6- Hôpital psychiatrique

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Chapitre 6

PDV Omniscient :

Le jeune blond regarda son ami les larmes aux yeux. Cette dernière phrase fut fatale pour Daniel. Il s'en voulait tellement d'avoir abandonné son ancienne amie, qu'il ne supporta pas la vue de son meilleur ami et parti en courant de la maison les larmes dévalant ses joues rosies par la colère.

Il courut dans tout le quartier sans se préoccuper des gens autour de lui, tous ses souvenirs faisant surface impitoyablement. Il s'en voulait tellement d'avoir abandonné son amie, il voulait la voir lui parler rigoler avec elle comme avant ou seulement être près d'elle il ne savait plus ce qu'il voulait. Il l'aimait plus qu'il ne le devrait mais, il sut que c'était trop tard pour lui dire quand il l'a revue dans son appartement, le regard de cette dernière reflétait tellement de dégoût et de haine qu'il pouvait sentir toute sa douleur sur son coeur.

Il était devenu fragile et sensible depuis son départ mais, ça, elle ne le savait pas, malgré qu'elle le découvre grâce à son nouveau « petit ami ». Elle n'a pas fini de le faire souffrir et sachant son passé on peut comprendre sa réaction...

Point de vue d'April 7 ans en arrière :

Aujourd'hui c'est la rentrée en CM1, maman m'a préparé une grosse valise avec plein d'affaire à moi, je ne sais pas pourquoi. Je lui es demandé mais, elle m'ignore et ne me regarde plus depuis qu'elle a vu le feu de mes mains. Je crois qu'elle m'en veut mais, je ne sais pas pourquoi. Je descends dans la cuisine pour faire mon petit-déjeuner, elle ne s'occupe plus beaucoup de moi depuis deux ans mais, on s'habitue.

J'arrive dans la cuisine et je vois un grand monsieur carré. Il est moche et il fait trop peur. J'aperçois ma maman derrière le grand monsieur. Je m'approche d'elle en courant mais, elle se recule en me regardant avec dégoût. Je les regarde sans comprendre puis, mon papa arrive essouffler :

« J'ai mis les valises dans la voiture... »

Il me regarde dans la compassion et des excuses dans les yeux. Je ne comprends pas.

« Très bien de toute façon je ne pense pas qu'elle en aura besoin !

- Faites-en ce que vous voulez, c'est démons elle mérite de mourir !

- Ne dites pas ça !

- Je dis ce que je veux ! Donnez-moi mon argent !

- Avec plaisir ! Au revoir madame. Monsieur. »

Le grand monsieur moche me prend par le coude avec tellement de force qu'il me broie le coude. Je me débats en appelant mes parents mais, aucun ne me répond. Je finis par abandonner et me laisse traîner jusque dans la voiture. Il me lance sur les sièges arrières et m'ordonne de m'attacher.

Le trajet dure deux heures puis, il se gare dans le parking d'un grand bâtiment sinistre. J'ai peur, ils vont me faire quoi ? Et puis pourquoi papa et maman m'ont laissé partir ? Pourquoi le grand moche a dit que je n'aurais pas besoin de ma valise ? Pourquoi je ne comprends pas, ça paraît logique ?

On rentre dans le bâtiment, je lis sur une plaque au-dessus d'un guichet : « Hôpital psychiatrique pour les enfants. Accueil. » Mais je ne suis pas folle. Je suis juste différente. Je n'ai fait de mal à personne. Des larmes incompréhension et de peur ce mélange en coulant sur mes joues rosie par le froid.

On m'amène dans une grande chambre blanche avec des murs matelassé. On me tend des vêtements blancs et m'ordonne de les mettre. Je passe les bras dans les manches puis on m'attrape et on m'attache les bras dans le dos avec les manches. J'essaye de bouger mais, je n'y arrive pas je suis bloqué. Les deux messieurs qui m'ont attaché me pousse et referme la porte violemment, j'entends le cliquetis de la serrure, je sais à ce moment qu'aucune tentative de me faire entendre sera veine. Je me résigna à hurler et m'assis dans un coin.

Je prenais de la maturité au fur et à mesure que je restais enfermé ici. On me nourrissait mais, jamais ils m'ont retiré ma camisole. Ça fait un an que je suis ici ; jamais on me libérera je le sais. Un jour, je me vengerais de tous ceux qui m'ont fait du mal.

Une deuxième année passe, je voyais toujours la même infirmière qui venait me nourrir et m'amener à la salle de bain pour que je me lave et me change. Mais quand la porte s'ouvre après ma douche et mon repas, je croise les yeux d'un garçon, il doit être à peine plus vieux que moi. Il s'approche de moi me prend dans ses bras, je reste statique n'étant pas habituer de ce genre de marque d'affection. Il se recule me regarde dans les yeux :

« -Bouge tes bras !

- Je ne peux pas idiot ! »

Il me fait un clin d'oeil et se retourne. Je lui cours après pour lui demander ce qu'il me veut mais, un infirmier me voit et plaque directement contre le mur à côté de la porte en me hurlant de ne plus bouger. J'en fais autant en lui demandant de me lâcher. D'autre infirmier sens mêle et une alarme se déclenche. Il réussisse à m'enfermer.

Je m'assoie dans un coin et me met à pleurer. Je bouge les bras... JE BOUGE LES BRAS ! Je me lève, ferme les yeux, me concentre pour activer mes pouvoirs. Je brûle le tissu puis le gèle pour ne pas alerter les infirmiers. Je gèle et brise la porte puis, je cours dans tout le bâtiment pour trouver la sortie. Ils ont à peine le temps de réaliser que je suis déjà dans la forêt à côté de l'hôpital. Je suis libre ! Enfin ! Je hurle en m'allongeant par terre. Je respire à plein poumons. Je tourne et tourne et tourne en bougeant les bras.

Je me remet à marcher pour trouver un abri pour la nuit. Je tombe sur une grande maison près d'une ville. Je m'approche de la maison prudemment et je vois le garçon qui m'a sauvé sur la balançoire du petit jardin. Il est très beau. Je m'assoie sur la balançoire à côté de lui. Il ne me regarde pas mais, je sais qu'il m'a vu. J'hésite avant de m'assoie mais, je me lance et m'assoie... C'est une sensation plutôt bizarre, mes pieds ne touchent plus le sol. Une fois habituée à cette sensation, je tourne la tête, il me regarde l'air étonner.

« Merci !

- Tu n'es jamais monter sur une balançoire ?

- Non...

- De rien !

- Pourquoi tu m'as aidé ?

- Je ne sais pas... Quand je t'es vue par la petite fenêtre de ta porte, j'ai tous de suite voulue t'aider.

- April

- Quoi ?

- Je m'appelle April !

- Oh ! Moi c'est Connor ! »

Un silence apaisant s'installe pendant qu'on se regarde.

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J'ai essayer un nouveau point de vue, omnisient c'est un point de vue extérieur et le narrateur connaît tous. Un retour dans l'enfance d'April pour un peux mieux la comprendre. Dites-moi en commentaire si le nouveau point de vue vous plaît et le retour en arrière ça me ferait trop plaisir!!!

Kiss<3<3<3 XxxXxX

Ice or Fire?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant