Aprés cette petite discutions, on n'a plus parlé. On s'est simplement regardé, on s'est serré dans les bras comme si on se connaissait depuis toujours. On s'est embrassé, et nos lèvres ne voulaient pas se lâcher plus d'une minutes. On n'avait pas envie d'aller plus loin, j'avais juste besoin de sentir Harry contre moi pour me sentir non seul et important. Je frémissais quand il embrassait mon cou. Je sentais mon coeur tambouriner dans tout les sens quand Harry me regardait pendant de longues secondes. J'esseyais de lire en lui, de lire en ses yeux rouge. Mais je n'y arrivais pas. Il est tellement renfermé, et il cache tellement de chose que je n'arrivais pas à lire en lui. Il soupirait de soulagement quand je caressait ses cheveux, je n'ai pas cherché à aller plus loin. Si j'aurais tenté de le toucher, il serait parti, et je ne voulais pas qu'il parte. Alors j'ai pris sur moi, et j'ai seulement touché ses cheveux, et par moment son visage quand il sortait la tête de mon cou pour me regarder.
C'est la première fois que je vis une chose comme ça. On a pas dormi, toute la nuit on s'est réchauffé. Je n'arrive pas à dire ce que je ressens, mais une chose est sur, dans ses bras, je me sens en sécurité, je me sens important et je me sens moi. Je me sens pas comme le Louis que ma famille pense.
Le soleil filtre à travers mon minuscule appartement. Même si j'ai honte d'avoir fait rentrer Harry, je me sens rassuré qu'il n'ai rien dit, ou qu'il ne se préoccupe pas de la pauvreté de mon appartement. Et c'est pourquoi j'ai confiance en lui.
Je le regarde dormir. Il dort sur mon épaul, son bras et sa jambe entourent mon corps. Comme si il avait peur que je parte. Et je repense soudainement au mois dernier. Quand j'étais entrain de me battre avec mon client car il ne voulait pas me payer, et que Harry est venu à ma rescousse. Il m'avait emmené chez lui, et quand il dormait, il gémissait douloureusement. Ses gestes étaient brusques et forts. Il dormait, mais son cauchemars avait l'air tellement réel qu'il en a pleuré. J'avais l'impression qu'il ressentait son cauchemars en vrai et ça m'avait tellement fait peur que je n'osais plus bouger. Il disait des "stop" "Arrête" et quand il gesticulait dans tout les sens, je ne pouvais pas le laisser comme ça. Alors il s'est accroché à moi, trés fort, comme en cette instant. J'ai l'impression de revenir à ce jour. C'est la même position qu'il a. Il s'accroche fort à moi, comme si j'étais sa mère, comme si j'étais sa bouée de sauvetage. Je regarde son visage, son magnifique visage qui me fascinera toujours tellement il est expressif et beau.
Sa peau est lisse, d'une couleur clair mais douce. Son nez droit donne un air froid et dur sur son visage, et ses yeux bridés de couleur vert l'adoucissent. Sa bouche rose est pulpeuse, elle donne envie de l'embrasser chaque seconde, mais je me contrôle. Je ne veux pas le réveiller, je veux l'observer dormir plus de temps car je n'en ai jamais eu l'occasion. Ses sourcils constamment froncés attirent son regard. Son regard me trouble, me chamboule et me bouleverse.
Harry s'est endormi à onze heures, et ça fait plus de deux heures que je l'observe dormir. Et au plus je le regarde, au plus je repense à la façon dont notre relation a changé. Avant, j'avais peur de le prendre dans mes bras, je le fuyais, je ne voulais pas le voir, tandis que maintenant, pour rien au monde j'échangerai ma place.
Je sens Harry bouger. Je suis sur le dos, et la moitié de son corps est étalé sur moi. J'ai légèrement mal, car sa hanche écrase ma hanche où l'hématome que m'a fait mon client hier en me poussant pour me déshabiller est grosse. Je n'ai pas regardé ce que j'avais car Harry était là, mais je sais que je dois avoir un gros bleu.
Mais le problème c'est que Harry appuie fort sur ma hanche et que le gémissement sort tout seul.
Je sens ses cils s'ouvrient contre mon con. Son souffle chaud et humide s'abbat sur ma peau et je ne peux pas m'empêcher de fermer les yeux.
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Obsession.
FanfictionQuand j'ouvre les yeux après un long sommeil, je me dis tout le temps qu'il y a pire que moi. Je me dis que j'ai un logement, un très petit logement. Je me dis que j'ai de la nourriture, peu, mais j'en ai. Je me dis que je gagne des sous tout les so...