Alban Debars

Bienvenu à vous braves gens, curieux de passage et autres voyageurs en recherche d'aventure. Vous voilà à quelques pas de l'antre du Commerce des ombres, une fresque médiévale fantastique publiée sous forme de feuilleton chaque semaine.

Vous suivrez les pas d'Aquil Erenas, un chevalier parvenu au sommet de la hiérarchie sociale sans pour autant s'en trouver satisfait, le dos cassé, les articulations usées, un gouffre béant à l'intérieur du cœur. A la recherche incessante des plaisirs terrestres sensés lui faire oublier le mal-être dans lequel il manque de se noyer quotidiennement, il continue de servir l'institution en laquelle il croit, Basmaran, le temple des chevaliers de Nacre, véritable bras armé de la justice royale. Une loyauté qui pourrait bien lui coûter cher.

Sur son chemin, il croisera entre autre Rod, un gamin des rues  facétieux, ingénu et malin comme un singe; Roanna, une jeune femme impétueuse dissimulant un passé trouble, ainsi qu'un colossal non-humain, un céros au pelage sombre savamment instruit, la tête planté de deux bois disproportionnés de presque deux toises d'envergure.

Ce récit se veut une fresque médiévale fantastique, où s'entrechoquent les valeurs  ascendantes des marchands banquiers avec les héritages fragilisés d'une noblesse en perte de vitesse, prête à se faire assimiler. La colonne vertébrale du récit repose sur l'organisation féodale vassalique d'une société tripartite, répartie entre ceux qui prient, ceux qui combattent et ceux qui travaillent. Le réalisme historique permet de créer un effet de contraste dès l'instant où le fantastique fait irruption dans le récit, par le biais des créatures non-humaines, et surtout à travers la figure du mort-vivant dont je viens proposer ma propre lecture pour aborder le thème de la déshumanisation... Mais chut, tout cela reste à venir, pour vous bien sûr, car le premier tome de cette série est d'ores et déjà écrit.

Sur ce, bonne lecture, ou plutôt, bon voyage!