Arïa (Fiction Hp - En Cours)

Chapitre 17

Jamais Fred Weasley ne parvînt à comprendre son comportement avec Arïa Wayne, ou Rogue, peu importe. Quelque chose le perturbait, il n'avait jamais été si peu lui-même qu'avec elle. Il était devenu tout son opposé et il savait que Arïa n'avait jamais dû être aussi docile qu'avec lui. Il soupira, certains moments passés avec elle semblaient s'être effacés de sa mémoire, comme s'il avait été envoûté. En tout cas ce soir rien ne semblait différent des autres soirs, il était en heure de colle, trois heures exactement. Il n'avait pas rendu un énième devoir et Rogue l'avait collé sans ménagement. Il n'aurait jamais cru Rogue si sentimental. Il ne s'attendait évidemment pas à un traitement de faveur de la part de son ex-beau-père et il se rendit compte qu'il avait eu raison. Rogue l'avait au brossage des pierres murales de la tour d'astronomie en compagnie de Ezio, Arïa, Harry, Cassiopeia et Hermione. Il était toutefois désagréable de voir les traitements de faveur quant aux vraies brosses des serpentard et aux brosses à dents qu'avaient reçus, Harry, Hermione et lui-même.

-Saleté de chewing-gum, ronchonna Ezio. Hé Granger ?

Hermione se tourna écarlate vers Ezio, surprise qu'il lui parle.

-Tu me prêtes ta brosse à dent deux minutes ? Pour le chewing-gum.

Hermione hocha la tête et la lui prêta, aidant précieusement Ezio. Il la lui rendit sans remerciement et la gryffondor se maudit de s'être laissé berner. Ils grattèrent longtemps en silence tandis que Rogue lisait un livre contre l'une des rambardes.

-Je peux vous poser une question ? Demanda Arïa qui frottait près de lui.

-Bien sûr.

-L'aquarium de ma chambre ? Pourquoi il est vide ?

-Oh, c'est Lily qui te l'a offert.

-Ma mère ?

-Un peu avant ta naissance en fait, Lily l'a créé elle-même. Il y a de la magie dedans. Elle disait qu'une surprise se dévoilerait en temps voulu pour toi. Je n'ai jamais su ce que c'était.

-Et... vous l'avez gardé tout ce temps ?

-Evidement.

-D'accord, répondit-elle en hochant la tête doucement.

-Et mon oncle ?

-Ton oncle ?

-Celui qui m'a élevé un temps avant de mourir à mes sept ans.

-C'était mon cousin, il s'est proposé de t'accueillir quand tu avais trois ans.

-De quoi est-il mort ?

-Il a épousé une moldue.

-Et alors ?

-Réfléchis Arïa, intervînt Harry, un sorcier qui épouse un moldu ? C'est mal, c'était juste après la guerre, les partisans de Voldemort se sont vengés sur qui ils pouvaient.

Arïa regarda son père qui hochait la tête, elle observa Harry juste après et se mise en colère.

-Tu sais quel jour on est Potter ?

-Potter? Tu en es une toi aussi !

-Je pourrai être une Evans mais Potter n'était pas mon père. Quel jour est-on ?

-On est jeudi.

-Exact. De quel mois ?

-Février.

-En effet. Es-tu stupide ? Penses-tu que j'ai réellement envie que tu viennes te mêler de la conversion entre mon père et moi ? Va-te faire foutre Potter.

Rogue leva les yeux de son livre surpris non pas par le ton venimeux de sa fille mais par le mot qu'elle avait employé, père. Harry lui fût offusqué du ton plus que des mots et lui en fît la remarque.

-Tu t'attendais à quoi ? J'ai perdu une amie, j'ai failli mourir dans un incendie, j'ai appris qui était mon père et tu n'es jamais venu me voir ? Tu crois vraiment que je vais t'accueillir à bras ouvert ? Je suis ta sœur et tu m'as abandonnée.

Son ton sembla clore la discussion et Harry se remit à frotter les pavés plus loin.

