14 - Harry-angry

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Avant de commencer je voulais savoir si vous voulez que je recommence une Fremione (ou Dramione etc...) ou que je recommence le scénario de celle-ci. Dois-je continuer sur cette lancée ? Merci énormément de me demander une suite depuis deux ans ! La voici enfin ! Vous êtes les meilleurs !
(Le prochain chapitre sera mieux ;))

Hermione :

J'avais complètement oublié le visage pâle et ténébreux du Serpentard. Maintenant je dois avouer la vérité à Fred, une vérité dure, mais une vérité qui me semble indispensable. Je l'ai tellement fait souffrir avec ces balivernes. Je veux être la personne qui l'aime et qui le rende heureux. Je l'ai tellement fait souffrir, je ne le mérite pas.

- Drago m'a vu pleuré, il m'a épaulé quand je n'étais pas bien. Il ne s'est jamais rien passé entre lui et moi. Je me suis rendue compte qu'il ne m'intéressait pas.
- Je vois.

Fred semble étrange mais compréhensif. Je pense que, comme moi, il a déjà eu d'innombrables attractions physiques pour des jeunes filles ici à Poudlard, sans pour autant être pleinement intéressé.

- C'est vrai qu'il n'est pas aussi beau que moi.

Je souris et je l'embrasse. Mon estomac se noue et je pense à autre chose : Ginny, Ron, Harry... comment récupérer mes amis ?

- À quoi penses-tu jolie Hermione ?
- À mes amis.
- Harry ?
- Non seulement Harry, mais également Ginny, Ron... Ils me manquent et je ne sais pas comment me faire pardonner.
- Je leur parlerais.
- Je doute que ça y fasse grand chose.
- Ne me sous-estime pas.

Il baisse la tête pendant un instant et nous restons silencieux. Il me prend la main et me caresse la paume.

- Tu comptes me briser le cœur encore une fois ?
- Plus jamais.
- Je sais que tu as embrassé Ron.

Mon corps se raidit et mon visage s'empourpre. Oui, j'aime Ron, mais d'un amour-amitié, il est comme mon frère et ce je t'aime n'avait que cette signification-là. Ce baiser en revanche, était complètement stupide et n'a eu que l'effet de faire espérer et souffrir Ronald.

- Ce n'était pas réfléchit.
- Il avait bien compris. Et moi aussi.

Il m'enlace et tout semble insignifiant dans ses bras. La vie semble calme, douce et paisible. Un peu trop même. Le Fred drôle, amusant et immature me manque. S'il me manque tant c'est parce-que je l'ai détruit, disloqué de l'intérieur. Je ne sais que faire pour qu'il aille mieux.

- Je t'aime tu sais. Passe une bonne nuit Hermione.
- On se retrouve dans nos rêves ?
- Tu es niaise.
- Je t'aime.

Je souris et il part. Je me sens seule sans lui, mais mes sentiments m'ont joués des tours. Je pense à Ron, Harry, Ginny et les autres Gryffondors... que pensent-ils de moi ? Je dois être si facile à leurs yeux. Je veux essayer de leur prouver que ce n'est pas le cas.

Le lendemain...

Fred :

- Écoute Fred, j'en peux plus ! Je suis pas un pigeon voyageur, si tu as envie de dire quelque chose à Ron tu vas lui dire en face. Il a toujours été là pendant que tu étais dans le lit d'infirmerie à cause d'Hermione ! Il t'as toujours aimé ! Même quand il n'avait pas de gallions, de mornilles ou de noises il faisait tout pour t'acheter un cadeau d'anniversaire avec ton frère ! Ce n'est pas n'importe qui. Il t'aimera toujours et ce n'est pas une peine de cœur qui vous dispensera de vous parler à vie. Sur mon front il y a une cicatrice en forme d'éclair, pas « pigeon voyageur » écrit en rouge ! Merde ! Et j'en ai marre de tout laisser passer pour Hermione. Un jour c'est toi, un jour c'est Ron, un jour c'est... Drago Malefoy ?! C'était mieux quand elle était amoureuse de ses livres et qu'elle te trouvait stupide !
- Calme-toi Harry... toute la table nous regarde...
- Non Ginny, il faut que ça se finisse une fois pour toutes. J'en ai marre d'être au milieu de ces futilités, Voldemort revient, et mes amis au lieu de me soutenir, me fatiguent avec leur problèmes de cœur insignifiants !

Harry se lève et renverser son bol de céréales. J'entends McGonagall soupirer un « Potter... » et retourner à son journal. Je comprends Harry, cela ne doit pas être forcément facile d'entendre des problèmes de cœur toute la journée alors que Cédric et son parrain sont morts sous ses yeux récemment. Il réveille tout le monde avec ses cauchemars, sa cicatrice brûle et il ne dit rien. Même quand il se dispute avec Ginny, il ne dit rien. L'élu reste discret, agit dans l'ombre avec efficacité, réussit sa scolarité sans être bon ni mauvais, soutien des amis sans jamais qu'on le soutienne.

- Excuse-moi Fred, mais je ne sais pas si Harry est prêt. Laisse-le se reposer. En revanche, je veux bien parler avec Hermione. Mais je ne veux plus jamais qu'elle te refasse vivre cet enfer...
- Je comprends.

Je tourne la tête. Seamus, Dean, Neville écoutent avec intérêt la conversation, comme s'il s'agissait d'un drame familial à la télévision des moldus. Je me sens quelque peu ridiculisé par ces querelles futiles.
Tout à coup, McGonagall se lève subitement de son journal, comme si elle s'était rappelé de quelque chose d'important et annonce :

- Excusez-moi ! Toute maison est convié ce soir dans la Grande Salle pour une annonce spéciale du directeur.

Parfait, Fred. La parfaite occasion de te ressaisir et de montrer ta valeur une nouvelle fois. Il faut que j'aille voir Georges.


Fred x Hermione [FREMIONE]Where stories live. Discover now