Chapitre 12

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   J'ai un mal de tête atroce. J'ai l'impression que l'arrière de mon crâne s'est fait aplatir par un rouleau de pâtisserie. Oui je sais, ce n'est pas la meilleure des images pour illustrer ma douleur, mais c'est la plus exacte. J'ai réellement l'impression qu'on s'est amusé à aplatir ma boîte crânienne. J'aimerais pouvoir le toucher pour voir ce qu'il en est, mais mes mains refusent de bouger. J'ouvre doucement mes paupières et me retrouve face à un plafond entièrement blanc. Cette couleur immaculé me fait mal aux yeux et je me force à les refermer. Je relève ensuite ma tête qui se balançait dans le vide et quand je ressens que mon cou est capable de supporter son poids sans problèmes, j'ouvre mes yeux. 

La première chose que je vis fut une grande table couverte par un drap blanc sans aucune tâches. Néanmoins, le drap traçait les contours de plusieurs objets, même si j'étais incapable de dire que quoi il s'agissait exactement. Je me râcla la gorge et poussa un long soupir. Malgré la douleur qui me lançait l'arrière du crâne, je regarda autour de moi pour essayer de trouver des indices sur le lieux dans lequel je me  trouvait. Seulement la pièce était complètement blanche et vide. A part la table en face de moi et la chaise où j'étais assise, il n'y avait rien. Cette pièce d'un blanc pure qui commença à m'inquiéter. 

Bon, il faut que je tente de me souvenir de ce qu'il s'est passé avant que j'arrive ici. 

On était dimanche, on l'est toujours d'ailleurs ? Combien de temps suis-je restée inconsciente ? 

J'ai passé ma matinée à surfer sur le net dans ma chambre et vers midi, comme Yves était partie manger avec Baekhyun, je me suis fais livrer une pizza. Bon, jusqu'ici ma mémoire semble bien fonctionner. 

Ensuite, je n'avais rien à faire et rester dans l'appartement m'aurais rappeler les paroles de Jongho vis-à-vis de mon amitié avec Yves. Je suis donc sortie prendre un thé dans un petit café que j'avais plusieurs fois repérer en me rendant à la fac. Jusqu'ici encore, j'ai pleinement tous mes souvenirs donc tout se passe bien. 

Ensuite j'étais en train de lire et Seonghwa est entré. Il a commandé un café et est venu le boire à ma table. 

Et c'est à partir de ce moment que je ne me souviens de rien. Un trou noir béant qui doit se moquer de moi qui m'efforce de me souvenirs des moments qu'il m'a volé. 

Est-ce que Seonghwa va bien ? Mes ravisseurs l'ont peut-être enlever lui aussi. Il s'est peut-être interposé entre eux et moi quand j'étais au sol ? Je me mets a rire de l'absurdité de mes pensées. Même dans les pires moments, je pense à une stupide romance héroïque. Une histoire d'amour qui commence à cause d'une prise d'otage, c'est d'un cliché. Mais je ne peux quand même pas m'empêcher de m'inquiéter pour Seonghwa, je n'ai vraiment aucune idée de ce qu'il a pu lui arriver. 

Un bruit de déclic se fait entendre. Je dirigea mes yeux vers la porte blanche qui se trouvait dans le coin droit de la pièce. Elle s'ouvrit et des pas se firent entendre. Soudain, entra huit personnes. Mon sang se glaça quand je les identifia. En même temps ce n'est pas bien difficile de les reconnaître. De longs mentaux noirs en cuir, des chapeaux noirs et des masques noirs accompagnés de chaînes pour cacher leurs visage. A part leurs yeux, chaque parcelle de leurs peau est cachée. Leurs mains sont habillées de gants en cuir noir, leurs grosses chaussures noirs se fondent presque dans leurs pantalons eux-aussi, complètement noir. 

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