Dans tout les bouquins que j'ai lu, "l'amour" était le centre du monde, mais quand on y réfléchit, "l'amour" est une émotion comme la joie, la tristesse ou la colère ? C'est une émotion parmi tant d'autres ! Alors pourquoi prêter tant d'attention à cette émotion là en particulier, et pas à la peur par exemple ? Ça sera toujours un mystère.
- Toc toc
Dit une femme derrière la porte de ma chambre.
- Maman ?
Je lui ouvris la porte, et me jeta ensuite dans ses bras.
- Qu'est ce que tu m'as manqué ! Ton père n'a pas pu venir et Abby non plus.
- Comment ils vont ?
- Et bien ton père comme d'habitude, mais il est triste de ne pas être venu, et ta soeur vient d'entrer au collège alors... tout roule. Mais tu te doutes bien que Abby est autant déçue que ton père de ne pas être venue. Et toi, comment tu vas ?
Ma mère n'était pas encore au courant pour Dylan, je ne lui avait rien dit. Elle l'aimait tellement, je ne veux pas lui faire de la peine.
- Tout roule.
- Lewis et Dylan vont bien ? Oh et comment va ton infirmière, Hannah ? C'est bien ça son nom ?
- Tout le monde va bien. Lui disais-je le sourire aux lèvres.
- Cool alors, tu veux pas inviter Dylan à déjeuner avec nous après ?
- Oh euh, oui, enfin non, enfin, il est occupé.
- Je vois...
La porte frappa :
- Tiens Hayley, c'est à Dylan, j'ai pensé que tu voulais récupérer son journal, dit Hannah.
Ma mère tourna sa tête vers moi et me regarda d'un air suspect :
- Tu m'explique ?
- Il est rentré chez lui.
- Oh c'est génial.
La porte frappa pour la troisième fois, et cette fois, c'était la mère de Lewis :
- Toutes mes condolé...
Elle s'arrêta net.
- Catherine ! S'exclama la mère de Lewis.
- Ursula ! Continua ma mère.
Elles se prirent dans les bras.
- Tu m'excuseras Catherine, mais je dois rejoindre son Lewis.
Ma mère se tourna vers moi rouge de colère.
- Pourquoi tu me dis jamais rien Hayley ? Je suis au courant du décès de Dylan depuis le 3 février : le jour de son décès.
- Je voulais pas te faire de la peine...
- De la peine ? On parle de ta santé mentale là Hayley.
Sans réfléchir, je me levais, et sortis de la chambre.
- Tout va bien ? Me dit Lewis.
- Bordel quand est ce que vous allez me laisser tranquille avec l'histoire de Dylan ? J'en ai plus que là. Dylan était un cap dans ma vie, oui, mais maintenant il est mort, alors stop.
Je me mise à courir à travers l'hôpital, et m'arrêtais ensuite à l'entrée de l'hôpital : sur le parking.
- Je pense qu'il faut passer à autre chose Catherine, dit Lewis.
Catherine regarda le sol, sans bouger, puis, leva le regard vers Lewis :
- J'ai une idée.
Mon téléphone vibra :
Rappel : Anniversaire Dylan, 18 ans
Je regarda autour de moi, et souffla comme pas possible, saoulée par tout.
- Ah euh salut, tu sais où est la cafétéria ? Me dit une fille, d'un peu près mon âge.
- Ah hum oui, oui bien sûr.
- Très bien et... elle est où ?
- Oh quelle idiote désolée, quand tu rentres dans l'hôpital, c'est tout au fond du couloir à droite.
Elle me frappa l'épaule amicalement :
- Merci.
Elle se dirigea ensuite vers la cafétéria, mais je l'a retenait :
- C'est quoi ton nom ?
