Ochaco en se tenant le crâne et en manquant de se cogner contre une table.

Izuku constata avec horreur que son front était tapissé d'hémoglobine lorsqu'elle se releva. Sans réfléchir, il s'élança sur elle et déchira un morceau de sa veste d'uniforme pour venir lui bander la tête. Emerveillée et émue par son geste, elle le regarda avant de le serrer dans ses bras. Gêné par l'étreinte, le garçon tenta de paraître insensible, mais à l'intérieur de lui, son cœur battit à la chamade et il sentit une sensation bien particulière s'installer dans le creux de son ventre.

─ Je ne sais pas Ochaco, finit-il par répondre, tout aussi perturbé qu'elle par leur proximité. Je ne sais pas du tout pourquoi nous sommes ici, mais je pense que cela a un lien avec le rituel que nous avons fait avec les autres. Je me demande où ils sont tous, d'ailleurs. J'espère que personne d'autre n'est blessé. On devrait tenter de trouver une sortie le plus vite possible, il est tard et je n'ai pas vraiment envie que ma mère s'inquiète de ne pas me voir rentrer. Je souhaite simplement que nous ne soyons pas tombés sur un endroit maudit, ou quelque chose du genre.

Ochaco saisit sa main après l'avoir écouté et il se laissa faire, assez surpris. Il l'aimait depuis longtemps, son amie. Il ne savait pas si son amour était réciproque, alors il se contentait de faire comme si de rien n'était. C'était peut-être bête, mais il avait directement succombé à son charme la première fois qu'il l'avait aperçue, durant le test d'admission. Elle l'avait empêché de tomber devant tout le monde et avait décroché son cœur sans le vouloir, par la même occasion.

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Un bâtiment aussi délabré était quelque chose d'impensable et de cauchemardesque. Où étaient-ils tombés ? Le garçon avait l'impression d'être en plein rêve. En commençant à explorer l'endroit dans lequel ils se trouvaient, il remarqua à quel point les couloirs ressemblaient comme deux gouttes d'eau à une école primaire abandonnée depuis plusieurs dizaines d'années. La plupart des murs étaient sur le point de s'effondrer et il arrivait à Izuku de casser le parquet lorsqu'il avançait trop rapidement.

Ses pieds commençaient à devenir douloureux à force de marcher et il dut demander plusieurs fois à son amie de ralentir le rythme. A chaque pas qu'elle faisait, ses cheveux bruns ondulaient derrière ses épaules et répandaient une légère odeur de jasmin qui réchauffait l'atmosphère autour d'eux. Izuku, distrait par ses mouvements gracieux, faillit crier lorsque sa chaussure se troua et que de petits morceaux de verre pénétrèrent ses orteils déjà douloureux. Mais le garçon fit de son mieux pour ne rien dire, bien que le mal tordait ses entrailles.

Au bout de longues secondes, le calme aux alentours commença à le faire paniquer, et il dut se forcer à agir normalement pour qu'Ochaco ne le remarque pas. Elle était bien plus courageuse que lui, bravant sans broncher les défis de la vie. C'était l'une des seules personnes qui arrivait à rivaliser sans crainte contre Katsuki, son ami d'enfance.

Après avoir marché pendant ce qu'il semblait des heures, ils se retrouvèrent au centre d'un grand couloir enténébré qu'ils hésitèrent à franchir. L'odeur nauséabonde qui se dégageait des murs leur donnait envie de vomir et l'impression d'être observés à chaque détour commençait à les rendre intranquilles. Tout à coup, Ochaco le tira par le bras et pointa du doigt quelque chose au loin.

─ Des casiers ! s'exclama-t-elle d'un air enjoué, fière de sa trouvaille. S'il y a des casiers, cela veut dire que l'entrée est juste à côté. Izuku, on peut sortir !

Izuku songea à la journée qui venait de se dérouler de la plus longue des façons, avec un petit sourire amer collé aux lèvres. Sa mère serait surprise d'entendre tout ce qui leur était arrivé et s'inquiéterait sûrement de ce fait lorsqu'il rentrerait à la maison. Il avait de la chance d'habiter près de Yuei, car cela lui permettait de ne pas dépenser trop d'argent en prenant les transports en commun, comme le faisaient Ochaco ou Mina. Il s'imaginait déjà dans le fauteuil de son appartement, avec son énorme chat nommé Lavabo contre lui, devant l'émission de son présentateur préféré, All Might.

Sortant son ami de ses pensées, Ochaco ne retint pas son cri de joie en avisant l'énorme porte endommagée devant elle. Cette dernière ne semblait plus avoir été ouverte depuis belle heurette et l'étudiant constata qu'il avait peur de découvrir ce qui se trouvait au-delà. Son amie se lança sur elle et saisit par la suite les poignées d'une poigne ferme dans le but de s'enfuir à vive allure.

Le problème qui se dressa face à eux les paralysa toutefois sur place. Pour leur plus grand déplaisir, le portail ne s'ouvrit pas.

Izuku ne put s'empêcher de trembler en réalisant à quel point la tournure de la situation allait leur causer un préjudice. A force de passer sa langue sur ses lèvres, des cavités avaient fini par se former. La peur l'avait assailli comme une rafale, bousculant le peu de confiance et d'espoir qui l'avait submergé sur l'instant. A présent, tout semblait irréparable. Ochaco avait l'air dans le même état que lui. Ses épais sourcils étaient froncés d'une drôle de manière et son joli visage d'enfant était déformé par une sale grimace. Cacher ses vrais sentiments n'était, sans aucun doute, pas son fort. Qu'allaient-ils faire pour sortir de ce sale endroit ? Et s'ils restaient coincés ici pour toujours ? 

Izuku ne voulait pas mourir maintenant, ou même d'une façon aussi ridicule que ça.

C'était beaucoup trop tôt. 

C’était vraiment super ! Je viens de commencer cette histoire et franchement elle est trop bien écrite-

3y ago

Je sais pas pourquoi mais ça me fait penser à danganrompa

3y ago

𝐏𝐑𝐎𝐌𝐄́𝐓𝐇𝐄́𝐄 ²⁰¹⁹Where stories live. Discover now