Percy Jackson et l'Ordre du Phénix

Chapitre 4

Pdv Harry

- Harry Potter...

Je sursautai et regardai l'endroit d'où venait la voix mais dans la foule, impossible de discerner qui m'avait parlé. Pourtant j'avais un mauvais pressentiment, quelque chose allait arriver mais quoi ?

Peu à peu, la colère m'envahit. Je venais à peine de manquer de me faire renvoyer de Poudlard et voilà qu'un autre danger semblait planer au dessus de ma vie ! Des détraqueurs allaient encore venir c'est ça ? Ils ne pouvaient pas me lâcher un peu ? Ils sont aussi collant que des Niffleurs quand tu te promènes avec des gallions.

J'ai détourné les yeux de la foule et c'est à ce moment-là que je me suis rendu compte que j'avais perdu M. Weasley dans le foule. J'ai réprimé un juron et l'ai cherché du regard mais impossible de le retrouver parmi la foule. Ma colère monta ma cran mais elle fut rejoint par la panique. J'avais un très mauvais pressentiment, la dernière fois que je m'étais retrouvé seul, des détraqueurs m'avait attaqué. J'ai balayé les alentours d'un regard perçant et je fus légèrement soulagé, personne ne s'écriait c'est lui et me fonçait dessus, baguette magique ou je sais quoi brandit, prèt à me tuer. De toute façon dans cette foule, personne n'oserait m'attaquer... Soudain, une main se posa sur mon épaule.

- Tout va bien jeune homme ?

Je manquai la crise cardiaque de peu. J'ai tourné la tête et me suis retrouvée face à une femme d'une cinquantaine d'années environ. Sa peau était mat, longue robe noire la recouvrait entièrement, ses cheveux étaient retenus dans un voile sombre et ses yeux étaient cachés derrière un tissu noire. Elle parlait avec un accent étranger que je n'arrivais pas à situer. J'ai mis plusieurs secondes à calmer les battements de mon coeurs qui s'étaient dangereusement accélérés et plusieurs autres secondes à remarquer que la femme attendait ma réponse.

- Je ... euh, ai-je balbutié. Ne vous inquiétez pas madame, je vais bien.

Elle desserra légèrement son emprise sans dégager entièrement sa main. Sans que je sache pourquoi, mon instinct me hurlait de m'enfuir.

- Vous êtes sûr jeune homme ? Vous avez l'air perdu.

Je me détendus légèrement. Je commençais à devenir parano comme Fudge à voir le mal partout.

- J'ai été séparé de... de la personne qui m'accompagnait, ai-je avoué. Je devrais pouvoir la retrouver au métro.

- Oh ! Fit-elle avec son accent étranger. Je peux vous guider jusqu'à la station la plus proche si vous voulez.

- Je ne veux pas vous déranger.

- Ça ne me dérange absolument pas mon chou !

- Merci madame.

- Je t'en prie. Appelle-moi Tatie Em mon chou, tes « madame » me vieillissent.

J'ai acquiescé et l'ai suivi alors qu'elle s'enfonçait dans les rues londoniennes. Pourtant, mon instinct continuait de me hurler de m'enfuir le plus bite possible.

- Tu es étudiant ? Me demanda-t-elle.

- Oui, ai-je répondu sans plus de précision, et vous ma... euh Tatie Em ?

- Oh moi ? Je gère un commerce de statues à mes heures perdues.

- Vous faîtes de la sculpture ? Ai-je interrogé.

- Oui, mais le plus compliqué, ce sont les visages. Les expressions sont très difficiles à obtenir, tu comprends ?

Je ne comprenais pas trop, je n'avais jamais fait de sculpture mais j'ai acquiescé par politesse.