Charmé ( 11 )

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Little Death - The Neighbourhood

La tension sexuelle était là, installée par le métis qui dévorait le cou d'un Liam totalement dominé. Ce dernier haletait déjà, chaque touchés le faisait fondre. Son corps brûlait d'impatience et les symptômes devenaient violents. La température montait chez le jeune anglais, si bien que déjà la sueur perlait sur sa nuque, se perdant dans son dos.

Il haletait, alors que Zayn s'affairait à lui faire tout le bien possible. Ses mains percutaient une peau gorgée de soleil, un dos musclé. Et sa bouche s'adonnait à quelques fantaisies, elle glissait avidement, venant s'agiter autour de deux boutons de chairs. Liam mourrait de plaisir à ce moment là, ayant reposé sa tête contre le carrelage du mur de la cuisine, tenant fermement le rebord du plan de travail.

Il se délectait, et avait attendu ça depuis tellement longtemps qu'à présent il ne pouvait que subir, oui se taire et se laisser lâchement dominé. Tout ce qu'il fallait faire c'était gémir et écarter les jambes. Pourtant sa conscience lui criait de tout arrêter, de ne pas poser ses mains sur la chemise propre du pakistanais, ne pas fermer les yeux, ni lui tenir la tignasse aussi fortement. Mais plus rien ne se contrôlait, on ne contrôle pas ce genre de désir. Liam a tellement été frustré la dernière fois, il a du se soulagé lui même dans une salle de bain fermée à clef. N'y prennent aucun plaisir, au contraire il a pleuré comme jamais il ne l'a fait. Puis avait finit sa nuit le nez dans une glace, devant un bon vieux film à l'eau de rose.

Une main descendait dangereusement, elle parcourait une zone érogène, puis elle finit par fouiller vers da fierté. Liam en eut des bouffées de chaleur atroces, tels qu'il ouvrait les yeux. Embuée dans un premier temps, puis désarmée par un regard qui brûlait sur lui. Deux yeux noisettes ou il le savait se cachait de nombreuses blessures. Il en connaissait une seule, celle de son narcissisme exacerbée qui lui bouffait la vie. Il commençait à le connaître, comprenait que le métis portait un fardeau : son père et sa célébrité. Un jour il lui en parlerai, lui confierai qu'il n'a rien â craindre, que le monde l'accepte avec ses défauts, que lui il.. Stop.

- Je t'ai demandé de pas m'embrasser gronda t'il ajoutent en lui secouant les épaules, et tirant sur l'élastique de son boxer, mais tu peux participer.

Liam se connectait de nouveau, osant remonter ses mains vers la nuque poisseuse de son amant. Il y touchait comme si il le fragilisait à chaque attouchements. Et Zayn le sentait, et même si il ne réagissait pas, cela le brusquait. Pourtant un fracas sur le sol, détournait l'attention des deux garçons sur une flaque habillant le sol. Le verre de thé.

Et c'est ce moment que choisit Liam pour se rebeller. Ses fesses glissèrent facilement du marbre, il plaquait ses deux paumes sur le torse du métis. Il le faisait reculer en avançant :

- Tu ne me demandes pas si j'ai parlé de toi à Byron aujourd'hui ? C'est étrange, chantonnait il, le grand et beau Zayn Malik aurait finalement un faible pour le minable garçon que je suis.

Zayn tournait la tête sur le côté comme pour éviter une évidence qui forçait à sa raison. Liam jusque là soumis, rassemble le reste de sa confiance pour se permettre une folie. Lui embrasser la joue, puis glisser vers son oreille, attrapant son lobe entre ses dents, le relâchant pour continuer de chuchoter :

- Il est passé ou le capitaine imbu de lui même et grande gueule ? Demandait il en le débarrassent de sa chemise une bonne fois pour toute.

Son parfum était fort, du genre à rendre malade ou à enivrer. Ca fonctionnait comme ça avec le champion, soit on l'adorait ou alors on le détestait. Franc pour certains, grande gueule pour d'autre, attirant pour certains, dangereux pour d'autre. Et les points de vues divergents ne manquaient pas, et ils tendaient plus au négatif. Zayn se faisait lyncher régulièrement par ce qu'il appelait " la presse à nana ", mais d'un autre côté il s'était construit une petite fan-base, qui regroupait les irréductibles. Il les appelait les tarés, parce que certaines allaient jusqu'à se faire tatouer son prénom sur les fesses ou les seins. Liam les détestait, alors que paradoxalement il faisait partie de ce groupe, enfin avant.. Quoi que.
Suffit de penser, il continuait son manège une fois que Zayn ou plutôt son dos cognait contre le four, à côté de la porte du frigidaire.

