ꚰ CHAPITRE 15: Instant imprévisible

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Les cours étaient d'un réel ennui

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Les cours étaient d'un réel ennui. Adar avait beau essayé de suivre les instructions que les professeurs expliquaient, il n'y comprenait rien. Déjà qu'à Santa Marta le niveau scolaire était suffisamment bas et lui paraissait tout de même difficile, ceux d'Angelaria lui étaient tout simplement d'une toute autre langue. Décidément, il ne s'y ferrait jamais. Il n'avait même pas idée de quelle manière il allait se débrouiller pour réussir les examens qui allaient très prochainement s'organiser. Le semaine prochaine, se souvenait-il.

Adar soupirait, essayant de se réconforter sur le fait qu'après le déjeuner il allait participer pour la première fois à son club de mécanique tant attendu. Cela avait déjà le don de lui remonter le moral.

Mais il y avait plus perturbant encore.

Pourquoi Corpius n'arrêtait-il pas de le contempler, comme s'il allait lui sauter dessus à tout moment ? Depuis le début qu'il menait cette nouvelle vie, Adar avait l'impression qu'il n'avait jamais d'intimité. Pas au sens propre du terme, étant donné qu'il était dans une salle de classe pleine d'élèves, mais précisément au fait que quelqu'un faisait perpétuellement en sorte de le déranger par de multiples manières. C'était soit les rumeurs qui circulaient à propos de l'ancien Tom, sa nouvelle réputation plus au moins brutale, les regards peureux d'Eliott, ou plus particulièrement ceux terriblement incompréhensible de Corpius. L'homme des neiges paraissait réellement se poser des questions à son sujet. Bien qu'Adar ne faisait honnêtement pas parti des plus perspicaces, il se doutait que ce dernier était du genre à ne jamais agir sans raison. Et le fait que le blond platine ait posé ses yeux d'icebergs implacables sur lui faisait automatiquement prouver à Adar qu'il était possible que celui-ci ait des soupçons... Et, sentir Corpius Seven qui l'observait ne pouvait empêcher Adar de parfois en frissonner. Les émotions de leur toute première rencontre résonnait encore en lui, tel un écho qu'il essayait d'en nier la raisonnance.

- Monsieur Lior. Quand je vous dis d'ouvrir votre livre à la page cent-quarante-huit, VOUS LE FAITES.

Adar sursautait, avant de relever le regard vers celui noir du professeur au crâne dégarni.

- Faut pas exagérer c'est qu'un détail. Puis je l'ai même pas votre fichu bouquin, comment vous voulez que je fasse ? Haussait des épaules le garçon en relevant un sourcil perplexe. Car c'était vrai, personne ne lui avait donné de manuels, et les tables étaient toutes séparées individuellement faisant qu'Adar ne pouvait même pas demander à un voisin de lui prêter pour qu'ils puissent le lire à deux et suivre le cours.

Avant que le professeur ne puisse répondre, la sonnerie était intervenue annonçant la fin du dernier cours du matin. Adar se relevait, oubliant complètement la présence du professeur mécontent et chauve en face de lui avant de le contourner puis quitter la classe. À vrai dire il était assez joyeux, étant donné qu'il était l'heure du déjeuner et que sa traditionnelle humeur matinale s'était dissipée pour faire place à son air enjoué et narquois habituel. Surtout quand il savait aujourd'hui que le club de mécanique n'attendait que lui.

𝗗𝖄𝗡𝗔𝗠𝗜𝗧𝗘 {𝐁𝐱𝐁}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant