Eller m'avait prévenue que les enfants avaient disparu. J'allais commencer à m'inquiéter quand je me sentis téléporter au palais Royal.
Je trouvais nos enfants dans le bureau de Nate, Six était assis devant l'ordinateur et pianotait sur les touches.
Les filles étaient assises sur le bureau, Un et Sept se tenaient près de la porte, la surveillant, Cinq était dans le balcon, il demanda :
- Alors on fait comment ?
- J'ai trouvé notre planning, annonça Six.
- Parfait, dit Un, à partir de demain, on est sages, on va à l'école à l'heure, on écoute, on étudie, on participe, on est...gentil...
Il dit le mot avec le même air de dégoût que Sept, je me retins de rire. Je n'avais jamais vu des gens qui détestaient autant que ces deux-là la gentillesse. Cinq éclata de rire avant d'ajouter :
- Faisons un effort, même moi je trouve ça nul d'être gentil...
- On a pas le choix, insista Deux, je ne veux plus me faire punir par papa Eros.
- Elle a raison, dit Six, on peut le faire !
- Ils nous cherchent, annonça Sept, rentrons...
- Et s'ils nous demandent où on était ? demanda Neuf.
- Je leur dirais que vous étiez avec moi, répondis-je en souriant.
Ils se tournèrent vers moi, Cinq vint dans mes bras. Je nous téléportai à la nurserie et prévins les autres que les enfants allaient bien. Leurs pères ne s'inquiétèrent pas outre-mesure car ils avaient l'habitude que les enfants se déplacent tout seuls.
Cinq sourit au moment où je me penchai pour l'embrasser, je compris qu'il voulait me demander quelque chose. Je commençais à connaître mon fils ainé.
- Oui mon bébé ?
- Maman, tu peux inviter Nadia à la maison ? On veut passer le week-end avec elle...
- On veut dormir chez Valentin ce week-end, me dit Un.
- Tu peux organiser ça s'il-te plaît ? demanda Sept.
J'écarquillai les yeux, surprise. Il avait fait une demande sans donner des ordres, une chose plus que rare venant de lui. Je souris en acceptant mais je leur expliquai :
- Nadia est un peu fatiguée et triste en ce moment donc il va falloir attendre qu'elle aille mieux mais je verrais avec les autres parents pour que vous puissiez aller chez Valentin, d'accord ?
Ils hochèrent tous la tête. Je vérifiai que Neuf et Quatre n'avait aucun signe de faiblesse ou un autre symptôme. Valentin vint me rejoindre, il embrassa les enfants puis je l'accompagnai vers l'entrée du palais de Stephan.
- Tu rentres ?
- J'ai quelques trucs à faire avant, répondit-il.
- Ça va ? le questionnai-je.
- Je vais bien petite fée, ne t'en fais pas !
Je le pris dans mes bras. Valentin donnait toujours une impression de mélancolie, comme s'il était emplit d'une tristesse profonde.
Et ces derniers temps, j'avais comme le sentiment que c'était pire qu'avant. C'était aussi pour ça que je restais chez lui.
- Tu es adorable petite fée...
- Je t'aime, tu le sais, n'est-ce pas ?
- Je le sais ma petite fée, moi aussi, je t'aime !
- Tu n'as pas le droit de mourir avant moi, lui dis-je en souriant.
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EMPYRIA [T10]
RomanceKEMET - Désirs maudits [T3] Les récits d'âmes-sœurs ne sont pas toujours doux et sucrés ; bien souvent, ils sont empreints d'amertume, laissant nos cœurs brisés. Les descendants de l'Empire vont en faire l'amère expérience dès leur plus jeune âge. E...