La langue des émotions - Métaphore

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Nos émotions sont un peu comme une langue étrangère. Sauf qu'à la différence de l'anglais par exemple, nous avons chacun une langue des émotions qui nous est propre, même si certaines peuvent avoir des similitudes. 

Pendant toute notre vie, on l'apprend, seul ou avec de l'aide. Mais pour l'apprendre, il faut s'autoriser à ressentir ; et essayer, se tromper, recommencer, jusqu'à qu'on arrive à la comprendre. Ce n'est pas parce qu'on ne comprend pas certaines de nos émotions qu'elles sont forcément négatives, néfastes, qu'il faut les ignorer. Aucune émotion ne mérite plus ou moins que les autres d'être analysée pour savoir d'où elle provient et comment elle s'exprime. Il faut se laisser le temps de les explorer chacune, pour en connaitre les moindre détails. 

Passez outre vos clichés et vos généralités sur les gens et les choses. Ce sont des raccourcies que prend notre cerveau, pour se faciliter la tâche et pour ne pas prendre le risque de souffrir. Parce que oui, s'ouvrir aux autres, c'est prendre le risque d'être blesser, ou de blesser. Mais c'est aussi avoir l'occasion de ressentir de belles choses. Et c'est ça aussi, vivre. Si nous ne nous ressentons rien, comment pouvons-nous vivre ? Une vie émotionnellement "plate" serait-ce mieux ? Laissez-moi sérieusement en douter. Donc je pense sincèrement que s'empêcher de ressentir n'est pas la solution. 

Pour revenir à la métaphore, les mots sont comme la manière dont les émotions s'expriment. Ils évoluent au cours du temps. Certains mots disparaissent pour laisser la place à d'autres, qui ont le même sens. Ainsi, sur le même principe, nos émotions ne vont pas s'exprimer toujours de la même façon. Une émotion peut s'exprimer de différentes manières, tels des synonymes, mais plusieurs émotions peuvent aussi avoir des moyens d'expression similaires, ce qu'on pourrait rapprocher aux homonymes. 

Tant qu'on parle des émotions, nous pouvons peut-être parler de la pression que met la société sur les hommes. "C'est aux hommes de déclarer leur flamme" ou encore "Un homme qui pleure est un homme faible". Premièrement, si on y réfléchit bien, les demandes de la société sont très paradoxales entre elles. Les hommes ne devraient pas montrer leurs émotions mais ce serait à eux d'avouer en premier leurs sentiments ? Un peu de bon sens, s'il vous plait !

Un homme qui pleure n'est pas un homme faible ! Au contraire, c'est très courageux de montrer ses émotions ! Alors messieurs, ne vous laissez pas faire par les attentes de la société. Vivez. Ressentez. Parlez. Riez. Pleurez. Ayez peur. Avouez vos sentiments (si vous en avez envie). Sans vous soucier du "qu'en dira-t-on ?" de la société. Toutes les filles ne sont pas aussi fermée d'esprit. 

Pardonnez ce petit détour que j'ai fait, mais je suis profondément attristée de voir un grand nombre de mes amis se casser la tête avec toutes ses exigences ... il me tarde que les mentalités de certains changent sérieusement ... 

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|Je pense avoir fait le tour de ce que ce que je voulais dire à propos de ce sujet. Encore une fois, ceci est ma vision des choses, et je ne veux en aucun cas vous l'imposer. Je peux très bien comprendre que vous ne l'approuviez pas. Je serais donc ravie de livre votre avis en commentaire :)
Je suis en train de préparer un chapitre sur l'hypersensibilité, les HPI, etc. C'est un sujet qui me tiens particulièrement à cœur, c'est pourquoi il se peut qu'il ne soit pas publié tout de suite, je tiens à le faire correctement. Sur ce, bonne journée/soirée ^^ |

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