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- Quoi ?!

- Wegner demande à être servis par toi.
Je ne sais pas quels sont vos rapports, mais tâche de bien le servir.
Je ne veux pas d'une mauvaise impression surtout venant de lui.

Elle était bien plus qu'inquiète face à tout ça.

Pourquoi elle forcément ? Les autres filles étaient pourtant là, et comment la connaissait-il ? Hofman aurait-il parlé d'elle ? Donc

- Voilà sa commande. La coupa son patron.
Allez à toi de jouer.

Et sur cette phrase, il s'en alla

Allez courage. C'est sûrement une coïncidence et même si ça ne l'est pas, je dois penser à ma santé avant tout.
Je n'ai pas d'inhalateur sur moi.

Après un soupir pour se donner contenance, elle prit les commandes et se dirigea vers l'un des salons privés

Elle put voir deux gardes postés juste devant. Ils lui ouvrirent avant de s'écarter chacun de son côté

Ils étaient très intimidants et très imposants avec leur corpulence, mais lui était plus grand.

La tête haute, avec son petit chariot, elle entra et put le voir assis grandement, à la dévisager étrangement

Respire

Elle murmura un faible bonsoir et eut un hochement de tête de Wegner, qui ne cessait de la regarder

- Pourquoi avoir fuit quand vous m'avez vu, mademoiselle Cruz ? Entendit-elle de sa voix rauque.

Ayayayaye...

- Euh. J'avais juste quelque chose à faire, rien de plus... répondit-elle rapidement en installant les mets sur la magnifique table dressée.

- Vous mentez, mais bon. Ce n'est pas pour ça que je suis là. Dit-il d'une voix lasse en se positionnant, de telle sorte à l'avoir de face, alors qu'elle était légèrement tremblante


Elle ne savait pas pourquoi, mais espérait qu'il ne fasse pas référence à son amant d'un soir


- Vous êtes très belle, et selon Hofman, très bonne là où il faut... Je le dis à cause des marques que vous lui avez faites sur le torse et j'en passe. J'aimerais bien aussi profiter de ce beau corps pour la modique somme de deux cent mille, juste pour vous faire plaisir, et vous faire une petite gâterie.

Ein?!

- N'importe qui accepterait, on ne va pas trop tarder. Je vous attends ce soir à

- Non mais vous n'êtes pas normal vous ?!

- Bien plus qu'il ne faut. Mais, je vous comprends... deux cent mille pour vous, ça doit être énorme.

Maria, bien plus que choquée et en colère d'être traitée comme une pute à cause d'une maudite soirée, balança le verre d'eau en plein dans son visage, le choquant, alors qu'elle était loin d'en avoir fini avec lui

- Je ne suis pas une prostituée ! Vous comprenez ? Vous vous croyez au-dessus des gens, juste parce que vous êtes milliardaires, mais écoutez-moi très bien. Commença Maria d'un ton extrêmement froid.
Je ne dépends d'aucun homme ! L'argent ne dicte pas mes choix, et ce n'est sûrement pas en faisant la pute, que j'honorerai la mémoire de mes parents.
Ils m'ont bien élevé et m'ont appris à manger à la sueur de mon front ! Pas comme VOUS et quand je dis VOUS, je parle de Wegner et Hofman.
Vous êtes nés avec une cuillère en or dans la bouche.
Vous ne connaissez rien de la souffrance. Vous êtes là, à dilapider de l'argent pour des conneries, le sexe, l'alcool, les femmes, le luxe ! Pourtant, tant de personne en ont besoin ! Vous n'êtes que des salops et des ordures, bon pour la poubelle et là, je me retiens.
Saleté de milliardaire à la noix. Respectez les gens... votre argent ne vous rend pas invincible ! Allez voir vos putes ailleurs... d'ailleurs, allez vous faire foutre tous les deux.
C'était juste un passe-temps, rien de plus, et, dite lui qu'il n'en avait pas assez dans le pantalon.

Toute essoufflée, elle sortit furieuse, sachant bien qu'elle venait de perdre son travail peut-être, mais il fallait qu'elle lui dise ce qu'elle pensait.

Comment peuvent-ils être si arrogant et insultant ?

- Maria ? Où vas-tu ?

- Je ne me sens pas bien, je rentre... dit-elle à son patron froidement

- Mais et Wegner??

- Il a été bien servi, ne vous inquiétez pas.
À demain peut-être... et sur cette phrase, elle récupéra ses affaires tout en retirant ses vêtements de travail

Elle emprunta un taxi rapidement pour la maison, avant d'appeler Aïda

- Putain ! Non mais... t'es folle... bon, c'était bien envoyé... se ressaisissait Aïda abasourdite par le cran de sa meilleure amie, après qu'elle lui ait tout raconté.

- Bon, je vais me coucher, je t'attends.

- À ce soir fait attention à toi

- D'accord

Sur ceux, elle alla dans sa chambre, bien heureuse de ce qu'elle venait de faire, sans savoir qu'elle allait recevoir les conséquences bien plus que tôt.

*

- Tu as eu que ce que tu méritais... dit Emri dans un rire de gorge

- Elle a un sacré cran je l'admets, et une fierté. Non mais... J'ai quand même proposé deux cent mille !

- Elle n'a pas encaissé le mien, tu t'attendais à quoi ?!

- Alors c'est bon ? Demanda Frederico en se carrant un peu plus dans le fauteuil, tandis qu'Emri réfléchissait

- Elle a dit que je n'avais rien dans le pantalon sérieusement?!

À cette question, Frederico lâcha un grand rire, ce qui fit sourire Emri

- J'irai demain la voir.

- Il le faut. Elle nous a traité de tous les noms

- Et tout ça à cause de ta manie de toujours avoir raison. Cette fois, tu sembles avoir tort.

- Ouais, elle paraît honnête et très méchante.

Cette remarque fit rire Emri

- Elle ne m'a pas fait cadeau. J'ai fort apprécié

The first in fall in love loses..Où les histoires vivent. Découvrez maintenant