33 ème partie

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J'avais réussi à l'irriter, il n'aimait pas que je le résiste.

J'étais plaqué contre ce mur enveloppais de toute sa hauteur et son corps imposant.

Je luttais pour ne pas regarder son torse qui était complètement dénudé. J'étais tellement gêné.

Il était redevenu lucide je le voyais juste à son regard froid. Le Ramzy d'hier soir n'aura pas fait long feux.

Sur le moment, j'ai essayé de le repousser mais c'était peine perdu sa force m'empêchait tout mouvement, j'étais à sa merci.

Il m'attrapa la mâchoire et releva ma tête pour me fixer droit dans les yeux, mon cœur allait s'arrêter.

Rams: je sais pas s'que je t'ai raconté hier soir mais oublie tout.

Je l'ai regardé droit dans les yeux et il était impossible de lire dans ces derniers, il avait mis son voile infaillible dans lequel je ne voyais qu'un homme stoïque, qu'un homme qui n'éprouvait rien. Mais cette tension et cette attirance qu'on avait l'un pour l'autre ne mentait pas.

Et dans le fond j'avais anticipé cette réaction.

C'est amèrement que je lui ai répondu

Moi: d'accord.

Je n'avais pas la force de me battre.

Rams: sors.

Il s'est détaché doucement de moi et m'a ouvert la porte afin que je sorte. Il allait me rendre folle, complètement folle, j'arrivais plus à le cerner, et une part en moi me disait qu'au fond il devait lui aussi éprouver quelque chose pour moi.

Mais à ce moment là, j'en pouvais plus je savais pas si j'allais supporter ça longtemps, ce petit jeu toxique qui commençait à peser lourd sur mes épaules.

Après quelques seconde à nous regarder dans le blanc des yeux, j'ai franchi cette porte qu'il m'a claqué au nez de toutes ses forces.

J'ai à peine eu le temps de sursauter que j'ai entendu un bruit puis un autre puis ça ne s'arrêtait plus, il cassait tout. Il était sûrement en train de se déchaîner sur le mobilier.

Une larme amer dévala la surface brûlante de ma joue mais je l'ai aussitôt fait disparaître.

J'ai traversé le couloir jusqu'à arriver devant la porte d'entrée, j'ai soufflé un bon coup puis je l'ai ouverte pour sortir,

sans me retourner.

Il ne savait pas ce qu'il voulait, il était clairement en train de jouer avec mes sentiments et ça me détruisait à petit feu.

C'est le cœur lourd que je suis retourné à l'appartement où tout le monde dormait encore.

[....

Je vais vous passer quelques jours où il ne s'est rien passé de bien interessant, à part les préparatifs du mariage je déprimais beaucoup, c'est fou comme il impactait sur mes humeurs, cette soirée m'avait tellement retourné le cerveau que toute les leçons de morale de Rédouane m'avaient échappés.

C'est fou comme une simple déclaration, un simple touché ou bien même un baisé langoureux peu nous faire oublier le temps d'un instant le mal causé.

Aujourd'hui c'est le henné, je me suis réveillé grave de bonne heure. La musique résonnait déjà dans le bâtiment ça allait être héla !
Un peu de joie ça allait pas faire de mal à nos petits cœurs.

Je suis descendu à l'appart de Farah qui était grand ouvert toutes les femmes s'aidaient à préparer les plateaux de gâteau, y en avait de par tout, je suis donc rentré comme je pouvais une vraie galère le truc, Farah était dans la chambre je l'ai surprise au téléphone en pleure.

𝐔𝐧 𝐜𝐨𝐞𝐮𝐫 𝐝𝐞 𝐩𝐢𝐞𝐫𝐫𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐮𝐧 𝐚𝐦𝐨𝐮𝐫 𝐝𝐞 𝐠𝐥𝐚𝐜𝐞.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant