Pearl à Versailles [terminé]

Sourires

Il convient de préciser qu'au terme de toutes mes déboires, la Providence semblait s'être accordée à mes désirs et me comblait de bonheur.
En cette belle matinée les mains d'Augustin se promenaient doucement sur mon ventre, dans un cheminement circulaire sensé apaiser les contractions. Pas le moindre nuage à l'horizon.

Mon père se révélait être quelqu'un d'agréable, enfin seulement lorsqu'il condescendait à l'être, et il était ravi de devenir grand-père.
Nous étions en de bons termes avec le Roi, qui se réjouissait de cette naissance à venir et mettait déjà toutes les sages-femmes à notre disposition. Il répétait à qui-mieux-mieux que ce serait la dernière naissance qu'il aurait l'occasion de voir car il se faisait de vieux os.

L'avenir lui a malheureusement donné raison. Je tiens ma fille, petit corps frêle, entre mes bras, et le visage du Roi ne fait pas partie de ceux qui se penchent, béats, sur cette merveille. Il est décédé dans son sommeil depuis maintenant une semaine.

François et Ronaldine font partie des heureux élus de cet attendrissement général, je suis heureuses qu'ils soient présents. Eglantine aussi, évidemment. J'ai mis un moment à me faire à son prénom, mais je l'appelle toujours ainsi dorénavant.

Même Marie Hélène a fait une brève apparition. Augustin a veillé à ce qu'elle soit brève.

Aurore a vu le jour comme ce dernier se levait. Elle a poussé son premier gémissement aux premiers rayons d'une belle journée de juin, c'est pourquoi je l'ai nommé ainsi.
D'un commun accord avec mon époux ? Disons que j'ai tranché...

C'est un signe, je le pressens. Notre fille aura une vie au moins aussi belle que la nôtre.

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Merci infiniment d'avoir suivi cette histoire jusqu'à son terme, évidemment on espère que vous avez passé un moment aussi agréable à la lecture que nous pour l'écriture ! (Même si des fois j'ai eu du mal à motiver mon acolyte (je tairai son nom...) je l'admet)
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Merci encore
Eden et Lucile 🙃