Hermione qui se trouvait près de Cassiopeia semblait sur le point de s'évanouir de peur, la jeune fille la regardait férocement, beaucoup trop férocement.

-Je tenais à te dire que je suis désolée pour tout ce qu'il t'est arrivé.

Cassiopeia leva les yeux vers Hermione et la regarda avec mépris.

-Je n'ai pas besoin de la pitié d'une fille comme toi.

-Une fille comme moi ?

-Tu sais très bien où je veux en venir.

-La mère de Arïa était comme moi, c'est assez hypocrite comme réaction, dit-elle d'une voix fluette.

-Oui, et elle est morte, railla Cassiopeia. Un conseil, fais toi petite.

Hermione déglutit se demandant s'il s'agissait de réelles menaces. Elle s'écarta près de Fred qui frottait de façon robotique. Arïa qui se trouvait derrière eux avançait plus vite grâce à sa brosse, si vite qu'elle les rejoignit en un rien de temps et Hermione se mise à paniquer. Cela faisait plus d'un mois qu'ils étaient séparés et elle avait entendu par Ron comment s'était dérouleur leur rupture, elle eu soudainement peur pour elle-même mais surtout pour Arïa. En effet ce qu'elle craignait ne tarda pas à venir, Arïa avait sans le vouloir frôler Fred qui avait voulu lui parler et s'était heurter face à un mur. Les choses étant ce qu'elles étaient, ils s'étaient violement disputé, en venant aux mains et Rogue dû intervenir envoyant Fred contre un mur d'un coups de baguette. Il décida alors de mettre prématurément fin à la retenue.

-Mais enfin tu es redevenu fou ou quoi ? hurla George lorsque Ron lui raconta tout le lendemain à la grande salle.

Percy soupira et regarda Fred qui était tassé sur son banc en soupirant.

-Fred je ne comprends, ça fait deux mois que vous êtes séparés. Pourquoi tu l'as frappé ? Pourquoi tu t'en es pris à elle ? Demanda Percy calmement.

-Je ne sais pas ! S'exclama-t-il. Quand on est ensemble, il se passe un truc, je ne comprends pas. On est plus nous-même.

-Tâche alors de ne plus lui adresser la parole quand tu es avec elle, répondit Percy. Sinon je devrai en reparler à maman.

Fred soupira, se leva et quitta la grande salle, George lança un regard désolé à son frère et partit le rejoindre.

-Je ne comprends rien, marmonna Percy.

-Tu crois que quelqu'un aurait pu leur jeter un sort ? demanda Hermione timidement. Aucun des deux n'est lui-même lorsqu'ils sont ensemble, leurs caractère deviennent totalement opposés.

-C'est possible, mais qui ferait cela ?

-Rogue, répondit Ron.

-Tu crois vraiment qu'il laisserait quelqu'un frapper sa fille ? La rendre morte vivante ? Demanda Percy. Non, impossible, un sort pourrait être à l'origine de tout ça mais je ne crois pas que ce soit Rogue. Il n'aurait rien à y gagner.

-Cela reste à prouver, répondit Harry.

Percy le regarda avec curiosité, mais Harry ne s'en rendit pas compte. Finalement tous les quatre finirent leur repas en silence.

Arïa avait beaucoup remué dans son sommeil lanuit dernière et se félicita de ne pas avoir de cours le lendemain matin. Tropde choses s'étaient passés, trop de choses avaient été remuées, Fred, Isla,Harry... Elle ne comprenait pas ses sentiments, avec Fred c'était momentanémentredevenu comme avant, dispute, crainte, violences, mais surtout l'amour avaitpointé à nouveau son nez. Hermione lui avait reparlé de Isla alors que celafaisait deux mois qu'elle tentait de l'oublier, deux mois qu'elle se comportaitcomme si son amie n'était pas morte. Enfin Harry, Harry qui lui avait reparléde Isla, qui semblait croire qu'il pouvait agir comme si rien n'était arrivé,non, vraiment il se trompait. Il se voulait être son frère mais n'avait mêmepas été là pour elle. Seuls ses amis avaient été là, uniquement eux.