Tout s'accélérait, Liam cognait sa fierté contre celle d'un métis tout aussi conséquente, ce qui provoquait un gémissement, synchrone. Liam prenait définitivement les choses en main, levant le menton du métis pour lui souffler quelques compliments sur le visage.

- T'es tellement désirable, à faire le mauvais garçon là, alors que t'es tout sage, il ricanait lui massant sa bosse, t'es canon. Tu le sais pas ça, même si tu le cries sur les toits je sais que tu le sais pas. Mais moi je te trouve beau, réellement. Le charme à l'oriental on va dire. Des cheveux bien sombres, il en profitait pour les toucher, de beaux yeux clairs, une peau hâlé, il le regardait comme on contemple la septième merveille du monde.

Zayn perdait sa contenance, et tout sa fierté s'éparpillait sur le sol comme le liquide sur le sol. Et Liam lui procurait plaisir et désir en le touchant ou il ne fallait pas. S'attardant sur sa longueur comme personne ne le ferait. Pourtant quelque chose manquait atrocement, de l'amour, de la tendresse dont était visiblement incapable Zayn. Et Liam en eut presque les larmes aux yeux. Alors il bravait l'interdit et plaquait rageusement ses lèvres contre les siennes.

Il n'eut que quelques secondes pour en profiter puisque après, son torse retrouvait la plaque du four. Il se sentait alors complètement vulnérable, et se donnait à Zayn qui ne prit aucune pincette pour le combler. Les bruits se faisaient lourds, et nombreux. Zayn le menaçait si il bougeait, une main sur sa bouche l'autre ayant croisé ses bras dans son dos pour qu'il soit moins bruyant. Il bougeait en lui, vite frénétiquement, désireux de le faire souffrir. Juste pour enlever ce gout étrange sur le bout de ses lèvres, quelque chose qu'il l'avait sondé en un instant.

Liam lui mordait la paume de son bourreau, déjà en transe. Tout transpirant, tout débile, tout fébrile avec les genoux qui manquent de flancher à tout instant, mais aussi le cœur qui bat la chamade, et le plaisir qui s'accumulait. Il aurai foutrement mal demain, mais ça ne le préoccupait pas tant que ca, et même il souhaitait avoir une marque, juste pour se prouver qu'il a réussit. Â quoi ? Allez savoir.

Quand à Zayn, il bougeait plus doucement maintenant jusqu'à toucher un point sensible et devoir tenir Liam par les hanches pour ne pas qu'il s'écroule. L'anglais ne tenait plus, Zayn finit par baisser les yeux vers le sol. Le thé c'est mélangé à un étrange liquide blanc.

Zayn finit par lui aussi convulser, mais dans les chairs chaudes de son nouvel amant. Il avait aimé ça, pourtant il fallait sortir. Il s'essuyait alors brièvement, remontait sa paire de pantalon, et mit sa chemise sur son épaule droite. Lâchant finalement le corps chaud d'un Liam avec les yeux remplie d'étoiles. Il ne prit pas la peine de le remercier, le relever, le nettoyer peut être, il filait. Liam lui se tenait les avant bras, l'échange a tellement été fort, brusque que de ne plus avoir de mains sur lui, l'angoissait.

Il soupirait en entendant la porte claquer se relevant difficilement pour regarder autour de lui, la pièce vide de tout bruits suspects. Il se grattait la nuque, et attrapait son jogging le remettant à sa place à savoir sur ses jambes. Il soupirait de plus bel, avec une douleur vive au niveau des hanches, il l'avait griffé ce con. Il se baissait pour ramassé les morceaux de verres éparpillées sur le sol, jusque se relever et ne pas profité assez de ce qu'on lui donnait à ce moment là.

- Toi aussi t'es canon Liam

Zayn venait tout juste de lui offrir un baiser fougueux, dont il se souviendrait sûrement à vie. Il était revenu l'embrassé.

QUESTIONS ET INFORMATIONS :

Je sais, je suis archi nulle en lemon, mais que voulez vous on ne peux pas tout avoir. J'espère que cela vous aura tout de même plut, un minimum. J'ai tenté de faire soft et non vulgaire. Loupé ? J'essayerai de me rattraper pour le prochain chapitre.

Zayn qui ne pose pas de question sur les Leakers est ce si étrange que ça ? Liam n'est il pas adorable quand il parle de son
ancien capitaine ? Et surtout que penser de Zayn qui jusque là allergique à toute forme d'attention buccale se met à bécoter Payne et â le complimenter ?

ZaynLiamMayne : Là je ne t'ai pas frustré normalement. Et ils ont enfin tiré leur coups.

Ziam Baskets ( TERMINÉE )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant