Chapitre 56

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{point de vue Pablo}

...  : « PABLO! »

Je tourne ma tête et vois au loin mon frère Amaro et ma sœur Paula. Qu'est-ce qu'ils foutent ici?!

Claudio : « C'est qui eux? »

Moi : « Mon frère et ma sœur... »

Claudio : « Ils font quoi ici? »

Moi : « Je sais pas... »

Claudio : « Vas les voir ! »

Moi : « Je sais pas si c'est une bonne idée... »

Claudio : « Vas les voir j'te dis. »

Moi : « Viens avec moi. »

Claudio : « Non... c'est à toi d'y aller. Seul. »

Moi : « Alors j'irai pas. »

Claudio souffle.

Claudio : « On y va. »

Je m'approche de mon frère et ma sœur.

Moi : « Qu'est-ce que vous foutez là?! Si jamais le Général nous choppe, on est tous morts! On a pas le droit aux visites! »

Paula : « Ce n'est pas notre faute. Mais de la tienne. Si tu serais rester sage ici! Maman et papa voulaient tellement te revoir! Et nous aussi. »

Moi : « C'est pas moi... »

Amaro : « Tu mens ! C'est toi qui a fait cette connerie ! J'en suis sûr! A cause de ça, papa et maman ont bien faillit se séparer ! »

Moi : « Quoi? Pourquoi?! »

Amaro : « Parce que maman voulait a tout prix te voir! Elle s'imaginait déjà la visite ! Les retrouvailles tous ensemble à la maison! Et te présenter Hanoï! Sauf qu'à cause de tes conneries.. »

Moi : « J'ai rien à voir là dedans! C'est pas moi qui fait une connerie... »

Amaro : « Peu importe, à cause de ça, les visites ont été annulées. Les appels et lettres aussi. Mais papa a préféré mentir à maman pour ne pas qu'elle soit encore plus triste! En lui disant qu'il y'avait un problème avec quelque chose mais qu'on ne pouvait pas aller te voir. Mais que les lettres étaient permises. Maman donner les lettres à papa et il devait aller les poster. Sauf qu'il les cacher dans de la paille sous la grange. A force de devoir mentir, papa il ne gérait plus rien. Il est devenu fou. Et il a commencé à mal parler à maman, à nous tous. Il partait nuit et jour. Maman a découvert qu'il cachait les lettres et a cru que papa le trompait, elle était très mal. Et maintenant, les deux sont mal. »

Je baisse la tête. Claudio s'éloigne un peu.

Paula : « Montre lui un des lettre de maman! Celle que t'as piqué ! »

Amaro sort une enveloppe de son sac, il me l'a donne ensuite. Je l'ouvre et la lis.

" Jamais je ne serais ton ennemie ou une personne qui souhaite ton mal.
Je ne souhaite que ton bonheur mon bébé.
Avons-nous commis une erreur envers toi ou avons-nous refusé de t'aider un jour ??
Tu peux nous humilier, nous manquer de respect mais je t'en prie ne nous ignore pas.
Tout mais pas l'indifférence et l'oubli.
Je saurais me contenter de peu d'amour de ta part.
Mon fils j' espère te revoir, je ne veux que cela. Laisse moi revoir ton visage.
Mon fils mon cœur est brisé, mes larmes ont coulées.
Mon fils, papa, t'es frères et sœurs, la bande et moi même sont pleins d'espoir de te revoir. Nous sommes tous tristes, renfermés. Papa ne montre que de la colère en ce moment. Il gère mal la situation. Comme nous tous. Il faut que tu reviennes à la maison. Hanoï veut connaître son grand frère.
Pablo, cette lettre vient d'une mère, de moi, de papa, de tes frères et sœurs, de la bande qui t'aimons et c'est aussi une invitation à se réconcilier.
Soyons plus fort que la colère.
Oublions notre conflit et nos disputes familiales.
Un même sang coule dans nos veines.
L'amour est plus fort que la colère :
Ta maman qui t'aime.
Ta maman qui pense chaque jour à toi.
Je t'embrasse fort mon bébé.

Maman. Papa."

Je referme la lettre, et la remet dans l'enveloppe.  Je verse des larmes.

Paula : « S'il te plaît. Dénonce toi. Prends la grande punition qui t'attends... »

Amaro : « Plus vite se sera fait, plus vite ça sera finit... et tu pourras rentrer à la maison. »

Paula : « Il faut qu'on rentre Amaro! Pour pas que papa et maman sache qu'on est venu! »

Amaro : « Réfléchis bien mon frère. »
Dit-il avant de partir avec Paula.

Claudio revient. Il pose sa main sur mon épaule. Il attrape l'enveloppe, attrape la lettre et la lit à son tour. Il me l'a redonne.

Claudio : « Rentrons. »

Le lendemain. Nous sommes réveillés en fureur. Je tourne la tête : Claudio n'est plus là.

Général  : « LA GROSSE PUNITION GÉNÉRALE PREND FIN À PARTIR DE MAINTENANT ! LE COUPABLE S'EST DÉNONCÉ ! LES VISITES , APPELS ET LETTRES DE VOS FAMILLE SONT DÉSORMAIS POSSIBLE ! »

Tout le monde crie de joie. Tout le monde. Sauf moi. Je m'habille en vitesse et pars dans la cour. Claudio se fait violemment frappé par des militaires.

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~Tu es mon autre, l'heure de la vérité~ {TOME 3} {SERQUEL}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant