Zenjirõ zappe des infos.

Se faire prendre comme un rat.

Une voiture blanche, style berline, s'arrêta à côté du chanteur et une personne en sortit, pointant une matraque sur le plus jeune. Elle portait un masque qui avait une tête de cochon et semblait sûr d'elle. Altor eut un mouvement de recul puis un arbre apparaissait entre l'agresseur et Altor qui profita de s'enfuir.

Wilson inclina la tête de côté lorsque la vidéo prenne fin, quelqu'un recherchait à capturer Altor pour une raison qu'il ignore encore.

"Retrouves à qui appartient cette voiture. Utilises nos contacts dans la police pour trouver à qui est cette plaque. Une fois cela fait, je veux un rapport détaillé."

Issa acquiesça et récupéra le portable avant de sortir. Finalement, ils avaient une piste. La plaque d'immatriculation n'avait rien donné. Il s'agissait d'une voiture volé le jour précédent. En revanche lorsqu'ils allèrent voir l'homme à qui appartenait la voiture, celui-ci avait indiqué que le vol avait été filmé par une caméra de sécurité. Et sur cette vidéo, on voyait parfaitement le visage d'une voleuse.

A partir de cette image, un nom avait rapidement été trouvé : Alain Banania. Elle était connue pour quelques voles mineurs, avec certains faits plus grave, tel que le kidnapping. Il ne manquait plus que sa dernière adresse.
La porte du bureau de Wilson s'ouvrit brutalement, Aksil s'avança vers son patron, une feuille à la main, celui-ci fixa le morceau de papier avec intensité avant de s'en emparer et de sortir du club Xénix.

Le trajet dura une heure. Wilson mit ce temps à profit pour vérifier son poignard et imaginer tout ce qu'il ferait à Banania. Le seigneur fit signe à son chauffeur de se garer à l'adresse précisée sur la feuille. Sûr de lui le seigneur des animaux sortit de la voiture sans protection. Apparemment Banania habitait à la campagne près d'une forêt, dans une cabane en bois. Il s'agissait d'un lieu à l'écart de la ville... Il y avait donc de grandes chances pour en faire un repaire.

En faisant signe à ses troupes d'hommes de main de s'approcher discrètement du bâtiment. Écoutant leur patron les hommes qui l'accompagnaient le suivirent en silence, arme au poing. Ils défoncèrent la porte. Aussitôt, six hommes entrèrent à l'intérieur suivit de leur patron, armé d'un poignard.

D'un signe de la main, il indiqua un couloir à ses hommes et s'engouffra en dernier. Les murs étaient teintés par l'humidité. Dans le fond, une porte en fer était légèrement entrouverte. L'un de ses hommes poussa un peu plus la porte. La pièce était sombre en appuyant sur le petit interrupteur qu'il vit. La lumière jaillit sans un bruit, d'une ampoule fixée au plafond. Banania n'était plus là. Il l'avait manqué.

Wilson s'avança jusqu'au petit lit de fer et posa sa main sur les draps tachés. Il se figea lorsque ses doigts touchèrent du sang, encore humide. À qui pouvait-il appartenir ?

Il fit glisser son regard le long de la petite pièce. Il repéra de nombreuses petites taches similaires sur les murs. Probablement là où la victime avait été projeté par son tourmenteur. Le choc lui avait probablement ouvert le crâne, provoquant ces tâches de sang.

S''imprégnant de l'odeur dans laquelle avait vécu la victime, imaginant sa douleur et son désespoir. Il se gorgea de ces sensations, qu'il transforma en plaisir. L'odeur nauséabond du sang lui manqua beaucoup, en s'approchant du mur il lécha le sang encore frais.

Il ferma finalement les yeux, dégusta avidement le goût unique du sang et se fit la promesse de la retrouver. Ses yeux brulants d'un éclat joie, lui et ses hommes finirent par sortit de la pièce.

Un pote criminel d'Aksil à trouver la femme et la laissa captive chez lui un bon bout de temps pour en faire de la chaire à pâté.

Néanmoins il n'a pas fait beaucoup de dégâts à Banania, étant donné qu'elle n'ait subi qu'une fracture du nez et des blessures mineures sur le corps, et la perte d'un doigt. Après avoir torturer la femme parce qu'elle ait tenté de kidnapper sa fille.

Naxos a immidiatement contecté son ancien collègue de meurtre lorsqu'il ait su. Aksil a noté que Naxos avait délibérément raté les points vitaux pour éviter une mort propre et dans l'espoir de faire plaisir à son patron le bras gauche a envoyé en cadeau la femme encore inconsciente. Cela signifiait que Wilson ait une bonne heure pour son divertissement privé.