quarante-deux

15 4 0
                                    

Plonge dans la poésie pour y cacher les maux. L'odeur de son corps n'y est plus, pourtant ça résonne toujours aussi triste. Le manque, le vide, le vide, le manque, solitude en dit long sur l'absence, solitaire comme fond vert. Quand on rie on pleure, quand on pleure on ne le dit pas. Nuits blanches et tracas, me ramènent aux plumes, à ce que j'ai laissé quand je ne savais plus quoi dire, comment et à qui. Me creuser le crâne pour recracher des lettres, pour que ça fasse beau, mais plus rien n'y est, je me sens lisse et impassible, à peine paisible et illisible. Longtemps encore que la nuit n'a pas été douce. Je revois nos mains, nos lèvres, ta nuque, mon cou, des baisers et des draps mouillés. Il faisait chaud et ce n'était même pas l'été. Mon esprit est encore ancré tout au fond et je crois bien que ça a bavé. C'est degueulasse, personne n'aime les gauchers, mais toi tu m'aimais. Je ne t'ai jamais vraiment quitté. Je crois que c'est dur d'oublier. C'est plus facile de remplacer. Tu as eu des quelqu'uns, moi j'ai eu des larmes, je m'en veux d'écrire sur ça encore, mais je crois que mon cœur appelle à l'aide quand il s'ennuie. Son poids me descends dans le bide. Comme quand on tombait amoureux l'un avec l'autre. C'est drôle, c'est la même sensation. Pourtant ça fait longtemps. Je pars dans la nuit, et espère y trouver aucun souvenir, j'espère j'ai soulagé mon petit corps, demain est loin, je croise souvent ton visage et pourtant ce n'est pas le tien.

Vous avez atteint le dernier des chapitres publiés.

⏰ Dernière mise à jour : Oct 25, 2019 ⏰

Ajoutez cette histoire à votre Bibliothèque pour être informé des nouveaux chapitres !

larmes Où les histoires vivent. Découvrez maintenant