Peintre poète, amante du beau, du spleen.

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Au temps du printemps, où fleurissait les lilas,
Elle peignait. Ses cheveux qui virevoltaient au gré du vent,
Me rappelaient les champs de fleurs au soleil levant.
Qui brillaient avec intensité, avec éclat.

De ses toiles ressortait, la beauté de la mélancolie.
Elles me plongeaient, dans une extase infinie.
Peintre poète, amante du beau, du spleen.
Dans tes tableaux tu sublimes, tout ce qui nous mine.

Même ta tristesse est belle, quand  bien même elle te laisse,
Les yeux creux, peuplés de visions taciturnes. Ton visage s'affaisse,
Tes traits sont tirés par la fatigue. Toi qui te servais de tes déboires,
Pour peindre tes plus belles toiles. Ils ont pris le pouvoir.

Les ténèbres que tu observais, d'un œil aguerri,
Eux aussi te fixaient. Ils t'absorbaient, petit à petit.
Le printemps se transforma, en un orage dévastateur. Les lilas ont disparu,
Elles ne fleuriront plus jamais. Car hélas, à l'obscurité tu devais son dû.

Poèmes d'une jeune poète Où les histoires vivent. Découvrez maintenant