Assoupi

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Je retourna le lendemain à la forêt. J'espérais tant que Kaendahan sois là. Je me rendis là où j'avais trouver les lilas hier. Je vis, d'un arbre plus loin, un bout de tissu noir dépassé. Je me dirigea alors dans cette direction. À la hauteur de l'arbre, se trouvait Kaendahan. Il était assis contre l'arbre. Il avait les yeux fermés et était assoupi, paisiblement. Je m'approcha de lui et enleva sa cape de sa tête, par curiosité. Il était magnifique, je n'avais jamais vu aussi beau. Comme subjuguée par sa beauté, je posa mes doigt sur son visage. Il tourna la tête, emprisonnant ma main entre sa joue et son épaule. Il se réveilla tranquillement et fini par me regarder, libérant ma main. Il fit le saut et remis sa cape sur sa tête. Je vis des larmes tomber sur ses genoux.
-Kaendahan! Qu'y a-t-il? Je suis désolé, j'ai vraiment été impoli de retirer votre cape sans vous le demander.
-Vous...avez vu mon visage...
Sa voix était rempli de tristesse et il pleurait énormément. Je me mis alors à pleuré moi aussi.
-Je suis désolé. Je suis désolé, Kaendahan.
Il releva la tête au son de mes pleurs.
-Ah! Ne,ne pleure pas Mibür! Ce,ce n'est pas de ta faute.
Il avait alors mis sa main sur ma joue et avait avancé vers moi.
-Mais c'est moi qui ai relevé votre cape...
Mes pleurs avaient redoublé en quantité.
-Ce n'est pas de votre faute, je vous le promet.
-Si, vous pleurez à cause de moi. J'ai été une vilaine fille.
-Alors je vous pardonne! Je, arrêtez de pleurer s'il-vous-plait...
Je releva alors la tête et essuya mes larmes de mes poings. J'avais la morves coulant du nez et je renifla. Kaendahan me tandis un mouchoir.
-Tenez.
-Merci.
J'essuya mon visage, et me jeta contre Kaendahan. Je lui fit un câlin, le serrant fort dans mes petits bras de petite fille. Il fut surpris et hésita mais après me serra fort dans ses bras également. Je me releva après un bon moment. C'est là, que je me rendis compte que je n'avais encore ramassée aucune fleur. J'avais été trop occupé par la pensée de revoir Kaendahan.
-Oh non, je n'ai encore ramassé aucune fleur! Je suis si sotte!
-Je peux... vous aidez?
-Oh vraiment! Vous feriez cela pour moi?!
-Oui...
-Vous êtes si gentil! Merci infiniment!
Nous passâmes alors un quart d'heure à remplir mon panier de fleurs. Je chantais en ramassant les fleurs, éclairé pas le Soleil qui passait entre la cime des arbres. Nous nous arrêtâmes quand le panier débordait.
-Haha, il n'y a plus aucune place dans le panier! Ma mère va être si contente! Je vous remercie infiniment! Demain, je vous apporterai du pain, pour vous remercier!
-Ah, cela me fait plaisir. Ce n'est pas la peine de me remercier!
-J'insiste! À demain, Kaendahan!
-Ah, à demain, Mibür...
Je partis alors le sourire au lèvres vers chez moi.

Danse d'amourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant