La mer n'est pas une maîtresse bien tendre

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Elle est belle, envoûtante, tel le poison qui tue à petit feu.
Pour elle, la lune tu iras prendre, les cieux tu iras fendre.
Car certes la mer n'est pas une maîtresse bien tendre,
Quitte à réduire en cendres, elle obtient ce qu'elle veut.

La mer noie qui bon lui semble, et n'a que faire de ceux,
Qui pensent pouvoir la dompter. Elle engloutira ces gueux.
Ses vagues sont hargneuses, sans pitié. Elles engloutissent, navires et humains trop bornés.

Toi qui en ton sein a vu naître, la vie sur notre terre adorée.
Toi qu'on maltraite, qu'on oublie, sauras-tu nous pardonner ?
Car je suis de ceux qui admirent matin et soir,
Tes belles vagues bleues, qui resteront à jamais dans nos mémoires.

Poèmes d'une jeune poète Où les histoires vivent. Découvrez maintenant