Code Lyoko + Moi

*Chapitre 1 : Qui suis-je ? (Part 1)*

« Qui-est-elle ? »

« Que fait-elle ici ? »

« Il faut appeler une ambulance vous croyez ? »

« Mademoiselle ? Mademoiselle vous m'entendez ? »

Des sons, des voix, des cris, du brouhaha. Je ne distinguais presque rien. Tout se bousculait. Je ne comprenais aucun mot qui tentait de franchir ma conscience. Seul une voix, frêle et douce, s'est donné les bons moyens pour trouver le bon chemin.

« Voilà. Tu y es. Maintenant, à toi de vivre. »

À ce moment-là, j'ai ouvert les yeux. Embués, ils ne me permettaient que de voir des formes floues bouger autour de moi dans des mouvements bien trop lent pour être vrais. Quelques-unes étaient plus proches que d'autres, certaines m'on sembler partir, ou bien venir. Je les voyais en mouvement ; à plusieurs reprises rapidement. Même un flash m'a éclairci. À mesure que ma vision est devenu de plus en plus nette, je ne me suis pas retrouvé entouré de gens, d'humains, mais des dessins. Face à la fatalité que je n'étais pas en pleine réalité, je me suis redressé brusquement. La sueur à commencé à couler sur mon front. Les yeux grand écarquillés, j'ai regardé la foule de gens autour de moi. Je devais leur faire peur avec mes grands yeux. Puis, mon regard a dérivé sur mes jambes, enfin, ce que j'estimais être des jambes. Elles aussi étaient... en dessin animé. Pourtant, elles bougeaient, comme si elles étaient réelles ; du moins c'était l'impression qui m'en est ressortit. Je les ai sentis sous mes doigts, comme si elles étaient normales.

Ne pouvant retenir le stress qui montait jusqu'à mon cœur, je me suis mise à crier aussi fort que je l'ai pus. Beaucoup de personnes on sursautés. Certaines même sont partis en direction de deux grandes portes en face de moi. Je ne comprenais rien. C'était le néant dans ma tête. De plus, le pire de tout, c'est que je n'avais aucun souvenir de comment j'étais arrivé ici, ni de ce que c'était ''ici''.

Alors que je ne faisais que me poser des questions, une masse sombre s'est approchée de moi sans que j'y prête la moindre attention. Elle était accompagnée d'une grosse voix qui a résonné dans l'air comme un canon.

« Et bien mam'selle ? Qu'est-ce qui t'arrive ? Un petit malaise ? »

Moi, toujours en train de fixer mes deux nouvelles paires de jambes, je n'ai évidemment pas remarqué non plus qu'une petite fille était venu poser sa main sur mon épaule.

« Monsieur Jim. On sait pas, elle est juste tombée devant nous avec Tamiya. Elle s'est évanouie. »

« Évanouis ? » a donc demandé l'homme sur qui je n'avais toujours pas posé un regard « Et bien, il faut aller chercher l'infirmière. Je suis sûr qu'elle pourra s'occuper d'elle. »

« Mais monsieur ! » a demandé une autre voix dans mon dos. « On n'a jamais vu cette fille au collège. »

« Tamiya a raison, on connaît presque tout le monde ici et, elle, on ne la jamais vue. On s'en souviendrait avec des cheveux aussi longs. »

Ayant dit cela en pointant la longueur considérable de mes ''cheveux'', mes mains ont glissé automatiquement sur des mèches châtains. Elles étaient étalées sur mes hanches dans des courbes arrondies. C'est seulement à ce moment que j'ai remarqué l'étrange tenue que je portais. Pour toute description : une robe rouge, peu cacher par un long gilet bleu à manches courtes mais surplombant un court legging blanc. La texture n'était pas si différente de tout ce que j'ai touché jusque-là, c'était même plutôt agréable de retrouver quelque chose qui m'était aussi familier.
Me tirant de mon examinassions, la grosse voix à finalement reprit.