Chapitre 17 : Une cohabitation forcée.

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Nous sommes désormais à l'intérieur de l'aéroport, nos corps sont passés au scanner sans problème, maintenant vient le moment pour nos sacs...

Je sais qu'Alec détient un sac contenant des armes, si on se fait arrêter par la police on va finir au commissariat.
Une enquête va être ouverte, et les autres pourront nous repérer et nous tuer directement dans notre cellule !

Quand le tour du sac d'Alec vient pour passer au scan, mon cœur s'arrête une fraction de seconde empêchant toute filtration d'air.

Le monsieur de la sécurité et Alec échangent un lourd regard, jusqu'à ce que je le vois passer sans problème comment a t-il fait ?
Je crois que je préfère ne pas savoir.

Nous avons fait valider nos billets et nos passeport, je rectifie nos faux passeports qui sont passés sans encombre.

Alma, tu voyages sous de faux passeports, tu es une criminelle.

Une fois dans l'avion, je me presse d'aller m'asseoir le plus loin possible d'Alec, histoire d'avoir le moins d'ondes négatives, et le plus d'air pur autour de moi.

Mais malheureusement, ce fut de courte durée car, étant donné qu'il décide de s'asseoir, juste en face de moi.

C'est quoi cet avion nom de dieu ?!
C'est pas censé être les uns derrière les autres, normalement ?

Sentant la pesanteur de son regard me jauger, je préfère tourner la tête pour me concentrer sur le moment du décollage, j'ai bien fait de m'asseoir côté fenêtre.

Ça fait maintenant environ deux heures que nous sommes dans les airs, je fais mine de m'occuper avec un vieux magazine tout en observant Alec.

Il est en train de dormir, en le voyant les yeux fermer avec cette gueule d'ange, on serait à milieu de s'imaginer quel putain de psychopathe, meurtrier, criminelle il est.

Il est nettement plus agréable et paisible une fois endormi.

Munis de son T-shirt noir qui met en évidence sa musculation, tous les vêtements qu'il met sont dans les tons sombres, voir que du noir.

Bon, après je suis mal placé pour dire quoi que ce soit, étant donné que je ne m'habille que dans les tons sombre.

Je sens l'avion se faire secouer par les turbulences.
Une part de moi apprécie beaucoup ce petit moment toutes ces personnes paniquées par peur que l'avion s'écrase.

Suis-je un monstre qui me délecte de leur peur ?

J'aperçois l'homme assis à ma gauche, qui est à deux doigts de frôler la crise cardiaque.
Je pense qu'il est en train de faire une crise d'angoisse par rapport aux turbulences.

- Ne vous inquiétez pas généralement, ça dure moins de 2 minutes respirez en même temps que moi.

Je l'invite à faire des exercices de respiration pour qu'il arrive à retrouver une respiration régulière.

Il prend mes mains dans les siennes en les serrant.

- Je n'ai pas l'habitude de prendre l'avion à vrai dire, c'est la première fois. Me confesse-t-il

- Il y a une première fois à tout.

- Bryan, mais mes amis ont tendance à m'appeler prince charmant, dit-il d'un sourire charmeur.

- Enchantée, Sonia.

Mon sourire s'efface aussitôt, quand j'aperçois du coin de l'œil Alec nous observer sans aucune gêne la main sous le menton.

Blood FragmentsWhere stories live. Discover now